tag:blogger.com,1999:blog-34704450202827487382024-03-06T03:25:19.610+01:00CinéoscopeCe site a pour but principal de donner une autre vision du cinéma en passant par une critique pertinente et constructive.
Les films ne seront pas exclusivement récents pour éviter la lassitude de l'internaute devant la foule de critiques présentes sur le net, ce qui permettra également la découverte éventuelle de films moins connus.Unknownnoreply@blogger.comBlogger130125tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-34771716191654639692010-12-09T13:51:00.002+01:002010-12-09T14:40:01.768+01:00The american (d'Anton Corbijn) sortie le 27 octobre 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYBsjmvNEDlO7tFSU9nt1KXiwu_euC5O7q8NNejhQFFLuaW0WwVCn4ZSa7BHlAmY9Ih5Igst3EeWPC_1aqBXiuUd21NC8coTtSQADCvQfEgHb0Ezly89GqrSVTPVsHNeljAep-LUqSRP8/s1600/457_9_9893_27631.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 224px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYBsjmvNEDlO7tFSU9nt1KXiwu_euC5O7q8NNejhQFFLuaW0WwVCn4ZSa7BHlAmY9Ih5Igst3EeWPC_1aqBXiuUd21NC8coTtSQADCvQfEgHb0Ezly89GqrSVTPVsHNeljAep-LUqSRP8/s320/457_9_9893_27631.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548675525739045698" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinkPDdLEek8es6AUFPzxVeayRsr2K-OUnxe5tF_bqbuXBnQUHaycoMxY2_ATq2zc_TooQOu712D3W0UsMNyKNGXTE1h0gaGypaD_1RI7Oa6On9PWqa2hFHugpI3c6MDw_lhWOA40bEtts/s1600/-12.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 68px; height: 68px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinkPDdLEek8es6AUFPzxVeayRsr2K-OUnxe5tF_bqbuXBnQUHaycoMxY2_ATq2zc_TooQOu712D3W0UsMNyKNGXTE1h0gaGypaD_1RI7Oa6On9PWqa2hFHugpI3c6MDw_lhWOA40bEtts/s200/-12.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548676584578580722" border="0" /></a><br />Genre : Drame, Thriller<br /><br />Avec George Clooney, Violante Placido, Thekla Reuten, Paolo Bonacelli, Johan Leysen, Filippo Timi<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Jack (George Clooney) est tueur à gages. Ayant échoué un contrat, il est la cible d'autres tueurs déterminés à lui faire la peau. Obligé dès lors de se cacher dans un petit village des Abruzzes, il fait la connaissance d'un prêtre et d'une jeune prostituée.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique </span>:<br /><br />Anton Corbijn ne vous dit peut-être pas grand chose et c'est normal. Le néerlandais n'est pas un habitué des plateaux de cinéma mais est plutôt connu pour ses clichés photographiques de grandes stars du grand écran ou de la scène. Ayant réalisé d'innombrables clips musicaux, l'homme a décidé de se lancer les deux pieds en avant dans la réalisation d'un long métrage. Si la qualité des prises de vue est impeccable, l'adaptation du roman "A very private gentleman" ne l'est pas tout autant.<br /><br />L'histoire vous emmène dans la vie lugubre d'un tueur à gages dont vous ne connaissez rien. Bien entendu, les tueurs à gages font fureur dans les salles et ce n'est donc qu'une demi-découverte et d'une inoriginalité flagrante. L'intérêt est, en effet, autre part. Il se trouve dans le doute et le suspense qu'entretient un scénario où les pièces de puzzle manquent jusqu'à la fin.<br />Le doute et l'incertitude sont des éléments incontournables dans ce genre de film, tout le monde en est conscient. Cependant, le troisième élément est le retournement de situation ou "la fausse piste". On ne veut pas être trop dur envers monsieur Corbijn mais lorsqu'on va voir ce film, on se demande à chaque instant si le film va prendre la direction qu'on attend mais qu'on espère pas et hélas, le film suit le chemin que lui trace le spectateur. Un manque de rebondissements qui est réellement le point noir du film.<br /><br />Côté casting, on ne connaît pas grand monde mais rassurez-vous mesdames, Monsieur Nespresso est présent et on ne voit même que lui. George Clooney nous offre une prestation très intense et inquiétante mais manque visiblement d'inspiration dans un rôle pourtant taillé à son image de "bad gentleman". Effectivement, l'aspect émotionnel semble trop vide pour un personnage certes dur à cuire mais en phase ascendante sentimentalement parlant.<br />On retrouve également Violante Placido. La chanteuse italienne donne tout ce qu'elle a dans ce long métrage afin, peut-être, de décrocher un futur grand rôle au cinéma. La nouvelle actrice n'hésite pas à se dénuder pour rendre agréable sa présence à l'écran. Si son jeu semble rempli d'incertitude technique, elle n'en est pas pour autant mauvaise et tient correctement le dialogue face à son illustre acolyte. Enfin, il faut souligner les quelques apparitions intéressantes de l'acteur italien Paolo Bonacelli alias Rifki dans "Midnight express". Une heureuse retrouvaille.<br /><br />En résumé, ce film est une production discrète, intéressante mais ayant des carences en matière de suspense.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Le scénario est fluide et les scènes sont admirablement filmées.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> :Le manque de rebondissements.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : **<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/7xHaAGfXk_c?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/7xHaAGfXk_c?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-51709329742402499552010-11-30T12:44:00.000+01:002010-11-30T15:36:41.711+01:00The social network (de David Fincher) sortie le 13 octobre 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE0QAyDnIXKnis4fr0-SqNOa9v9DJynjx5DlM4GJIMW3k-XIa7PE5YqS9eZFPCY8JhaVp_FKifyakVnuYFqJJvb8GewT9EMTKThBKm1bswDQDRbe4lTTeG3O8XaGnlnYJGyO6IhrbB9wI/s1600/457_9_14265_26085.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 216px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE0QAyDnIXKnis4fr0-SqNOa9v9DJynjx5DlM4GJIMW3k-XIa7PE5YqS9eZFPCY8JhaVp_FKifyakVnuYFqJJvb8GewT9EMTKThBKm1bswDQDRbe4lTTeG3O8XaGnlnYJGyO6IhrbB9wI/s320/457_9_14265_26085.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5545351173751845426" border="0" /></a><br />Genre : Biographie, Drame<br /><br />Avec Jesse Eisenberg, Andrew Garfield, Justin Timberlake, Brenda Song, Rooney Mara, Armie Hammer<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Un jeune étudiant de l'université d'Harvard, Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg), décide avec son ami Eduardo Severin (Andrew Garfield), de créer un site internet destiné aux étudiants afin de pourvoir noter le physique de leurs camarades. Devant le succès de sa création, il entreprend la construction d'un site de réseau social révolutionnaire, "The facebook".<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique </span>:<br /><br />Si il y a bien dans le monde un site internet connu, c'est bien Facebook. Mark Zuckerberg, le fondateur du site de socialisation, l'est sûrement tout autant en s'imposant comme le plus jeune milliardaire américain. Mais la clé du succès de ce site était, elle, beaucoup plus secrète ou du moins plus discrète. C'est justement cette histoire que David Fincher a choisi de mettre en scène dans cette biographie visuelle. Le réalisateur de "Seven" et "Fight Club" n'est pas homme à se laisser duper par un scénario ronflant mais sans intérêt, ce qui nous laissait donc entrevoir une réalisation intelligente et une histoire remplie d'objectivité.<br /><br />L'histoire est effectivement objective et ne glorifie en rien les concepteurs du projet. Bien au contraire, elle égratigne littéralement tous les intervenants nous installant de plein fouet dans une histoire d'amitié, d'argent et de puissance où tout le monde et à la fois personne n'est coupable. En instaurant cette facette sombre et en "forwardant" les histoires de geeks ou de programmations inutiles et inintéressantes, David Fincher a su insuffler du suspense à la vie d'un jeune homme d'une vingtaine d'années à qui la vie a quasiment toujours sourit. Un pari relevé haut la main car on ne décolle que difficilement notre regard de l'écran.<br />Il est à noter cependant que si les personnes ne sont pas épargnées, ce n'est pas pour autant qu'ils y sont montrés du doigt.<br /><br />L'histoire suit donc son cours et se laisse apprécier mais là où le bas blesse, c'est dans l'intervention de Sean Parker, l'ancien créateur de Napster. L'homme est un véritable messie venu prêcher la bonne parole aux oreilles de Mark et de ses compagnons. Si l'histoire est certainement romancée, la manière de le présenter nous ennuie plus. En effet, cet homme n'a pas toujours été un ange mais ici, on le présente comme un démon tels que l'ont été, jadis, des grands génies comme Robert Oppenheimer ou encore Alfred Nobel. L'homme est présenté comme un drogué, un manipulateur et un profiteur ce qui est censé alléger les responsabilités de Mark passant, à cette occasion, pour un être crédule et immature. Un excès scénaristique qui dessert l'histoire et la rend trop hollywoodienne.<br /><br />Pour incarner ces génies de la toile, David Fincher a fait appel à de l'inconnu et du très connu. Des choix intéressants pour la plupart. Commençons d'abord la star du film, Jesse Eisenberg. L'acteur nous est inconnu ou presque car les amateurs de films moins médiatisés comme "Adventureland" l'auront certainement reconnu et apprécié car il nous offre une prestation remarquable. Le jeune acteur allie bien l'amateurisme et à la jeunesse de Mark avec le monde impitoyable dans lequel il se lance. En incarnant à merveille son personnage, il donne vie à un homme que les gens ne connaissait quasiment que sur photo de magazine people. A côté de lui, on a Andrew Garfield, jouant l'amical et intéressé monsieur Séverin. Le Jack Burridge de "Boy A" joue à son niveau le rôle qu'on lui a attribué en l'épiçant de temps à autres d'émotions très intenses indispensables à l'intérêt du film. Enfin, on nous a servit Justin Timberlake que tout le monde connaît pour ses déhanchés ravageurs mais bien moins pour ses rôles d'acteurs. Si beaucoup de chanteurs ou de chanteuses arrivent à percer au cinéma, ce n'est que rarement une réussite. Le bellâtre des NSYNC n'a, pour l'instant, jamais transcendé la critique cinématographique mis à part dans "Alpha dog" où il n'a pas déçu. Ici, il nous offre un show à l'américaine digne d'une finale de superbowl desservant totalement son personnage. Il surjoue à pas mal d'instant même si ses dialogues sont empreints de charisme et d'ascendance précieux à la relation que doit avoir son personnage avec celui de Mark.<br /><br />En résumé, le sujet allait certainement rameuter les foules mais le scénario risquait la flagellation collective. Au final, on obtient une pellicule divertissante à prendre comme une fiction.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : L'histoire semblait légère mais David Fincher a su la rendre intéressante.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Pas de réelles surprises ni d'enseignements.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : **<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/ipJ4T4SF63Y?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/ipJ4T4SF63Y?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-43146179906566966032010-11-26T09:23:00.005+01:002010-11-26T13:41:32.581+01:00Moi, moche et méchant (de Pierre Coffin et Chris Renaud) sortie le 06 octobre 2010<div style="text-align: right;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEzMmX44jZPVCjOUAPaBBAfaLybeCOWEVHdDeRIzHTV50-3-Ai-WvBkZE_96-sYF-_Z_xuhRtbH3jtCaD1Y80uPQGHYuW1gsKSr4W7AOhiITaawPoO27niF9KJ4NqCvLOA3CslmEqqmK8/s1600/457_9_5597_27611.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 217px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEzMmX44jZPVCjOUAPaBBAfaLybeCOWEVHdDeRIzHTV50-3-Ai-WvBkZE_96-sYF-_Z_xuhRtbH3jtCaD1Y80uPQGHYuW1gsKSr4W7AOhiITaawPoO27niF9KJ4NqCvLOA3CslmEqqmK8/s320/457_9_5597_27611.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5543836029003391602" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1D6kwnq9lzLCO_Tkg8Dn2FpsP_EG66VMdgqyUePqawgWqYTw-pcUDpMBSGDhMT4uvUA26NkqMaTDVaoTTCjo2WQRnhxjbHg-F5OPItK11ni9WWWtqXYhUcPX-V6qNNp0hzMVzHlC_xXI/s1600/3d.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 29px; height: 17px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1D6kwnq9lzLCO_Tkg8Dn2FpsP_EG66VMdgqyUePqawgWqYTw-pcUDpMBSGDhMT4uvUA26NkqMaTDVaoTTCjo2WQRnhxjbHg-F5OPItK11ni9WWWtqXYhUcPX-V6qNNp0hzMVzHlC_xXI/s200/3d.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5543837347168979458" border="0" /></a><br /></div>Titre original :<span style="font-style: italic;"> Despicable me</span><br /><span style="font-style: italic;"><span style="font-style: italic;"><br /></span></span>Genre : Animation<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Gru, un méchant raté, est un être détestable parmi tant d'autres que compte une petite ville fort tranquille. Bien décidé à redorer son blason, il envisage avec l'aide de ses petites créatures de voler la lune, ce qui ferait assurément de lui le plus grand méchant de tous les temps. Mais Gru va voir son chemin parsemé d'embûches, notamment à cause de trois petites orphelines qui n'ont pas froid aux yeux.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Universal a décidément le vent en poupe et entend bien le faire savoir en produisant toutes sortes de films et en les propulsant sur un pied d'estale bien avant leur sortie via une publicité gargantuesque. Ce long métrage d'animation n'a donc pas dérogé à la règle, ce qui n'est jamais un gage de qualité. Et de la qualité, ce nouveau film en a assurément mais c'est surtout grâce à la société française Mac Guff Line qui avait déjà travaillé sur des films comme "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/09/le-petit-nicolas-de-laurent-tirard.html">Le petit Nicolas</a>" ou encore "Largo Winch". Véritable machine à effets visuels de hauts vols, la petite entreprise a su donner un rendu et une qualité d'image très appréciable, ce qui rattrape un scénario un peu bateau et bancal.<br /><br />Voici donc l'histoire de Gru, un malheureux méchant d'une cité modèle américaine. Ce personnage à l'allure peu entraînante et au phraser amorphe est le rôle principal du film autour duquel gravitent bons nombres de personnages comme les trois orphelines (Margo, Agnès et Edith), Vector (le jeune méchant plein d'avenir) et les petits mignons (nous rappelant les favoris féminisés d'Henri III). Il fallait donc faire fort pour nous servir une histoire à la fois potable, drôle et simple. Mais hélas, c'est ce dernier point qu'ont principalement retenu les réalisateurs et les scénaristes.<br />L'histoire est potable en nous servant un anti-méchant en lieu et place du traditionnel anti-héros des contines populaires. Cette histoire suit son cours mais manque de rebondissements et de suspense, le spectateur adulte ne sent que trop venir les scènes et les idées machiavéliques de son personnage. L'aspect comique est un peu du même acabit, les sketches comiques ne s'enchaînent pas de manière constante et donne un effet d'ennui. Lorsque une phrase, un geste ou une idée est censée vous faire rire, il est indispensable de conserver ce stimulus dans l'assistance afin de pouvoir faire passer incognito des évènements moins drôles. Mais en espaçant les moments de franches rigolades, le film n'arrive pas à nous décrocher les zygomatiques.<br />En outre, ce film est simple dans sa conception puisqu'il se contente de relater des faits prévisibles et compréhensibles en suivant une ligne droite incluant une introduction, un développement des idées et une conclusion synthétisant l'idée principale. Rien de bien compliqué mais un gage de réussite dans l'esprit des moins de dix ans.<br /><br />Côté technique, et comme dit précédemment, MacGuff Line savait très bien ce qu'elle faisait. Expérimentée en la matière, elle a offert à ce dessin toute sa dimension et une grande partie de son intérêt. Pour un budget peu élevé (environ 70 millions d'euros), elle a réussi à donner un rendu similaire à celui des productions de Sony Pictures Animation comme on peut le constater dans l'imbuvable "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2010/01/tempete-de-boulettes-geantes-de-chris.html">Tempête de boulettes géantes</a>". La 3D est évidemment de la partie (c'est à la mode), elle n'apporte pas grand chose mais séduit tout de même.<br /><br />En résumé, une histoire convenablement agencée mais drôlement enfantine.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif </span>: L'originalité dans l'absurdité. Le réalisateur a su captiver les foules avec une histoire à la fois improbable et réaliste.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif </span>: Les blagues sont aussi vieilles que l'histoire du cinéma.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note </span>: **<br /><span style="font-style: italic;"><span style="font-style: italic;"></span></span><br /><br /><object width="400" height="250"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/VstATi92LRs?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/VstATi92LRs?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="400" height="250"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-68476261935933738292010-11-16T09:15:00.000+01:002010-11-16T14:53:30.432+01:00Les petits mouchoirs (de Guillaume Canet) sortie le 20 octobre 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDpqLI73DvF125EfMISMsmyQ_qQEodZ1DjT0_ffNi9SJ3NWr_B5AmUneNGZml3J28tbi9J_0Ur4PLxOnmipFDwAaLOreF2s9JcFWkn_SGl5heaw8rN1PKyDc9T47Bjv8Y3455kqk_ke6M/s1600/457_9_9441_27164.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDpqLI73DvF125EfMISMsmyQ_qQEodZ1DjT0_ffNi9SJ3NWr_B5AmUneNGZml3J28tbi9J_0Ur4PLxOnmipFDwAaLOreF2s9JcFWkn_SGl5heaw8rN1PKyDc9T47Bjv8Y3455kqk_ke6M/s320/457_9_9441_27164.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540144684101676962" border="0" /></a><br />Genre : Comédie dramatique<br /><br />Avec Marion Cotillard, François Cluzet, Benoît Magimel, Gilles Lellouche, Jean Dujardin<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Ludo (Jean Dujardin) est un bon vivant parisien. Celui-ci se retrouve gravement blessé suite à un accident de la route. Lui et sa bande d'amis avaient prévu de partir, comme à l'accoutumée, en vacances ensemble. Des vacances qui vont tout de même avoir lieu, sans lui, mais qui seront loin d'être reposantes.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Qui ne connait pas de nos jours le grand Guillaume Canet? Comme acteur bien entendu, il a déjà su rallier les foules avec des films cultes comme "Jeux d'enfants", "Joyeux noël" ou "la clef", mais se devait de passer à une autre étape malgré son jeune âge. Il s'est donc essayé à la réalisation et à l'écriture avec "Ne le dis à personne" en 2006 qui sera un véritable coup de fouet pour le cinéma français. Ici, il réitère son expérience avec un film à mi-chemin entre l'humour et le drame. Autant le dire tout de suite, c'est un pur chef d'oeuvre.<br /><br />L'histoire démêle la relation amicale et principalement celle d'une bande d'amis de longue date. L'amitié comme centre de préoccupation cinématographique, ce n'est pas une nouveauté, le sujet étant étriqué et pouvant être traité de différentes manières. Mais ici, Guillaume Canet a choisi de traiter l'aspect fusionnel à travers un évènement dramatique, un accident de moto.<br />Le film dure longtemps, très longtemps mais ne lasse pas le spectateur tant les rebondissements et les différentes histoires de chacun s'entremêlent mais ne sèment pas l'esprit du cinéphile. Par contre, si le film suit son chemin, il est plus difficile d'y trouver une stabilité émotionnelle. En effet, le film valse avec deux amants : le rire et le chagrin.<br />L'humour, il y est effectivement beaucoup question. Cette bande d'amis est drôle et chaque caractère contraste totalement avec celui de l'autre ce qui donne un cocktail hilarant comme avait pu le faire jadis "Les bronzés en vacances" (même si le film ne s'instaure pas dans cette lignée). Mais à côté de cela, on a l'aspect dramatique. Et là, ça fait mal. Le scénariste (Guillaume Canet) a réellement réussi son coup en alliant à merveille à l'humour ce côté dramatique qui nous renvoit irrémédiablement, hélas, à notre vie de tous les jours. Vous ressentirez donc de la compassion et de l'émotion pour cette bande d'allumés à laquelle vous vous attacherez crescendo jusqu'au dénouement final.<br /><br />Pour incarner ces personnages attendrissants, Guillaume a fait appel à du connu et du moins connu. Tout d'abord, Marion Cotillard était pour lui la solution de facilité. L'actrice étant sa compagne, il était facile pour lui de la porter à l'écran en profitant de son aura actuelle et de la qualité de ses récentes apparitions. Elle est une nouvelle fois époustouflante, allant même jusqu'à créer de l'ombre aux plus expérimentés qu'elle et de ridiculiser involontairement la prestation de Maxime Nucci qui était déjà lamentable. Il faut également souligner l'excellence émotionnelle de François Cluzet et Benoit Magimel qui gardent leurs places dans le cercle assez restreint des bons acteurs. Mais si il faut parler d'un personnage c'est celui de Ludo. Jean Dujardin incarne ce personnage que l'on voit peu, alors pourquoi avoir choisi un acteur de cet envergure pour les quelques pauvres minutes que lui consacre la pellicule? La question se pose et on y trouve une réponse. Ce personnage est la clé de voûte de l'histoire, sans lui, le film n'atteint pas un de ses deux objectifs, le drame. Mais pour s'attacher à un personnage qu'on voit peu mais dont on parle beaucoup, il fallait que le spectateur soit préalablement attaché à lui. Qui mieux dès lors que Jean Dujardin, acteur que tout le monde connaît et que beaucoup trouve sympathique... Un choix intelligent et audacieux, bien joué !<br />Enfin, il ne faut pas oublié de saluer la remarquable et importante prestation de Gilles Lellouche qui incarne un homme volage mais sensible auquel on pourrait tout pardonner.<br /><br />En résumé, prenez vos mouchoirs car par le rire ou par le chagrin, les larmes couleront.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Rien n'est laissé au hasard. Tout s'accorde dans les mains d'un grand chef d'orchestre.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Il y en a peu mais si on doit en retirer un, c'est assurément la longueur des scènes qui exagère souvent le côté dramatique et le dessert donc.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : ****<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/mxKMVFBPUQo?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/mxKMVFBPUQo?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-85710552756932230732010-10-29T10:40:00.009+02:002010-10-29T16:04:51.942+02:00Le royaume de Ga'hoole : La légende des gardiens (de Zach Snyder) sortie le 20 octobre 2010<div style="text-align: right;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwhRwqCtH7zdj3nf7GkyhfblmrOAcqKhjZvm56VJDTFnw_7Xg08NYh8PpNFVI84kNm19WC4YwMmxu1WNcTvP_UYloYzo901eCmmNc7BP8a7LUUtasgk4SAykHnMmeJqUFOkEXKlhx1iJs/s1600/457_9_17455_26952.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwhRwqCtH7zdj3nf7GkyhfblmrOAcqKhjZvm56VJDTFnw_7Xg08NYh8PpNFVI84kNm19WC4YwMmxu1WNcTvP_UYloYzo901eCmmNc7BP8a7LUUtasgk4SAykHnMmeJqUFOkEXKlhx1iJs/s320/457_9_17455_26952.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533463254163688434" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuJKRTiRNROubun8SCN9gy2fmqXEZNGLGOGKNFgcNeZ1itYD1XMPpNhn1tKgW2Xepya5No09_KHMymc4abauQVhr3QxToLQN-BU01G1un0COwGaVkX0bYIwYVIsTdCiZX5snhcPZUI0oA/s1600/3d.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 29px; height: 17px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuJKRTiRNROubun8SCN9gy2fmqXEZNGLGOGKNFgcNeZ1itYD1XMPpNhn1tKgW2Xepya5No09_KHMymc4abauQVhr3QxToLQN-BU01G1un0COwGaVkX0bYIwYVIsTdCiZX5snhcPZUI0oA/s200/3d.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533468653814644434" border="0" /></a></div>Titre original : <span style="font-style: italic;">Legend of the guardians : the owls of Ga'Hoole</span><br /><br />Genre : Animation<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Soren est un jeune hibou qui ne sait pas encore voler. Une nuit, celui-ci est enlevé avec son frère par une tribu souhaitant créer une race dominante avec de jeunes "sang-pur".<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />L'un des "Majors" d'hollywood est bien entendu derrière ce dessin animé, il s'agit ni plus ni moins de la Warner. Ces derniers ont décidé de faire confiance à deux institutions de l'animation, Village Roadshow Pictures tout d'abord qui restait sur le lucratif "Cats & dogs : la revanche de Kitty Galore" mais aussi Zach Snyder qui avait réalisé et écrit "300", le film technologiquement révolutionnaire de l'année 2007.<br />On avait, dès lors, une idée de ce à quoi on allait assister dans ce long métrage pour enfants : des prouesses technologiques de hauts vols et une histoire un peu désuète mais divertissante.<br />Dans le mile, mais l'histoire est cependant meilleure qu'elle n'y parait.<br /><br />L'histoire de cet opus, nous emmène à travers un monde nouveau, celui des chouettes. Un univers animalier jusqu'ici encore inexploré ou presque comparé à celui des pingouins largement utilisé et usé avec des dessins animés tels que "Surf up", "Happy feet" et même indirectement "Madagascar".<br />Des chouettes aux talents humains qui vont se confronter à un monde dangereux et totalitaire nous rappelant l'Allemagne nazie (les "Sangs-purs" nous rappelant les mauvais souvenirs de la race aryenne). Mais le scénario ne comporte pas cette seule anecdote. En effet, outre le fait de s'inspirer des scénarios du genre dans son aspect épique et historique comme "les seigneur des anneaux" par exemple, le film s'inspire abondamment d'un autre dans la relation fraternelle qu'ont Soren et Kludd, le "Bon fils". Ce film sorti en 1993 présentait deux cousins dont l'un était bon et l'autre mauvais, ces rôles étaient incarnés à l'époque par Macaulay Culkin et Elijah Wood. Sans rien dévoiler, une scène bien particulière y ressemble à s'y méprendre.<br />En outre, il faut noter que l'histoire s'inspire d'une série de romans d'aventures signés Kathryn Lasky même si les scénaristes s'en sont progressivement détachés tout au long de l'histoire. Une liberté de plume qui peut être légèrement contestée car elle enlève une certaine originalité et nous oblige à emprunter des raccourcis historiques peu confortables pour le spectateur adulte.<br /><br />Côté technique, la production a fait appel à Animal Logic qui est une experte en matière d'effets spéciaux de grandes envergures. La société australienne avait déjà travaillé pour de grandes productions comme "le seigneur des anneaux" (tiens tiens), "Happy feet" ou encore "Harry Potter et la coupe de feu". Elle a travaillé ici pour nous offrir ce qu'elle fait de mieux et le résultat est plus qu'époustouflant. Vous assisterez à une netteté d'image remarquable même lors des scènes d'action et des ralentis à la manière "Matrix" tout aussi impressionnants. La 3D vous explosera au visage même si on avait vu mieux auparavant.<br /><br />En résumé, ce film d'animation est destiné aux plus jeunes mais ravira certainement le public adulte qui y retrouvera les bonnes vieilles contines fantastiques qu'on leurs narrait jadis.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Pas d'égarement ou de phase d'accalmie inutile, les scènes s'enchaînent de manière fluide.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Un scénario un peu trop facile qui nous offre une version animée de sagas fantastiques assez récentes.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : ***<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/EM6rZJlD_8E?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/EM6rZJlD_8E?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-52508386857395757552010-10-26T11:30:00.001+02:002010-10-29T15:53:50.022+02:00The killer inside me (de Michael Winterbottom) sortie le 11 août 2010<div style="text-align: right;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_YLZxlvb5i8hgbRPIsgITx5zSLjhJ54BjB2kp_gE55jSbHhRsHGRzUtPirEFklau5T93gH6cuzQ8QsLIk9lKG_E9o969e4mgNuHvQzZXVf5I3eW9CX6OLqw-BUVfS-Rcj-yOjyqQviDQ/s1600/457_9_17399_26059.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_YLZxlvb5i8hgbRPIsgITx5zSLjhJ54BjB2kp_gE55jSbHhRsHGRzUtPirEFklau5T93gH6cuzQ8QsLIk9lKG_E9o969e4mgNuHvQzZXVf5I3eW9CX6OLqw-BUVfS-Rcj-yOjyqQviDQ/s320/457_9_17399_26059.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5532349230381232466" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXy-UGEazTeHs6aLZWTcC190AeGEFjMNuCdic8dR30Tu02vOs__sbhUA2qguEODIH9QXBjUkgc3ewlkBuhg39iKdUhcpRk9BZhcfoLB9ivgtQh71I1gGblWzZov_X7pRL7tOo8C_tGgcA/s1600/-16.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 52px; height: 52px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXy-UGEazTeHs6aLZWTcC190AeGEFjMNuCdic8dR30Tu02vOs__sbhUA2qguEODIH9QXBjUkgc3ewlkBuhg39iKdUhcpRk9BZhcfoLB9ivgtQh71I1gGblWzZov_X7pRL7tOo8C_tGgcA/s200/-16.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533464791237418578" border="0" /></a></div>Genre : Thriller, Drame<br /><br />Avec Casey Affleck, Jessica Alba, Kate Hudson, Bill Pullman, Simon Baker, Elias Koteas, Ned Beatty<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Lou Ford (Casey Affleck) est le shériff d'une petite ville du Texas où rien d'excitant ne se déroule. Chargé d'expulser une jeune femme de mauvaise vie, il va s'éprendre d'elle et faire paraître la face sombre de sa personnalité.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique </span>:<br /><br />Michael Winterbottom est le genre de réalisateur que seul les initiés du cinéma ont sur les lèvres. En effet, le britannique n'a jamais brillé derrière la caméra de blockbusters hollywoodiens mais bien derrière des productions controversées aux budgets limités. On lui doit, entre autres, le très libertin "9 songs" ou encore son positionnement politique dans "The road to Guantanamo".<br /><br />L'histoire de ce film-ci ne transpire pas la polémique comme le firent les deux derniers cités mais a tout de même fait son effet lors de sa projection au festival de Sundance où pas mal de critiques (américaines!) de cinéma ont quitté la salle en remettant en cause la violence gratuite et exacerbée du film.<br />Il est vrai, cette violence est assez crue et la caméra ne loupe aucun moment des actes odieux du personnage principal rendant les minutes de massacres quasiment insupportables car tellement réalistes. Mais si l'histoire vous présente des scènes de la vie dans ce qu'elle a de plus immonde, le scénario n'en reste pas moins flasque et monotone. Le personnage principal vous ennuiera vite par sa passivité et son non-sens. De plus, ce film fût présenté par son auteur même comme un thriller haletant mais on constate assez rapidement que ce fameux suspense n'en est pas réellement un car le spectateur sent tout arriver à pleines narines.<br />Ajoutez à cela une dose de morosité importante et on arrive à la triste conclusion que ce film n'est pas conforme aux attentes même si il divertit bien lors d'une après-midi pluvieuse.<br /><br />Les acteurs, pourtant, furent bien choisis ou presque. Dans le rôle principal, on a le cadet de la famille Affleck en la personne de Casey. Si l'acteur restait sur deux excellentes prestations dans "Gone baby gone" et "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", il n'arrive pas à en réitérer les exploits. Toujours juste mais lamentablement flegmatique, l'acteur nous fait ingurgiter une prestation énervante à défaut d'être inquiétante.<br />Pour lui servir de punching ball féminins, on a été rechercher deux personnalités belles et fortes du cinéma. Comme "bad girl", on a choisi Jessica Alba. La californienne a souvent alterné le bon et le mauvais et ici, à défaut d'avoir choisi un rôle en béton, elle signe une prestation tragique très intéressante. Ces rôles sont donc taillé pour elle comme dans "The eye" ou "Machete".<br />La deuxième laronne n'est autre que Kate Hudson qu'on avait déjà vu au côté de Casey Affleck dans "Desert blue". La belle est méconnaissable et admirablement juste. Un rôle de caractère qui lui sied à merveille tout en étant au second plan.<br /><br />En résumé, ce thriller nous montre une réalité crue mais ne sème pas le doute dans l'esprit du spectateur.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : La censure effleure rarement Michael Winterbottom ce qui nous plaît.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Trop lent, trop vide et, donc, pas captivant.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : **<br /><span style=";font-family:Arial;font-size:10;" ></span><br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/PjubbVA5Qj4?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/PjubbVA5Qj4?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-53581814629976117832010-10-19T09:02:00.004+02:002010-10-19T15:41:29.326+02:00Mords-moi sans hésitation (d'Aaron Seltzer et Jason Friedberg) sortie le 06 octobre 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZNcRU22CUCaapgDkMGx9XBRvrxi3gQn1zsM8ICf02sOneZ1zC_YeXTWTCReVMS_fNYGHYE1Xsj96Oh411Um-pMhQVtvm4VDV_bAEfwpgIcKzC5zEam-dmaZn5bzDcovvCwtgjmWBNPmc/s1600/457_9_19251_26562.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZNcRU22CUCaapgDkMGx9XBRvrxi3gQn1zsM8ICf02sOneZ1zC_YeXTWTCReVMS_fNYGHYE1Xsj96Oh411Um-pMhQVtvm4VDV_bAEfwpgIcKzC5zEam-dmaZn5bzDcovvCwtgjmWBNPmc/s320/457_9_19251_26562.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5529750342857527762" border="0" /></a><br />Titre original : Vampires suck<br /><br />Genre : Comédie, Teen movie<br /><br />Avec Jenn Proske, Matt Lanter, Diedrich Bader, Christopher Riggi, Ken Jeong, Anneliese Van der Pol<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Becca débarque dans une petite ville pluvieuse et peu accueillante du nord des Etats-Unis qu'elle a quitté dans son enfance. L'adolescente arrive dans son nouveau lycée où elle fait la connaissance d'Edward, un jeune homme mystérieux dont la famille l'est tout autant.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />On connaissait déjà Aaron Seltzer et Jason Friedberg pour avoir signé tous les deux le scénario de l'original "Scary movie" qui tournait à la dérision les films d'horreur de l'époque (et les teen movie) en utilisant l'ironie et l'humour décalé à la sauce Uncle Sam. Une vaste débilité imbuvable pour un public adulte averti et un admirable moment de détente pour les plus jeunes. Cet opus avait créé un tsunami à travers le monde en rapportant un pactole financier dix fois supérieur à la somme investie, ce qui n'était pas passé inaperçu dans les hautes sphères d'hollywood qui décidèrent de lui coller des suites qui arrivent, à ce jour, au nombre de quatre (un cinquième est prévu pour 2011).<br />Bien entendu, le cinéma ricain ne cessa pas d'exploiter le filon en parodiant d'autres blockbusters comme c'est le cas ici avec la saga "Twilight".<br /><br />L'histoire de cette parodie est donc calquée, à s'y méprendre, de l'histoire de Bella, Edward et Jacob dans ce petit patelin paumé du nord-ouest des Etats-Unis reproduit fidèlement. Si l'histoire de "Twilight" ne vous avait déjà pas transcendé à l'époque, on pourrait aisément penser que ce pastiche était fait pour vous afin de vous venger des pénibles moments passés devant cette histoire plus romantique que fantastique. Et bien non ! Car si "Scary Movie" avait su accrocher un public ouvert à la comédie facile, celui-ci est vraiment dénué d'intelligence. En effet, les scènes ne possèdent que peu d'intérêts et l'enjeu même du film (parodier "Twilight") semble souffrir d'un manque évident d'originalité. Les gags s'enchaînent trop rapidement et sans cohérence donnant au spectateur un aperçu des meilleures blagues du moment tel un bêtisier de fin d'année.<br />En outre, la réalisation a fait le choix d'agrémenter son film avec des attaques en tout sens envers lady Gaga, Lindsay Lohan, Tiger Woods et autres. Un choix audacieux mais lui aussi mal choisi car les personnalités parodiées le sont déjà que trop souvent.<br /><br />Côté acteurs, les deux réalisateurs ont fait appel à du lourd... Non pas du costaud mais du boulet de compétition, des personnalités bien ancrée dans les films du genre. Tout d'abord, Matt Lanter du " néo-Berverly Hills" nous incarne un Robert Pattinson de manière trop exagérée et peu intéressante, surjouant chacune de ses scènes et les rendant dès lors ridicules. Ensuite, on a Jenn Proske. L'actrice mérite une récompense car elle est quasiment la seule (avec Diedrich Bader) à nous offrir une prestation ressemblante et juste. Ce film pourra certainement lui offrir d'autres contrats plus intéressants. Concernant les autres acteurs, ils sont tout simplement irregardables à part sur photos.<br />Enfin, il faut souligner l'absence de Carmen Electra qui aurait agrémenté ce film de sa plastique comme elle a déjà su le faire dans des films aussi intelligents tels que "Date movie", "Big movie" ou encore "Spartatouille".<br /><br />En résumé, un teen movie ne veut pas dire idiotie comme le montre injustement ce long (80 min seulement) métrage.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Les décors sont fidèlement reproduits et les acteurs sont physiquement ressemblants.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : tout le reste.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : *<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Py1RKdrLG14?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/Py1RKdrLG14?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-63541299040619847132010-10-11T08:33:00.001+02:002010-10-29T16:08:58.162+02:00The town (de Ben Affleck) sortie le 15 septembre 2010<div style="text-align: right;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigmwO38AL16RRBpds9-wmh9EpXgnVD3L6F-iFqbAoksAjSALb2qKfXo5mc0VAykAUHVwuGNwN_syUhBzdzltf5vbn7igT-rJKVOs4CsHX0bWQ5TAs3ubqKEANvxkdK1MJXsXfdDXvO6pE/s1600/457_9_14359_27403.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 226px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigmwO38AL16RRBpds9-wmh9EpXgnVD3L6F-iFqbAoksAjSALb2qKfXo5mc0VAykAUHVwuGNwN_syUhBzdzltf5vbn7igT-rJKVOs4CsHX0bWQ5TAs3ubqKEANvxkdK1MJXsXfdDXvO6pE/s320/457_9_14359_27403.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5526701930310605330" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZnPo0YKjC-hVsDkwigago9egwZbO1JJzhTtZIktTasx9APSrC8-bcWEvqymW7LjQcNeC-cThwX9nD-tZCjzmmFNZVCHLPQO-gc8ViEA4_xLN7wWTU5nOdSTuws3-d_ouuW91oYmKTA1o/s1600/-12.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 68px; height: 68px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZnPo0YKjC-hVsDkwigago9egwZbO1JJzhTtZIktTasx9APSrC8-bcWEvqymW7LjQcNeC-cThwX9nD-tZCjzmmFNZVCHLPQO-gc8ViEA4_xLN7wWTU5nOdSTuws3-d_ouuW91oYmKTA1o/s200/-12.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533469679446026306" border="0" /></a></div>Genre : Action, Thriller, Drame<br /><br />Avec Ben Affleck, Rebecca Hall, Jon Hamm, Jeremy Renner, Blake Lively, Owen Burke, Titus Welliver<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Doug et trois de ses amis sont tous issus du même quartier peu fréquentable de Boston, Charlestown. Pour renflouer leurs fins de mois, ceux-ci n'hésitent pas à braquer des banques et des fourgons dans le centre ville. Lors d'un de ces braquages, le quatuor se voit dans l'obligation de prendre une otage afin de couvrir leur fuite. Mais Doug s'entiche très vite de cette femme au risque de se faire prendre.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Ben affleck est un homme aux multiples talents comme il l'a déjà prouvé à maintes reprises en offrant de belles prestations scéniques et en signant de sa plume les scénarios de grands films comme "Will hunting" ou "Gone baby gone" mais surtout en réalisant de main de maître un caviar, en l'occurrence le dernier film cité, en étant pourtant un novice en la matière. On attendait donc beaucoup de ce nouvel opus.<br /><br />L'histoire vous entraîne dans les bas-fonds de Boston, cette ville aux allures lugubres au Nord-Est des Etats-Unis qui fut jadis l'un des berceaux de la colonisation du nouveau monde. Boston est plus qu'une simple cité pour notre réalisateur, c'est la ville de son enfance et sa source d'inspiration principale comme on a pu le constater dans chacun de ses films, Boston Sud pour "Will hunting", Dorchester pour "Gone baby gone" et Charlestown pour celui-ci.<br />Côté originalité, le scénario n'a pas vraiment tapé dans l'oeil. Une histoire de gangsters braqueurs de banque, on a déjà vu cela pas mal de fois!<br />Mais pourtant, le suspense et l'accroche sont omniprésents et font adhérer le spectateur à cette histoire dramatique mais largement romancée. L'idée d'avoir inséré une histoire d'amour dans un scénario à la "Heat" relevait également du défi, ce que le réalisateur a relevé haut la main ne tombant pas dans l'épouvantable cliché du happy-end ou dans la niaiserie.<br />Cependant, on pourrait tout de même faire la fine bouche concernant la relation de fond entre les quatre acolytes qui nous font penser à d'innombrables longs métrages sur les milieux mafieux où l'un des hommes de main se rebelle après une léthargie d'une vingtaine d'années et devient tout à coup un homme bon et respectable.<br /><br />lui-même, nous propose une prestation dont on en a l'habitude, c'est à dire une présence accrue à l'écran et un charisme naturel qui servent tout deux sa facette de dramaturge. Une prestation propre et soignée sans être transcendante. A ses côtés, on retrouve l'excellent qui nous avait plus Côté casting, Ben Affleck a su ramener du beau monde. Non pas des stars mais des acteurs en formes, capables de donner un rendu magnifique à une production. Tout d'abord, Ben AffleckJeremy Rennerqu'étonné dans "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/10/demineurs-de-kathryn-bigelow-sortie-le.html">Démineurs</a>". Il joue un rôle de monsieur muscle sans craintes et quasiment sans cervelle qu'il incarne de manière magistrale et comme peu de gens ont pu le faire auparavant. Sachant aisément passer de l'ironie à l'inquiétude ou à la violence, il donne à son personnage une dimension inquiétante qui donne un poids au film.<br />Enfin, on doit citer la présence de la britannique Rebecca Hall. L'actrice dont on se souvenait d'être de l'aventure de "Vicky Cristina Barcelona" ne possède actuellement qu'un léger palmarès. Hélas, ce manque d'expérience se sent à certains moments provoquant irrémédiablement le décalage avec ses collègues de plateau. Même si sa prestation est dans l'ensemble correcte, elle souffre de quelques carences de rythme mais rien d'inquiétant.<br /><br />En résumé, ce film s'inscrit sur les hauteurs du tableau de chasse de Ben Affleck. Son scénario est bien ficelé mais déteint Boston une nouvelle fois. Espérons que pour son prochain film, Ben quitte enfin la Nouvelle-Angleterre.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : La caméra tourne bien. Les scènes d'action sont admirablement bien filmées et sont agrémentées d'une excellente bande sonore.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif </span>: L'idée du bon et du mauvais fils (Ben Affleck et Jeremy Renner) n'impressionne plus au cinéma.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : ***<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/FMfVh1H6Q3U?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/FMfVh1H6Q3U?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-6918062080547263442010-10-05T08:57:00.001+02:002010-10-05T10:01:05.220+02:00Wall Street : l'argent ne dort jamais (d'Oliver Stone) sortie le 29 septembre 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhftz2Jj58A6aHcKxsAZrPCQlrJ-u6h6yuVgSoWShxLrkHkhJttlS968zoKgKDlrNZ1ekEX063MFUmrJ-Qj75vIOciYmfaGks0V5FfKt9J93VTHFc9Ihw2mJicnTCDrqtI0H4djjNeMmTU/s1600/457_9_17441_27405.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 227px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhftz2Jj58A6aHcKxsAZrPCQlrJ-u6h6yuVgSoWShxLrkHkhJttlS968zoKgKDlrNZ1ekEX063MFUmrJ-Qj75vIOciYmfaGks0V5FfKt9J93VTHFc9Ihw2mJicnTCDrqtI0H4djjNeMmTU/s320/457_9_17441_27405.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524467278797999346" border="0" /></a><br />Titre original : <span style="font-style: italic;">Wall Street : Money never sleeps</span><br /><br />Genre : Drame, Suspense<br /><br />Avec Shia LaBeouf, Charlie Sheen, Michael Douglas, Carey Mulligan, Susan Sarandon, Josh Brolin<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Jacob (Shia LaBeouf) travaille pour une société de Wall Street, Keller Zabel. Celle-ci se fait cependant malmener et est menée à être vendue suite à une spéculation financière plus que douteuse lors du krach boursier de 2008. Son patron se suicide et Jacob décide de se rapprocher de son beau-père, Gordon Gekko (Michael Douglas), afin de venger son patron qu'il considérait comme son père. Mais si Gordon Gekko est un as de la finance, il est également un as de la manipulation.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Voici venu le retour d'Oliver Stone, le réalisateur anarchiste voire communiste qui a su révolutionner les esprits après avoir servi au Viet-Nam. C'est à lui qu'on doit de nombreux films cultes comme "Platoon", "JFK" ou encore "L'enfer du dimanche". L'ensemble de sa carrière fut donc tournée essentiellement vers la critique de l'état américain et du capitalisme, comme ici encore.<br /><br />L'histoire est complexe et s'installe dans la mouvance du premier opus sorti vingt ans auparavant et qui allait inspirer de nombreux esprits étudiants afin de se lancer dans le monde impitoyable de la finance. Ce monde impitoyable est évidemment le sujet et le fil rouge du film comme son titre le fait remarquer.<br />Mais pourtant, si le premier film avait su trouver son public, celui-ci souffre beaucoup plus d'un désintéressement général. En effet, Oliver Stone a voulu reconstituer la crise connue en 2008 à travers les hautes sphères de la finance. Mais ce choix implique un prérequis de taille, celui de connaître un minimum la bourse et le monde de la finance, sinon il est inutile de vous rendre dans les salles obscures, vous ne comprendrez rien ou presque.<br />Et ce presque n'est autre que l'histoire d'amour (et de haine) entre Gordon Gekko et sa fille ainsi qu'entre elle et Jacob. Une relation triangulaire qui s'accapare souvent l'histoire et qui masque l'intérêt réel de ce film, car cette relation n'a que peu d'intérêt et semble parfois insensée.<br /><br />Côté acteurs, Oliver Stone a, bien évidemment, été rechercher le talentueux Michael Douglas. L'homme se plaît sur les plateaux de tournage et ça se sent comme à chacun de ses passages. Il est posé, expérimenté, doué mais semble à certains moments blasé. Il donne ici l'impression de laisser tout doucement la place aux jeunes dans le monde du cinéma. Un retrait fictif qu'on aimerait ne pas voir se concrétiser. On a ensuite le jeune Shia Labeouf qui nous ressert ce qu'il fait de mieux, la comédie dramatique. L'acteur ne fait encore que débuter à l'écran mais possède déjà de beaux atouts qui rendent vie aux personnages qu'il incarne. Le Sam Witwicky de "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/06/transformers-2-de-michael-bay-sortie-24.html">Transformers</a>" nous signe une belle prestation même si elle semble quelques fois timorée.<br />Enfin, il faut souligner la présence scénique intéressante de Carey Mulligan et l'apparition amusante bien que peu utile de Charlie Sheen (co-héros du premier film).<br /><br />En résumé, un film peu convaincant scénaristiquement car trop brouillon, trop compliqué et trop calqué sur le premier opus mais un rien captivant tout de même.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Le choix des acteurs est parfait.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : De nombreux raccourcis théoriques perdent le spectateur dans les méandres de la bourse.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : **<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/CubwfzVXDIo?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/CubwfzVXDIo?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-30825370276650824822010-09-22T09:14:00.005+02:002010-09-22T16:44:48.340+02:00Le bruit des glaçons (de Bertrand Blier) sortie le 25 août 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-D03-ErtSnmv1A9Y1HNs8lLWmK9a8FxHi1JioYgDXl5PNVvbxmG5Jr3uMik1et5JbFkPYAXdaMQpAlqP-E66eqq3tTCmnDfb5fQLMLpgv5xDBv-tC3XR2ByfWh0CUJQRinh8Mc80faiA/s1600/457_9_8847_26223.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-D03-ErtSnmv1A9Y1HNs8lLWmK9a8FxHi1JioYgDXl5PNVvbxmG5Jr3uMik1et5JbFkPYAXdaMQpAlqP-E66eqq3tTCmnDfb5fQLMLpgv5xDBv-tC3XR2ByfWh0CUJQRinh8Mc80faiA/s320/457_9_8847_26223.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519748011188207682" border="0" /></a><br />Genre : Drame<br /><br />Avec Jean Dujardin, Albert Dupontel, Anne Alvaro, Myriam Boyer, Audrey Dana, Christa Theret<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Charles Faulque (Jean Dujardin) est écrivain. Malgré son succès, la vie ne lui plaît guère et l'alcoolisme devient vite sa seule échappatoire. Un jour, un homme (Albert Dupontel) se présentant comme son cancer frappe à sa porte.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Bertrand Blier est connu pour ses films anticonformistes comme "Les valseuses" ou "Buffet froid". Si l'homme a toujours été en marge du cinéma contemporain, c'est surtout par la plume qu'il s'est distingué et parfois fait conspué. Non seulement il signe les scénarii mais tient également la caméra, de multiples talents qui se confondent parfois avec l'absurde et l'irréel, comme c'est le cas dans ce nouveau long métrage.<br /><br />La trame de l'histoire semblait pourtant tenir ses promesses, un homme accablé par le fléau de l'alcoolisme et attristé par une vie monotone et ennuyeuse depuis le départ de sa femme se voit annoncer sa mort par un autre homme jouant son cancer. Une histoire qui auraient pu être tournée à la dérision tout en étant triste (vu le casting) mais qui en fait se pose en une série de monologues glauques et quelques fois inutiles où la lourdeur des textes et la pauvreté sonore s'entremêlent pour nous offrir un récit indigeste à défaut d'être émouvant. Car hormis une histoire loufoque, le réalisateur nous a fait ingurgiter un interdit du cinéma, le regard vers la caméra. En effet, tous les acteurs narrent leurs exploits ou leurs peines passées face à la caméra en se détachant tout à coup de leurs prestations plus que théâtrales ce qui vous perd irrémédiablement dans les méandres de l'incompréhensible. Maintenant, cette technique peu utilisée au cinéma est déjà apparue dans d'autres productions mais pour en retirer une leçon moralisatrice ce qui, ici, manque cruellement.<br />En outre, le scénario aurait pu se contenter d'un combat physique et psychologique entre l'écrivain et son cancer mais le scénariste a cru bon et intelligent d'insérer d'autres histoires dans l'histoire afin de nourrir son roman qui s'apparente au final à une vache anorexique.<br /><br />Pour incarner les personnages de ce spectacle, monsieur Blier a fait appel à Jean Dujardin et Albert Dupontel. Si le choix de ces deux acteurs ne surprend pas et ne déçoit pas tant leurs jeux sont fournis et leurs charismes peuvent aisément occulter les manquements du film, le choix des autres acteurs est nettement moins jouissif. Anne Alvaro a souvent été qualifiée d'excellente comédienne par la critique spécialisée mais ici, en servante insipide, elle offre une prestation étriquée. Vu son rôle, on aurait du faire appel à une personne d'un autre âge et physiquement plus avantageuse car même si la femme n'est pas mauvaise, elle ne fait pas croire au spectateur le message qu'elle souhaite faire passer, ça sonne faux.<br />Mais l'erreur de casting ne s'arrête pas là. Christa Theret et Emile Berling sont également à épingler. La première pour son rôle de russe ne parlant soi-disant pas français qui s'avère au final être une digne descendante de Molière et le second pour sa locution agaçante.<br /><br />En résumé, l'affiche nous promettait un film mortel et effectivement, on s'y ennuie mortellement.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Le duo d'acteurs Albert Dupontel - Jean Dujardin.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Une histoire de fond mal exploitée où, par exemple, l'alcool aurait pu être fustigé mais il n'en est rien.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : *<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/iKNQsm_uR1M?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/iKNQsm_uR1M?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-50275246170747065892010-09-14T14:32:00.008+02:002010-09-16T13:52:10.918+02:00Piranha (d'Alexandre Aja) sortie le 1er septembre 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjn1vgHS3U5XxUKw_wwfjnQ68GUMPspTtGQOhm8EfGJpZob7RURMksq28E7KXii9Uyv_LRYkw0ThouJxm5YPcKp052Z8bAKPbgBPN0-mQTylfLtCDEsE4q82GJ16nX5yOXtJJLMR0kkaE/s1600/Piranha_3d_poster.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 214px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjn1vgHS3U5XxUKw_wwfjnQ68GUMPspTtGQOhm8EfGJpZob7RURMksq28E7KXii9Uyv_LRYkw0ThouJxm5YPcKp052Z8bAKPbgBPN0-mQTylfLtCDEsE4q82GJ16nX5yOXtJJLMR0kkaE/s320/Piranha_3d_poster.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5517475915795706802" border="0" /></a><br />Genre : Horreur, Gore<br /><br />Avec Elisabeth Shue, Ving Rhames, Jerry O'Connell, Steven R. McQueen, Adam Scott, Kelly Brook<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Lake Victoria est une petite ville tranquille de l'Arizona où se situe une étendue d'eau du même nom. C'est pourtant dans cette ville que va se dérouler le célèbre "Springbreak" auquel quelques milliers d'étudiants vont participer. Mais peu de temps avant le début de cette grande fête printanière, un léger séisme secoue la région, libérant par la même occasion une étrange espèce cachée dans un lac souterrain.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique :<br /><br /><span style="font-weight: bold;"></span></span>Fils du réalisateur Alexandre Arcady, Alexandre Aja s'est pourtant dirigé vers un tout autre genre que son père depuis le film "Haute tension" qu'il a réalisé en 2003. C'est en effet depuis ce film que le jeune trentenaire a tracé sa voie dans le décor cinématographique américain et même mondial. Si "La colline a des yeux" n'était pas son chef-d'oeuvre, "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/07/mirrors-de-alexandre-aja-sortie-le-10.html">Mirrors</a>" avait littéralement scotché le spectateur avide de peur et d'angoisse. C'est donc avec peu d'expérience qu'Alex nous sert ce long métrage qu'il qualifie lui-même de film de série B.<br /><br />Effectivement, après les quelques premiers nachos engloutis, on assiste à un délire cinématographique d'adolescent dont les "teens" américains raffolent. L'histoire n'a rien de bien particulier ni même d'original car le seul but avoué du film est de présenter le sexe et le gore sous tout leurs angles. L'histoire se divise facilement en deux, trois quarts d'heure de sexe et trois quarts d'heure de sang. La première partie du film nous présente les atouts incontournables des orgies estudiantines américaines lors du fameux "Springbreak" où se côtoient stars du porno et étudiants bodybuildés ou siliconés, un sérieux moment de révision anatomique. La seconde partie parle uniquement de l'attaque de piranhas préhistoriques bien décidés à assouvir leur voracité. Vous mettez le tout ensemble et cela donne un film d'une heure et demi où on rit de l'absurdité des images et des situations. Ce film est donc axé sur un schéma que l'on connaît depuis le dégoûtant "Hostel" d'Eli Roth qui nous avait produit également un script érotico-saguinaire (Eli Roth que l'on retrouve furtivement dans le film).<br /><br />Les acteurs sont pour la plupart inconnus du grand public. On a dans le rôle principal le jeune Steven McQueen venu tout droit des séries télévisées et bien décidé à lancer sa carrière. Si ce dernier est le petit-fils de Steve McQueen, ce n'est pas pour autant qu'il est arrivé là par hasard car du talent, il en a. Le seul défaut qu'il peut faire transparaître est son manque de repères, on le sent mal à l'aise face à la caméra, mais ça devrait s'améliorer. A revoir.<br />A ses côtés, entre les bimbos écervelées, on a fait appel à Jerry O'Connell. Tout le monde connaît de vue cet acteur mais personne ne sait dans quel film il a joué. Normal, étant donné que l'homme n'a que peu percé et est souvent apparu au second plan. Ici, il donne ce qu'il a de mieux et se fond bien dans l'esprit déjanté du film. Il est juste et exagère son rôle, ce qui est utile pour une fois. Enfin, il faut noter l'excellente prestation d'Elisabeth Shue. La belle Jennifer Parker de "Retour vers le futur" nous offre un caviar scénique rendant le seul rôle sérieux intéressant. Il est à signaler, en outre, qu'un autre monument de la trilogie de Robert Zemeckis est présent au casting, il s'agit de Christopher Lloyd alias le docteur Emmett Brown.<br /><br />En résumé, ce film est un Mad Movie comme Alexandre Aja l'a affirmé, le public n'est donc pas trompé.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Le résultat est fidèle à ce qui était annoncé, 300 000 litres d'hémoglobines et 800 litres de silicone.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif </span>: La 3D fut bidouillée sur la pellicule originale en studio et il faut bien dire qu'elle déçoit allègrement.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : *<br /><span style="font-weight: bold;"></span><br /><br /><object width="400" height="250"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/56KgXiHCrlc?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/56KgXiHCrlc?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="400" height="250"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-47940374897739567932010-09-07T15:10:00.006+02:002010-09-08T16:48:44.555+02:00600 kilos d'or pur (d'Eric Besnard) sortie le 25 août 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg10NnznTMc8NW9rRTh6WYW1hhw8vRgr68XIezaJPs9wDYtpTjCp_jU8u6ltilWCyvi6doOo-4WWyhxJxVQcza4klbUdDDt__FeIhYtO5SBKbUvppEh2JvikEV6b7uIjWUW3TcNAN7YQq8/s1600/457_9_19321_26215.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg10NnznTMc8NW9rRTh6WYW1hhw8vRgr68XIezaJPs9wDYtpTjCp_jU8u6ltilWCyvi6doOo-4WWyhxJxVQcza4klbUdDDt__FeIhYtO5SBKbUvppEh2JvikEV6b7uIjWUW3TcNAN7YQq8/s320/457_9_19321_26215.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5514554312663248466" border="0" /></a><br />Genre : Aventure<br /><br />Avec Clovis Cornillac, Audrey Dana, Patrick Chesnais, Claudio Santamaria, Bruno Solo, Eriq Ebouaney<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Virgil (Clovis Cornillac) est un homme solitaire et peu scrupuleux, capable de tout pour se faire peur ou se faire de l'argent. Il décide de réaliser un dernier gros coup avant de se ranger, voler les réserves d'une mine d'or en plein milieu de la jungle guyanaise. Accompagné de quatre autres pourvoyeurs d'argent, l'hélicoptère de ceux-ci s'écrase à une soixantaine de kilomètres de la frontière brésilienne, leur but ultime. Sans moyen de transport et recherchés par les exploitants de la mine, l'or va très vite devenir pour eux un lourd fardeau.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Si Eric Besnard est connu, c'est avant tout comme maître de la plume. En effet, l'homme s'est plus souvent distingué dans l'ombre comme scénariste ou dialoguiste pour des films comme "Cash" (qu'il a également réalisé), "Le nouveau protocole" ou encore "L'antidote", des bons petits films à regarder un soir d'hiver près de la cheminée.<br />Ici, c'est dans un registre un peu similaire qu'il nous revient avec un mix de comédie (faiblement présente) et d'aventure dramatique.<br /><br />L'histoire se passe en Guyane et nous montre un aspect peu luisant du territoire français en s'axant sur le trafic d'or à la frontière brésilienne. Dure réalité pourtant bien actuelle, cette ruée vers l'or des "Garimpeiros" brésilien et surinamais (des clandestins) est au coeur même de la destruction de la forêt amazonienne et est la cause d'un empoisonnement au mercure des populations indigènes (sujet non abordé dans le film). C'est un sujet sensible et intéressant qui méritait d'être attaqué par les grandes productions.<br />Le décor mis en place, il ne fallait plus qu'une histoire romancée pour mettre tout cela sur nos écrans et là, le réalisateur a su tirer son épingle du jeu avec une brochette d'acteur franco-français qui laissaient pourtant présager un fiasco plus qu'annoncé.<br />L'histoire s'axe donc autour de vrai-faux bandits métropolitains qui volent avec une facilité un peu déconcertante une haute multinationale peu scrupuleuse. Cette idée, bien qu'elle soit déjà passée par la tête d'innombrables réalisateurs auparavant, reste ludique pour autant que la suite soit digne d'intérêt. Et encore une fois, on s'accroche vite à la sympathie des personnages et on a envie de les aider dans leur péripétie, un point en plus dû largement à un casting plus ou moins réussi.<br /><br />Clovis Cornillac fait figure de proue dans ce film et mène la pirogue tout au long du film jusqu'à son épilogue. L'acteur est omniprésent ces dernières années dans le paysage cinématographique français et nous parait dans ce film en pleine possession de ses moyens. En effet, il est utile à l'histoire et est sans aucun doute l'homme le plus crédible dans son rôle avec Claudio Santamaria, lui aussi excellent. Un rôle à contre-courant avec celui qu'il nous avait offert dans "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2010/06/lamour-cest-mieux-deux-de-dominique.html">L'amour c'est mieux à deux</a>". A ses côtés et pour lui servir d'épaule féminine, on a fait appel à Audrey Dana. L'actrice nous propose un jeu contrasté entre un aspect dramatique époustouflant et un aspect aventurier plus critiquable. Un rôle qui ne lui sied pas vraiment mais rien de trop dérangeant non plus. Enfin, il faut citer la présence de Bruno Solo qui nous présente un bien triste spectacle mais a cependant le mérite d'avoir accepté le rôle du souffre douleur et du gros boulet.<br /><br />En résumé, ce film ne révolutionne pas le genre, n'évite pas les clichés de la course-poursuite mais évite la lassitude du spectateur.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Le film ne comporte que peu de moment d'égarement et avance donc à grande allure.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Les populations amazoniennes n'avaient rien à faire là-dedans. Les rares passages où ils sont présents discréditent l'originalité du film.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : **<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/1jnRQ8RDQ-c?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/1jnRQ8RDQ-c?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-59741921333731619142010-09-01T12:58:00.000+02:002010-09-01T13:46:44.077+02:00L'apprenti sorcier (de Jon Turteltaub) sortie le 11 août 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6CaRY9yOpTKfJ3FZfFa_2CWl0WGuz1SKSWvfAIiOSm38tNDYqlqOn9fTTDaKHHqhE9lbuPA82Ot-oKyiFDiVZgG3qqi49dWrWkMXVmNGj5oBqjj3PLNj1uvUGiBIHNXYJOqHe79uZzGk/s1600/457_9_17395_26199.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6CaRY9yOpTKfJ3FZfFa_2CWl0WGuz1SKSWvfAIiOSm38tNDYqlqOn9fTTDaKHHqhE9lbuPA82Ot-oKyiFDiVZgG3qqi49dWrWkMXVmNGj5oBqjj3PLNj1uvUGiBIHNXYJOqHe79uZzGk/s320/457_9_17395_26199.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5511908521695053858" border="0" /></a><br />Titre original : <i>The Sorcerer's Apprentice<br /><br /></i>Genre : Fantastique<br /><br />Avec Nicolas Cage, Jay Baruchel, Alfred Molina, Alice Krige, Teresa Palmer, Toby Kebbell<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />au VIIIème siècle, Merlin et ses élèves défient lors d'une bataille la fée Morgane (Alice Krige). A l'issue de ce combat, Merlin est tué et Morgane emprisonnée dans une poupée gigogne. Bien décidé à mettre une fin à tout cela, Balthazar (Nicolas Cage) traverse les époques afin de rencontrer le "premier merlinien" qui pourra tuer la méchante fée.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Revoici Jon Turteltaub, l'incontournable réalisateur américain qui nous avait gratifié dans les années 90 de films moyens mais restés pourtant cultes. En effet, "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/08/rasta-rockett-de-jon-turtletaub-sortie.html">Rasta Rocket</a>", "Ninja Kids" ou "L'amour à tout prix" n'étaient pas des chefs d'oeuvres du septième art mais avaient su marquer leur époque et toute une génération. Passé le cap du troisième millénaire, il nous était revenu plus timidement avec la saga des "Benjamin Gates", sorte d'Indiana Jones des temps modernes.<br />C'est donc accompagné de son fidèle Nicolas Cage que le réalisateur s'attaque à ce nouvel opus de Disney dont le titre ne nous était pas inconnu étant donné qu'il s'agissait d'un classique du monde fantastique mais aussi d'une icône de la réalisation de Walt dans Fantasia.<br /><br />L'histoire est, comme son nom l'indique bien, une histoire d'apprenti sorcier. En gros, il faut donc s'attendre à un jeune garçon en mal identitaire qui se voit conférer des pouvoirs qu'il ne peut contrôler sans l'aide d'un mentor expérimenté mais bien moins puissant que lui en fait. Et, comme dirait Christoph Waltz, bingo !!!!<br />Vous l'aurez donc compris, ce scénario n'a rien d'original mais là où réside tout l'intérêt du film, ce sont les effets spéciaux qui sont plus qu'admirables. En effet, le moment où Dave nous fait revivre la scène de Fantasia où Mickey crée un fiasco en voulant nettoyer une pièce est criante de vérité, les balais donnant un rendu absolument remarquable.<br />Cependant, si les effets spéciaux sont intéressants, il n'en demeure pas moins que le film repose sur un scénario frileux où le scénariste a voulu confronter fantastique et comédie. En effet, les deux "anciens" magiciens incarnent la magie et la sorcellerie de manière sérieuse tandis que les deux "jeunes" sorciers sont vraiment des Mister Bean du grimoire. Un contraste dérangeant.<br /><br />Pour incarner le grand magicien qui doit assurer la victoire de Merlin, Jon a fait appel à son poulain et néanmoins bon acteur, Nicolas Cage. L'homme aime les scénario du genre et revient vers le plus jeune public après s'être concentré sur des films plus adultes comme "Predictions" ou encore "Bad lieutenant". Nicolas Cage déploie ici toute son expérience et sa maturité qui font assurément de lui la clé de voûte de l'histoire, celle qui évite une note déplorable. A ses côtés et plus précisément comme disciple, on a mis un apprenti acteur en la personne de Jay Baruchel. Le canadien semble bien dans son personnage et pourtant on peut aisément le critiquer. Si son physique peut sembler ingrat on remarque vite qu'il en joue à chaque film, et ici comme dans "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2010/07/trop-belle-de-jim-field-smith-sortie-le.html">Trop belle</a>" il réitère le rôle du pauvre malchanceux qui finalement arrivera à séduire la belle. On accepte ça lorsque l'idée du film s'approche d'un "American Pie" mais pas lorsque celui-ci traite de magie ou de sorcellerie. Une prestation stéréotypée et inutile. Enfin, soulignons la prestation de l'australienne Teresa Palmer qui apporte un vent de légèreté dans l'action discontinue. A revoir.<br /><br />En résumé, "l'apprenti sorcier" surprend par ses effets spéciaux et ses scènes d'actions réussies mais se perd dans un imbroglio scénaristique où se mêlent humour, fantastique et amour pour notre plus grand désespoir.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Le film ne comporte que peu de pause et évite donc la lassitude.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif </span>: La superposition de plusieurs histoires (quelques fois inutiles) donnent un rendu un peu brouillon.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note </span>: **<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/b7b_mVBFckc?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/b7b_mVBFckc?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-46902645905068769102010-08-24T15:00:00.007+02:002010-08-25T14:48:26.356+02:00Expendables : Unité Spéciale (de Sylvester Stalone) sortie le 18 août 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4xn5V_fVzS9WD6oOVOCq9MIyg5CKYsdu9BcCxMXiRW7urXsTWFd7XB4bxBWmK8WT9Dg0K0pLUVe5UfukT12yDWHyNbM3jeR14_pFggUFZlgLJz3FqzTIHy-vPwLZwa7hizqccfzRukdc/s1600/457_9_17427_26586.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 224px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4xn5V_fVzS9WD6oOVOCq9MIyg5CKYsdu9BcCxMXiRW7urXsTWFd7XB4bxBWmK8WT9Dg0K0pLUVe5UfukT12yDWHyNbM3jeR14_pFggUFZlgLJz3FqzTIHy-vPwLZwa7hizqccfzRukdc/s320/457_9_17427_26586.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5509327669249767890" border="0" /></a><br />Titre original : <i>The Expendables<br /><br /></i>Genre : Action<br /><br />Avec Sylvester Stalone, Jet Li, Jason Statham, Dolph Lundgren, Randy Couture, Eric Roberts, Mickey Rourke<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Un petit groupe de mercenaires indépendants voyagent à travers le monde afin de libérer des peuples opprimés ou des otages. Extrêmement bien entraînés et lourdement armés, ceux-ci se voient confier une nouvelle mission : libérer une petite île des Caraïbes du joug d'un général corrompu par l'argent de la drogue.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Sylvester Stalone n'en est pas à son tout premier film en tant que réalisateur. Il nous avait déjà gratifié ces dernières années de films d'action comme "Rocky Balboa" ou encore "John Rambo" qui étaient déjà des valeurs sûres du cinéma écervelé d'outre-atlantique depuis quelques décennies. Ici, il nous revient avec un film dans la même lignée que Rambo mais cette fois, John n'est plus seul pour sauver le monde (âge faisant peut-être).<br /><br />Le réalisateur nous l'avait promis bien avant sa sortie, ce film n'est pas une version musclée de Candy mais bien un film boosté à la nitroglycérine où se retrouve tous les gros bras d'Hollywood. En résumé, "Ça va péter mon colonel !".<br />Mais hélas, ça pète peut-être mais pas d'originalité. L'histoire n'a en effet rien de nouveau, une bande de mercenaires se trimballe sur le globe afin de régler le compte à quiconque ne respecte pas les lois tels Robin des bois et ses joyeux compagnons.<br />De scènes en scènes, le spectateur se rend compte de toute l'absurdité des personnages et de l'incohérence de certaines cascades le renvoyant directement dans les années 70-80 où le cinéma d'action belliqueuse faisait les beaux jours des sociétés de production avec pourtant, une réalisation plus que douteuse.<br />Dans ce long métrage, les combats sont exagérés tout comme les explosions, peu de dialogues sont dignes d'intérêt, la configuration spacio-temporelle ressemble étrangement à celle d'un jeu vidéo ("Boiling Point" ou "Farcry" par exemple) et enfin, la bande sonore est des plus pitoyables pourtant réalisée par un habitué du genre, Brian Tyler ("Fast and Furious", "Aliens vs Predators").<br /><br />Et côté acteurs, c'est pas beaucoup mieux. Le casting avait pourtant matière à faire rêver les amateurs d'arts martiaux mais trop d'étoiles tuent la star et on assiste à un imbroglio théâtral où chacun pense à s'accaparer le titre du meilleur Mr Muscle.<br />Sylvester Stalone est le premier de ceux-ci. Il ne déçoit pourtant pas car on le connaît et on savait ce qu'il avait à nous offrir. Un rôle à sa mesure puisqu'il en a lui-même taillé le costume. Pour lui servir de valet, il a fait appel à Jason Statham. Le londonien est assurément le meilleur acteur sur le plateau rendant un semblant de crédibilité à l'histoire. Il insuffle ici toute son expérience.<br />Enfin, il faut souligner l'appréciable retour sur le devant de la scène de Mickey Rourke. Malgré son repos, l'acteur n'a rien perdu de son jeu de scène et de son charisme.<br />En outre, il est utile de se rendre compte que les autres acteurs n'apportent rien ou presque à cet opus si ce n'est leurs bras. Certains même, comme David Zayas, ne semblant jamais avoir eu de cours d'expression scénique dans leur vie, leurs talents inexistants ne rattrapant pas cette carence.<br /><br />En résumé, un film qui vous renvoie dans les années "Rambo" ou "Predator" où la morale ne faisait pas frémir.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif </span>: Le fait d'avoir su réunir plusieurs grands noms du cinéma des années 90.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Le scénario et les effets spéciaux sont largement dépassés.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : *<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/IhDmmIHOf80?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/IhDmmIHOf80?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-50136236634399957602010-08-19T14:38:00.004+02:002010-08-19T17:00:29.583+02:00Salt (de Phillip Noyce) sortie le 23 juillet 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2lXRuILfj6KWlMaj9NH_kYvUtzdQCGisvv1rMobZ1mnQ2HQMH7d5W5dZsCeymWJSH_XiPZEhFop2dZrXDDJfVGi9i-STuQ-4XUAP0i4HtElErxapCE9hoJc9s_VQw1JVz36JYWpaPRic/s1600/457_9_17405_26147.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2lXRuILfj6KWlMaj9NH_kYvUtzdQCGisvv1rMobZ1mnQ2HQMH7d5W5dZsCeymWJSH_XiPZEhFop2dZrXDDJfVGi9i-STuQ-4XUAP0i4HtElErxapCE9hoJc9s_VQw1JVz36JYWpaPRic/s320/457_9_17405_26147.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5507133443465043074" border="0" /></a><br />Genre : Action, Espionnage<br /><br />Avec Angelina Jolie, Liev Schreiber, Chiwetel Ejifor, Daniel Olbrychski, August Diehl<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Evelyn Salt (Angelina Jolie) est un agent de la CIA. Lors d'un interrogatoire, un homme russe la décrit comme étant une espionne russe formée il y des années auparavant sous le régime soviétique et dont le but est de déstabiliser les Etats-Unis en agissant au sein même de ce pays.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Ce film sonne comme le retour sur l'avant-scène d'un des réalisateurs les plus populaires des années 90. C'est à lui que l'on doit des films plus que visionnés et adulés comme "Bone Collector", "Jeux de guerre" ou encore "Le Saint". Ce dernier se rapproche d'ailleurs fort bien de ce nouveau film avec pour décor l'espionnage et pour ennemi l'éternelle Union Soviétique.<br /><br />Le réalisateur est loin de sa forme olympique dans cet opus même si beaucoup d'aspects y sont intéressants. L'idée d'un double jeu plaît réellement et amène une nouveauté dans la lassitude qu'a installé l'espionnage dans le cinéma depuis la guerre froide. En effet, on ne compte plus les films ou les séries consacrés à cette forme de guerre cachée qui firent assurément les beaux jours des studios hollywoodiens.<br />Ce qui plaît également ici c'est l'aspect féminin de l'espion principal qui, non seulement, offre au cinéma d'action un nouvel élan d'émancipation du machisme mais lui donne aussi une dimension plus douce et romantique (fini le tombeur célibataire à la James Bond).<br />Ce qui plaît moins c'est le stéréotype du méchant soviet et du gentil yankee. Malgré le fait que les scénaristes américains ou anglo-saxons ont (assez récemment) braqué leurs projecteurs sur les musulmans plutôt que sur les communistes, l'ancien bloc de l'Est reste la cible préférée du cinéma américain et parfois, ça lasse. Par ironie, on pourrait considérer que la guerre froide et le McCarthysme ont été deux expériences des plus lucratives pour le pays de l'oncle Sam.<br />En outre, on regrettera aussi la présence de scènes de cascades plus que douteuses dont seul Spiderman a le secret.<br />Cependant, tout n'y est pas mauvais loin de là car le suspense y est plus que présent et l'intrigue est nouée efficacement pour semer le doute dans l'esprit du spectateur du début à la fin.<br /><br />Côté casting, le réalisateur n'a pas fait appel à du très lourd mais plutôt à du déjà-vu. La première palme du déjà-vu est à décerner à Angelina Jolie. L'actrice nous ressert ici un medley de ses plus belles cascades et de ses plus beaux combats vus dans "Tomb Raider" et qui défient littéralement les lois de l'apesanteur. On peut cependant signaler qu'elle n'a pas fait de fausses notes. La seconde palme sera offerte à Liev Schreiber pour sa prestation un rien plus intellectuelle que dans "Wolverine". L'acteur d'origine russe ne déçoit pas mais ne surprend pas non plus. Enfin, le seul à véritablement remonter la barre n'est autre que Chiwetel Ejiofor. L'acteur rend une copie juste tant ses émotions ne transparaissent pas, qualité indispensable pour jouer son rôle.<br /><br />En résumé, ce nouveau film a bien des atouts pour plaire (rythme, originalité, intrigue) mais pêche un peu dans les stéréotypes du genre.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : La double identité du personnage crée un solide fil rouge qu'il est agréable de démêler.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif </span>: Le réalisateur a voulu trop en faire en rajoutant des couches à un mille-feuilles déjà bien consistant.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : **<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/ap3PL9gyYG0?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/ap3PL9gyYG0?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-22180703020034640642010-08-17T12:03:00.001+02:002010-08-17T14:14:40.052+02:00Inception (de Christopher Nolan) sortie le 21 juillet 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiTmlF_0QYHUlJb1WMKlKGgKPwAZOO39ItEkl6fK84wYJgKoIkp2QLkMvgOvQAo8zknJ7H_nkHxi4P8Q0XuDnDIv7tdHzpMGfNq8oNt-UvIOzzZ8bA1-m9kxocQjUYvs07P0uMlAjKrb0/s1600/457_9_19043_25506.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 216px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiTmlF_0QYHUlJb1WMKlKGgKPwAZOO39ItEkl6fK84wYJgKoIkp2QLkMvgOvQAo8zknJ7H_nkHxi4P8Q0XuDnDIv7tdHzpMGfNq8oNt-UvIOzzZ8bA1-m9kxocQjUYvs07P0uMlAjKrb0/s320/457_9_19043_25506.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5506349550917552194" border="0" /></a><br />Genre : Science-fiction, Thriller<br /><br />Avec Leonardo DiCaprio, Ellen Page, Cillian Murphy, Ken Watanabe, Joseph Gordon-Levitt<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Dominique Cobb (Leonardo DiCaprio) est un "extracteur", un homme qui s'introduit dans les rêves des gens afin de leur soutirer des informations importantes. Un jour, Saito (Ken Watanabe) lui fait une demande bien particulière, tenter une "inception" autrement dit, installer une idée dans l'esprit de quelqu'un. Malgré qu'il soit expert en matière d'extraction, Dom se méfie de ce chemin inverse qu'il a déjà pratiqué une fois auparavant.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Décidément, Christopher Nolan nous étonnera toujours. Après les succès de "Memento" et "Insomnia", il nous avait servi sur un plateau d'argent la renaissance de la saga Batman avec "Batman Begins" et "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/08/dark-knight-le-chevalier-noir-de.html">The Dark Knight</a>". Ici, c'est dans un tout autre registre qu'il nous revient avec un film plus complexe que la théorie de l'évolution elle-même.<br /><br />L'histoire fut écrite par le réalisateur en personne et ça se sent. En effet, ce récit est taillé pour le cinéma tant l'aspect visuel y est très important, ne fut-ce que pour la compréhension. C'est justement là toute la force de cet opus. Si vous souhaitez passer un agréablement moment au cinéma en compagnie de personnes aussi réceptives et attentives que vous, alors nul doute que ce film est fait pour vous.<br /><br />Au début, on ne comprend rien à l'instar du précédent film de Leonardo, "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2010/03/shutter-island-de-martin-scorsese.html">Shutter Island</a>", mais au fur et à mesure qu'avance l'histoire, le noeud se dénoue et laisse entrevoir l'ombre d'un excellent thriller.<br />Cette histoire est très originale. Le scénariste a su manier avec intelligence deux labyrinthes psychologiques, celui du personnage principal et celui de la victime tout en ne perdant pas le spectateur dans les limbes. Mais il ne faut pas s'effrayer devant tout cet imbroglio car si le psychologique est l'élément clé pour comprendre le récit, le film propose aussi des scènes d'action et des ralentis époustouflants qui sont la spécialité première du cinéma d'outre-atlantique.<br /><br />Côté acteurs, Christopher Nolan a été rechercher des talents en devenir et d'autres déjà confirmés. Leonardo DiCaprio est, bien entendu, la star du film. Son rôle vous rappellera sans doutes celui qu'il a incarné un an auparavant dans "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2010/03/shutter-island-de-martin-scorsese.html">Shutter Island</a>", le rôle d'un homme psychologiquement troublé par un événement tragique et en particulier par la mort de sa femme. Si le bellâtre californien ne nous a pas toujours convaincu dans sa jeunesse, il est à souligner que ces dernières prestations dans "Blood diamonds", "les infiltrés" ou encore "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2010/03/shutter-island-de-martin-scorsese.html">Shutter Island</a>" comme déjà cité, sont tout bonnement magnifiques, remplies de justesse et de maturité émotionnelle.<br />A ses côtés, on a fait appel à la française la plus tendance à L.A., Marion Cotillard. La belle brune signe ici une prestation timide mais correcte. On la sait capable du meilleur comme dans "La môme", film qui l'a propulsé au sommet et on ne s'inquiète donc pas trop de la voir faire ici une certaine figuration même si son rôle est plus qu'important. Enfin, on a également à l'affiche la toute jeune Ellen Page, véritable talent en devenir. Elle manque toujours de spontanéité et de véracité pour pouvoir incarner un rôle plus tortueux mais laisse entrevoir de bonnes choses comme une présence très charismatique ou encore un élan d'énergie qui donne un souffle utile à raviver quelques fois l'attention des spectateurs.<br /><br />En résumé, ce film possède toutes les qualités d'un bon film d'action et tous les atouts d'une histoire intelligemment construite.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Sans aucun doute l'originalité de l'histoire.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Une atmosphère parfois trop lourde et difficile à ingurgiter.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : ***<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/A7JpUIS7UCw?fs=1&hl=fr_FR&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/A7JpUIS7UCw?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-33082914858935555212010-08-10T12:58:00.004+02:002010-08-10T13:19:03.899+02:00Shrek 4, il était une fin (de Mike Mitchell) sortie le 30 juin 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilxI9mzwJhKZFIuUkCmH-EJaMyw_4dUat3tI_1pRIV_wOWxgLYRQ3TvSmAa9HfYxEtZoHi0efarUv0X55VqcldBKSODC6jmWA2NhOPPKp-Hs909Ej6ykhFTO6tzueQsFkeulluQB9TeNY/s1600/shrek4.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 229px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilxI9mzwJhKZFIuUkCmH-EJaMyw_4dUat3tI_1pRIV_wOWxgLYRQ3TvSmAa9HfYxEtZoHi0efarUv0X55VqcldBKSODC6jmWA2NhOPPKp-Hs909Ej6ykhFTO6tzueQsFkeulluQB9TeNY/s320/shrek4.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5503738502925085522" border="0" /></a><br />Titre original : <span style="font-style: italic;">Shrek forever after</span><br /><br />Genre : Animation<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Shrek vit une vie paisible dans un royaume où tout le monde l'adore et le congratule. Cependant, cette vie ne lui semble pas être faite pour lui et il s'installe dans son esprit la nostalgie de son ancienne vie d'ogre sanguinaire. Il fait alors la rencontre du nain Tracassin qui lui propose de retrouver son passé pendant 24h seulement. Excité par l'offre, celui-ci accepte mais sans savoir que le cadeau n'en est pas vraiment un.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Mike Mitchell a été choisi pour mettre un point final et un terme à la quadrilogie plus que déjà citée de Shrek. Le long métrage d'animation avait su révolutionner en son temps le dessin animé pour enfant en y ajoutant une tout autre dimension, celle de la référence et de la parodie cinématographique. En y incorporant ces éléments, Andrew Adamson avait su attirer le public plus âgé et même adulte. Son génie et son talent avait su captiver le monde entier deux opus durant jusqu'à l'arrivée aux manettes de Chris Miller (à qui on aurait apparemment confié le storyboard du prochain long métrage consacré au Chat Potté prévu directement en DVD pour novembre 2011) qui a littéralement encrassé la mécanique du géant vert avec un Shrek 3 plus que bâclé. Mike Mitchell hérita dès lors d'une histoire médiocre pour y installer une suite.<br /><br />Ne laissons pas trop de doute ni de suspense, il ne s'agit pas non plus ici d'un chef-d'oeuvre du septième art mais le dernier né de la saga a cependant su réagir positivement à la critique en nous offrant un volume potable et passable. Comment nous diriez-vous? Et bien, en abandonnant ou du moins en mettant entre parenthèse la laborieuse épopée du personnage principal. En effet, telle une voiture sur une autoroute embouteillée, les scénaristes ont choisi de prendre un itinéraire Bis. Fini (ou presque) l'histoire de l'ogre devenu gentil, riche et bon père de famille, voici venu l'ogre dans un monde parallèle, un monde tel qu'il aurait été si Shrek n'avait pas existé. Astucieux mais insuffisant hélas pour nourrir le cerveau des spectateurs fatigué par la saga et surtout avide d'autres horizons.<br /><br />Les références sont pourtant légions dans ce film. Que ce soit par rapport aux longs métrages de Disney, aux contes des frères Grimm ou encore à d'autres films, le scénario roule dans la justesse mais oublie une chose : l'humour. Si la parodie était très importante dans les autres opus, elle l'est beaucoup moins ici, la réalisation se contentant d'une copie enjouée.<br />L'histoire de fond, quant à elle, est bien imaginée et présente une nouveauté de taille en mettant en avant Fiona et plus Shrek uniquement. L'ogresse, telle Jeanne d'arc ou Xéna la guerrière, se retrouve dans une position de force par rapport à son compagnon. Un attrait intéressant repoussant le cliché de la femme amoureuse et parfois mielleuse que l'on s'était fait de ce personnage.<br /><br />Enfin, il faut également parler de la technique. Shrek, sous ce point de vue là, n'a jamais déçu. La production ainsi que la réalisation se sont toujours arrangés pour fournir le meilleur de ce qui se faisait en matière d'images de synthèse et de techniques d'animation. Ce dernier long métrage ne fait pas exception en nous présentant un Shrek en 3D même si cela n'était pas vraiment nécessaire. D'autre part, si vous rêvez d'assouvir votre curiosité en allant voir votre premier film en 3D, nous vous conseillons vivement de vous diriger vers d'autres films bien mieux taillés pour cette technologie.<br /><br />En résumé, ce film-ci réconcilie le spectateur avec la saga même si il ne vaut pas les deux premiers. Une fin... enfin.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : L'histoire nous offre un Shrek à contre-courant de ce qu'on a déjà trop vu.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Pas de réelle surprise et une tendance à la répétition des épisodes précédents.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : **<br /><br /><object height="250" width="400"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/yluuCS-czyY&hl=fr_FR&fs=1?rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/yluuCS-czyY&hl=fr_FR&fs=1?rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="250" width="400"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-44349469453957122532010-07-16T15:38:00.005+02:002010-07-16T15:46:45.510+02:00Twilight chapitre III : Hésitation (de David Slade) sortie le 30 juin 2010<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWbIaFR1VMw6Te1IzhHd9lj6lcvTzGaBXGPFZdCXVog6zU4WcfLl7_sKR6rc9fg93F3tm4VzhaUY3AFXizavOW3oHPj_avKl89q1A3I9TttZfBjO-Dy9Ce_OzkaARuvVMoDul3-lvm1qY/s1600/twilight+3.jpeg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5494498925154041618" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWbIaFR1VMw6Te1IzhHd9lj6lcvTzGaBXGPFZdCXVog6zU4WcfLl7_sKR6rc9fg93F3tm4VzhaUY3AFXizavOW3oHPj_avKl89q1A3I9TttZfBjO-Dy9Ce_OzkaARuvVMoDul3-lvm1qY/s320/twilight+3.jpeg" /></a><br /><div><div>Titre original : <em>Eclipse<br /></em><br />Genre : Fantastique<br /><br />Avec : Robert Pattinson, Kristen Stewart, Taylor Lautner, Ashley Green, Bryce Dallas Howard, Xavier Samuel<br /><br /><strong>Synopsis</strong> :<br /><br />Depuis que les Cullen sont revenus à Forks, Bella et Edward filent le parfait amour. Edward lui a fait sa demande en mariage et lui a promis en échange de la transfomer lui même en vampire. Tout sourit à Bella mais son ami Jacob lui manque.<br />De terribles meurtres ont eu lieu dans les environs de Seattle ce qui annoncent pour Bella et les Cullen de nouveaux ennuis. En effet, Victoria a toujours le désir de venger la mort de James et va monter une armée de vampires pour l’y aider.<br />Afin de vaincre, les Cullen et les Quileutes, ennemis jurés, vont devoir unir leurs forces et tenter de s’entendre. Un grain de sable va cependant venir compliquer la situation : Jacob est toujours fou amoureux de Bella et ne se fait pas à l’idée qu’elle deviendra un jour une enemie de son peuple. « Tout commence… par un choix »<br /><br /><strong>Critique :</strong><br /><br />Ce troisième volet n’est pas celui de la nouveauté. En effet, Bella est toujours décidée à devenir une vampire, Edward refuse de la transformer avant de l’avoir épousée, Jacob est fou amoureux de Bella et considère les Cullen comme des monstres puants qui ne méritent pas de vivre. Le fil rouge de cet épisode est ce fameux choix que Bella va devoir faire entre son vampire et Jacob. N’est-ce pas déjà le sujet du deuxième volet ? Jacob est persuadé que Bella l’aime sans en être encore consciente et ce sera son leitmotiv durant les 2 heures de film, pas d’autre argument.<br />Pour les lecteurs, cette adaptation n’est pas ce qu’il y a de plus réussi même s’ils ont la chance de mieux comprendre les enchainements que ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’ouvrir le roman de Stephenie Meyer. Il n’est bien sur pas évident de mettre à l’écran un roman de 700 pages mais les choix ont été malencontreux et peu cohérents. Ce film est rempli de répétitions qui ennuient et pauvre de certaines explications nécessaires afin d’apprécier pleinement cette histoire fantastique.<br />Ce qui est neuf c’est David Slade. Peu de films à son actif mais il faut bien avouer qu’il amène un petit quelque chose de plus. Les effets spéciaux sont plus réalistes que dans le premier épisode où les personnages semblaient parfois sortir d’un jeu vidéo mais le côté fantastique a été relegué au second plan au profit d’une amourette digne des « Feux de l’amour ».<br />Les acteurs principaux n’en sont plus à leur coup d’essai et cela se sent. Une véritable alchimie s’est instalée entre eux et qu’il s’agisse d’amour ou de haine, cela passe merveilleusement à l’écran. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle il est étrange de voir que Rachelle Lefèvre, ayant incarnée Victoria dans le premier épisode, ait été remplacée pour Eclipse par Bryce Dallas Howard alors qu’elle prétendait quelques semaines avant le début du tournage avoir hâte de jouer aux côtés de Xavier Samuel. Petite anecdote : Taylor Lautner qui interprête Jacob Black dans le premier épisode n’était pas censé reconduire son rôle dans le deuxième volet. Il était, selon les producteurs, trop jeune et ne correspondait pas physiquement au loup garou qu’il était censé devenir dans New Moon. Grâce à un entrainement intensif durant les 8 mois précédents le début du tournage du deuxième épisode, Taylor a défendu sa place et est devenu ce beau gosse qui fait tourner la tête de nombreuses fans de Twilight. Robert Pattinson aurait-il du soucis à se faire ?<br /><br />En tout cas, Révélation (le chapitre IV) nous réserve de nombreuses surprises et sera attendu de pied ferme par tous à condition bien évidemment qu’il soit possible de transposer ce roman à l’écran… Il faudra faire appel à des effets spéciaux hors du commun mais chuuuut ceci est réservé aux lecteurs…<br /><br /><em>Point positif</em> : Très bon jeu d’acteurs qui se complètent et ont trouvé leur vitesse de croisière. Alors que Bella doit faire un choix entre Edward et Jacob, les spectatrices auront tout le plaisir de pouvoir choisir entre le beau Robert et l’athlétique Taylor qui ne se prive pas de déambuler torse nu pendant la moitié du film.<br /><br /><em>Point négatif</em> : Une histoire d’amour mise en avant d’une manière trop répétitive et neuneu la releguant au rang de guimauve digne des « Feux de l’amour ». Les lecteurs risquent d’être un peu déçus de cette adaptation qui font d’un merveilleux livre une histoire sans plus.</div><div> </div><div><em>Note :</em> ** </div></div>Périscopienhttp://www.blogger.com/profile/07513770694366403130noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-32369117043427371032010-07-12T12:59:00.008+02:002010-07-14T11:25:24.047+02:00Trop Belle (de Jim Field Smith) sortie le 23 juin 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKiqrp6dPWFu2yjg9aa3VevW9rUenkYhPM0EVfNIJKJ_XYolslwgTX3jw_RlgiCVTTrBggQFW7VOiVpAWEFj2P4NQ3FuxNZilrizLF0x8Y6gOPoZBnffrF6VH0rB-GLeuQICiJZ-3ENgw/s1600/Outofmyleague.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 216px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKiqrp6dPWFu2yjg9aa3VevW9rUenkYhPM0EVfNIJKJ_XYolslwgTX3jw_RlgiCVTTrBggQFW7VOiVpAWEFj2P4NQ3FuxNZilrizLF0x8Y6gOPoZBnffrF6VH0rB-GLeuQICiJZ-3ENgw/s320/Outofmyleague.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5493688520734190098" border="0" /></a><br />Titre original : <span style="font-style: italic;">She's out of my league</span><br /><br />Genre : Comédie<br /><br />Avec Jay Baruchel, Alice Eve, Lindsay Sloane, Mike Vogel, TJ Miller, Nate Torrence, Kyle Bornheimer<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Kirk (Jay Baruchel) est un jeune homme au charisme peu développé et au physique des moins ravageurs. Moqué par sa famille et son ex-petite amie, il se console auprès de sa bande de copains. Alors qu'il exerce son boulot de vigile dans l'aéroport de Pittsburg, un coup de foudre se crée entre une femme de passage et lui. Cette somptueuse jeune femme (Alice Eve) est cependant bien plus belle et plus courtisée qu'il ne l'est.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Voici venir à plein nez le "teen movie" à la sauce yankees comme on les aime (ou pas) depuis les frasques d' "American Pie". En effet, en vous rendant dans les salles obscures ou dans votre dvdthèque, vous aurez une kyrielle de préjugés à l'esprit. Un petit budget (une vingtaine de millions de dollars), un réalisateur anglais quasiment inconnu et Paramount Pictures pour distribuer le film, vous l'aurez vite compris, ça ne volera pas haut mais ça aura le mérite de vous faire passer le temps.<br />Arrivé au deuxième quart d'heure de bobine, vous constaterez que vos préjugés étaient fondés. Le film n'échappe pas aux stéréotypes du genre.<br /><br />L'histoire n'est pas compliquée, un homme timide et moche sort avec une femme extravertie et belle, rien de bien original. Les gags et les gaffes s'y enchaînent de manière aléatoire et parfois même débridée sans toutefois tomber dans la vulgarité dont seuls les américains ont le secret.<br />Pas de vulgarité donc, mais pas de dialogue intéressant non plus. On voyait cet opus comme une sorte de pamphlet de la superficialité sous toutes ses formes mais au lieu de cela, on nous a servi une comédie moralisatrice que l'on peine à pouvoir transposer à notre vie quotidienne tant les situations sont souvent trop exagérées.<br /><br />Côté casting, la production n'a pas fait dans le grandiose.<br />En personnage principal, on a le frêle Jay Baruchel qui nous offre une bonne prestation où le sérieux est roi face aux montagnes de grimaces de ses acolytes. L'acteur, peu connu, nous avait déjà tapé dans l'oeil par ses précédentes apparitions dans "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/07/la-nuit-au-musee-2-de-shawn-levy-sortie.html">la nuit au musée 2</a>" ou encore "Une nuit à New-York". Si son physique peu sembler ingrat et proche du faciès de Timon dans "Le roi lion", l'acteur canadien est néanmoins doté d'une intelligence de jeu très intéressante.<br />Pour lui servir d'opposé, on a fait appel à la jolie Alice Eve. Inconnue au bataillon jusqu'à aujourd'hui, c'est un peu la révélation de cette année dans la comédie sentimentale américaine. L'anglaise joue bien son rôle en évitant heureusement le cliché de la blonde écervelée qu'on a déjà trop vu à l'écran. Elle sera à l'affiche de nombreux prochains films comme "Sex and the city 2" et "X-men: First class". A revoir donc.<br />Enfin, on peut citer la prestation intéressante de Lindsay Sloane. L'actrice est habituée des séries pour midinettes et ça se voit, mais étant donné que le film s'axe autour d'une histoire qui aurait tout aussi bien pu être transposée en soap, ça ne nous dérange pas. Elle apporte toute son expérience du genre comique et fait la véritable antithèse de la raison. Elle incarne le personnage inverse à ce que le film met en exergue.<br /><br />En résumé, un film vide dans son ensemble et dont chaque scène annonce la suivante mais qui a cependant le mérite de passer le temps.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif :</span> L'idée de départ était de resituer l'histoire de "La belle et la bête" aux temps modernes, ce qui est plus ou moins réussi.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif </span>: L'exagération rend le film totalement fictif.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : *<br /><br /><object width="400" height="250"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/OwzwsIuP608&hl=fr_FR&fs=1?rel=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/OwzwsIuP608&hl=fr_FR&fs=1?rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="400" height="250"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-58037763784456826222010-06-30T15:42:00.005+02:002010-07-01T13:56:16.651+02:00L'agence tous risques (de Joe Carnahan) sortie le 16 juin 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpKSAl-SLddz44PMVKjDF-uUnbCx7YLYwaHcotCk72tdSK0kgw6o_JTUJUUsC8yclsq4MzYJD8s58YH8xSZZSxbnSDhBS3xgRoUwiP9m7ACZ3d2mSz63nRQ_ZSTvYSox3oyMNuxZ8prUU/s1600/457_9_17329_25538.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpKSAl-SLddz44PMVKjDF-uUnbCx7YLYwaHcotCk72tdSK0kgw6o_JTUJUUsC8yclsq4MzYJD8s58YH8xSZZSxbnSDhBS3xgRoUwiP9m7ACZ3d2mSz63nRQ_ZSTvYSox3oyMNuxZ8prUU/s320/457_9_17329_25538.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5488905313914675938" border="0" /></a><br />Titre original : <span style="font-style: italic;">The A-Team</span><br /><br />Genre : Action, Aventure<br /><br />Avec Liam Neeson, Bradley Cooper, Quiton Jackson, Sharlto Copley, Jessica Biel, Patrick Wilson<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis </span>:<br /><br />Quatre anciens membres de l'armée américaine se rassemblent autour du Colonel Smith (Liam Neeson) afin de créer une unité d'élite. Lors d'une mission à hauts-risques, le général Morrisson qui commandait les opérations est assassiné. Jugés coupables du crime, les quatre hommes décident de rechercher les vrais commanditaires de cet assassinat.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Joe Carnahan n'est pas un "tôlier" de la réalisation, loin de là. Si on lui doit quelques spots télévisés, c'est surtout pour deux films qu'on le connaît, "Narc" et "Mi$e à prix".<br />Même si ces deux films n'étaient pas mauvais, ils n'étaient pas non plus transcendants. Voilà donc pourquoi, on attendait pas beaucoup de cette nouvelle réalisation.<br /><br />Mais là où on attendait la sortie de cet opus, c'était dans la joie de revoir Hannibal, Barracuda, Looping et Futé, les héros de la série à succès du même nom qui avait fait vibrer toute une génération d'adolescents dans les années 80. Évidemment, il ne s'agit plus de la même réalisation et les effets techniques ont été mis à l'ordre du jour, autrement dit multipliés par dix.<br />Reprendre une série sous forme de film peut paraître parfois simple étant donné que l'histoire de base et le story-board sont déjà dans les armoires mais il est difficile pourtant d'allier un long métrage à une série d'une vingtaine de minutes. En effet, il ne faut pas lasser le spectateur. Ici, c'est raté.<br /><br />Si les effets sont réussis, on ne peut pas en dire autant de l'histoire de fond. Une histoire d'assassinats sur fond de guerre dans l'armée américaine, c'est du vu et du revu. Mais là où on approche du ridicule le plus total, c'est dans l'essence même du scénario. En voulant remettre à l'écran ces quatre têtes brûlées, le réalisateur a oublié d'y apporter une touche de véracité. Vous ne croirez rien de ce que vous verrez, et c'est là le problème. Pour qu'un film soit accrocheur et plaise au public, il faut que celui-ci y trouve certaines sensations comme par exemples la peur, l'excitation ou le rire. Rien ne s'y retrouve dans cette histoire plus que débridée.<br /><br />Côté acteurs, on pouvait s'attendre à de grands noms du cinéma et bingo, c'est ce qu'on y voit.<br />Tout d'abord, il faut souligner l'excellente prestation de Liam Neeson. L'acteur possède un jeu complet tant dans la gamme émotionnelle que physique mais ne semble pas être en concordance avec son personnage. Si on l'avait adorer en dur à cuire dans "Taken", on a cependant du mal à l'imaginer dans la peau d'Hannibal. Un rôle à sa hauteur mais pas à sa mesure.<br />Comme acolyte de choix, on lui a fourni Bradley Cooper. Excellent acteur lui aussi, il est en outre plus crédible dans son rôle d'homme intelligent mais complètement déjanté. Celui qu'on avait récemment adoré dans "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/09/very-bad-trip-de-todd-phillips-sortie.html">Very bad trip</a>" nous revient en grande forme et même "bodybuildé" pour l'occasion. Le playboy de Philadelphie n'en finit pas d'impressionner.<br />Enfin, il faut rendre un hommage tout particulier à Sharlto Copley qui a fait revivre le mythe éteint de "Looping". Une apparition plus que remarquable et sans anicroche, bien mieux que celle de "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/10/district-9-de-neill-blomkamp-sortie-le.html">District 9</a>".<br /><br />En résumé, un film bourré d'acteurs de talent mais bien moins impressionnant qu'on aurait pu l'espérer.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : La fidelité des acteurs par rapport à leurs anciens collègues est admirable.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Tout y a déjà été vu. Rien n'y est original.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : *<br /><br /><object height="340" width="560"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/zZewzNRc5Kc&hl=fr_FR&fs=1?rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/zZewzNRc5Kc&hl=fr_FR&fs=1?rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="340" width="560"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-46676246759749234522010-06-28T12:58:00.004+02:002010-06-28T15:15:55.340+02:00Fatal (de Michaël Youn) sortie le 16 juin 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPXifR2oopZ3LpTnTjRdxEbLz3My_sSPZqSj5-SJPxg_vsUK0WLRUWT27DoR3W-SU0hxxo8IOHaHhdq11ZMSnc8mdaKS193Xj6bQXYyeYKX1sQP0U5oxuW5xtaTe0QIt3YFNIz6P_3Tdo/s1600/457_9_55_25494.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPXifR2oopZ3LpTnTjRdxEbLz3My_sSPZqSj5-SJPxg_vsUK0WLRUWT27DoR3W-SU0hxxo8IOHaHhdq11ZMSnc8mdaKS193Xj6bQXYyeYKX1sQP0U5oxuW5xtaTe0QIt3YFNIz6P_3Tdo/s320/457_9_55_25494.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487810700184515554" border="0" /></a><br />Genre : Comédie<br /><br />Avec Michaël Youn, Stéphane Rousseau, Vincent Desagnat, Isabelle Funaro, Armelle, Fabrice Eboué<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Fatal (Michaël Youn) est un rappeur mondialement connu. Des boîtes de nuit aux soirées privées, le monde tourne autour de lui. Mais l'arrivée d'un nouveau chanteur (Stéphane Rousseau) au look ravageur et aux idées écologistes va chambouler et mettre en péril la gloire du "numéro uno".<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Michaël Youn fait son grand retour dans le cinéma français pour le plus grand bonheur des plus jeunes et le plus grand désespoir de leurs parents.<br />L'acteur, réalisateur, animateur, humoristique et chanteur nous revient ici en excellente forme après s'être égaré dans "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2009/10/lucky-luke-de-james-huth-sortie-le-21.html">Lucky Luke</a>" et s'être échauffé dans "Le coursier", film qui resta peu de temps à l'affiche. Le golden boy parisien signe ici sa première vraie réalisation cinématographique ce qui pouvait faire peur à priori mais qui finalement n'est pas aussi mauvaise qu'on aurait pu le croire.<br /><br />En effet, Michaël Youn transforme tout ce qu'il touche en or (ou presque) mais semblait accuser ces derniers temps d'un manque d'imagination et d'idées. Quoi de plus naturel donc que de puiser dans ce qu'il avait déjà fait et qui pourrait fonctionner à nouveau : Fatal Bazooka. Le rappeur des montagnes est le personnage qui s'est réellement mis dans l'ombre de l'humoriste et souffrait seulement d'un manque d'origines et de repères. Chose faite à présent. Un film qui allie donc une vraie-fausse histoire d'un vrai-faux rappeur avec la comédie déjantée qui est la marque de fabrique du trublion du PAF.<br /><br />Concernant la réalisation proprement dite, il faut souligner tout d'abord la cohérence qu'à su insuffler le scénariste au film. L'histoire, même si elle est loin d'être intelligente, reflète à merveille l'idée que l'on pouvait se faire du personnage de Fatal. En lui accolant une vie et un passé, on a voulu démontré par l'ironie, toute l'absurdité du monde de la chanson et en particulier toute l'extravagance et l'exagération de certains rappeurs et autres musiciens bien plus mondains que talentueux.<br />Mais la plaisanterie ne s'arrête pas là. Tout le monde en prend pour son grade dans ce long métrage, de Paris Hilton à 50cents en passant par Jean-Claude Van Damme.<br />Cependant, il est inutile de se voiler la face longtemps. Même si la moquerie est appréciable, il n'en demeure pas moins que le but recherché par Michaël Youn est avant tout de faire du pognon avec un concept déjà usé et par là, de participer à faire de cette société une vitrine de l'absurdité. En gros, c'est l'hôpital qui se fout de la charité.<br /><br />Niveau casting, Michaël Youn nous a servi du comique de scène avant tout. Tout d'abord lui-même, qui joue son propre rôle à merveille étant donné, évidemment, qu'il s'est lui-même inventé. Vous verrez donc du grotesque et beaucoup d'humour décalé accompagné toujours de mimiques plus qu'expressives dont lui seul a le secret. Pour l'épauler, il se devait de reprendre l'un de ses sbires et plus particulièrement un proche, Vincent Desagnat. Si celui-ci est le seul rescapé de la grande famille du morning live, c'est surtout parce que c'est le meilleur. Il joue ici un rôle effacé, comme à l'accoutumée, dans l'ombre de son mentor. Utile dans son personnage et amusant dans son jeu, il est assurément une valeur sûre du genre.<br />Ensuite, on a Stéphane Rousseau. L'acteur québécois (lieu de tournage du film) nous revient lui aussi en très bonne forme. Après le ridicule d' "Astérix aux jeux olympiques", on peut supposer que l'humoriste ne voulait pas en rester là. Mais si l'homme est sympathique à voir sur une scène, il est vraiment difficile à supporter sur un plateau et à l'écran. Son jeu est surjoué à tout moment et il semble à chaque fois dépassé par le jeu de ses acolytes. Une sorte de tortue dans une course de lièvres. Il est impératif de changer tout cela pour pouvoir continuer dans le cinéma et pour pouvoir espérer faire autre chose que du comique vulgaire.<br />Enfin, il faut parler de la présence d'Isabelle Funaro qui jusqu'ici était inconnue de nos écrans mais était surtout connue pour être la femme de Michaël Youn. Le rôle qui lui est attribué lui sied bien et n'est pas à décrier.<br /><br />En résumé, on attendait pas grand chose de Michaël Youn mais il est agréable de constater que l'homme déborde toujours d'énergie et surtout d'originalité.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif </span>: Les gags sont livrés sans avoir été filtrés au préalable ce qui permet à chacun d'y trouver un moment de rigolade.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Comme à chaque fois, Michaël Youn vise un public cible (15-30 ans) mais abuse parfois trop de la vulgarité, ce qui nous pousse à inviter les plus jeunes d'entre-nous à s'abstenir de voir ce film. Dommage.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : **<br /><br /><object height="340" width="560"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/2UXEJ2cThuc&hl=fr_FR&fs=1&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/2UXEJ2cThuc&hl=fr_FR&fs=1&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="340" width="560"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-48848081244925113702010-06-23T12:29:00.001+02:002010-06-23T13:14:48.832+02:00Unthinkable (de Gregor Jordan) sortie le 05 novembre 2009 aux USA<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOCv1UYR6zBjyvSI6iO3eT5b3NvhNaXzKJHiNxpwIiLRzxku1bPTj0XJbOJO0maF9mOnxW6hCTIenwmZZARMPs3YeR3knECIG_edrsMHQDBat8lV52pcUixOSAmmWVCtr3PepePplmZX0/s1600/Unthinkable.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 262px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOCv1UYR6zBjyvSI6iO3eT5b3NvhNaXzKJHiNxpwIiLRzxku1bPTj0XJbOJO0maF9mOnxW6hCTIenwmZZARMPs3YeR3knECIG_edrsMHQDBat8lV52pcUixOSAmmWVCtr3PepePplmZX0/s320/Unthinkable.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485923886478626786" border="0" /></a><br />Genre : Thriller, Psychologique<br /><br />Avec Samuel L. Jackson, Michael Sheen, Carrie-Anne Moss, Brandon Routh, Gil Bellows<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis</span> :<br /><br />Un ancien soldat américain (Michael Sheen) récemment converti à l'islam fait paraître une vidéo sur laquelle il déclare avoir posé trois charges nucléaires dans trois villes américaines. Immédiatement arrêté par le FBI, celui-ci ne prétend pas avouer où se trouve ces fameuses bombes. Un mutisme dont "H" (Samuel L. Jackson), spécialiste de la torture, est chargé de mettre fin.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Impensable, tel est bien le maître-mot résumant à la perfection ce long métrage où le terrorisme mais aussi la lutte américaine contre ce fléau est montré de manière crue mais aussi de manière intelligente.<br /><br />Gregor Jordan est l'un des plus grand phénomène du cinéma australien et même du cinéma international. En effet, le réalisateur de talent s'est toujours arrangé pour disposer des meilleurs acteurs dans des films dépourvus de publicité et de marketing et dont le budget ne dépasse jamais les quinze millions d'euros. On lui doit des films souvent inconnus du grand public comme "Two hands" qui avait propulsé le feu Heath Ledger ou encore "Ned Kelly" quelques années plus tard avec toujours le même Heath Ledger. Mais à part cela, le palmarès de l'homme semble bien vide et bien peu pesant pour attirer les plus grands acteurs. Mais il y arrive et ici, la règle est respectée avec un film des plus inquiétant mais surtout des plus haletant.<br /><br />L'histoire se déroule aux Etats-Unis et non dans un pays musulman. Elle narre non pas l'extrémisme des nations musulmanes mais bien la revendication (extrémiste aussi) d'un ressortissant américain blanc fier de sa nation. Elle présente "l'axe du mal" comme un fléau et une arme à la fois puissante et invisible mais elle présente aussi "l'axe du bien" dans toute sa cruauté et toute sa violence. Enfin, elle met en scène l'esprit humain et sa psychologie complexe, tantôt compatissant et respectueux tantôt prêt à tout par instinct de survie et par autodéfense.<br />Toutes ces choses mises les unes en face des autres donnent à cet opus une dimension gigantesque et il fallait bien un Oren Moverman à la plume pour nous pondre un scénario pareil qui ressemble au final à une leçon de morale universelle de très bonne qualité.<br /><br />Il est à noter également que le film ne passe pas par quatre chemins pour nous faire entendre le cri qu'il pousse à la société. La torture, il en est question tout le film et c'est même la trame de l'histoire. Pour nous la montrer, pas de "Cut" ni de "Flou", on voit tout et même plus que tout en zoom 15X, à la limite du dégoût. Âmes sensibles donc s'abstenir.<br /><br />Pour incarner les personnages charismatique du film, le réalisateur a fait appel à des grands noms du cinéma. Tout d'abord, Samuel L. Jackson nous fait l'honneur de revenir au devant de la scène dans un rôle qui lui colle bien mais qu'il incarne surtout de manière exceptionnelle. C'est une grande satisfaction de le revoir dans un bon film et un bon rôle après ses errements dans "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2010/05/iron-man-2-de-jon-favreau-sortie-le-28.html">Iron Man</a>", "Jumper" ou encore "Serpents à bords", véritable nullité de l'année 2006 même si la critique américaine l'avait encensé. Dans un rôle d'homme moyen au coeur tendre mais capable de la pire cruauté, il reflète à lui seul un Guantanamo ou un Abou Ghraib et dans son ensemble, la cruauté de l'être humain. Un rôle lourd à incarner mais auquel il donne admirablement vie. Pour le contrer dans ses délires tortionnaires, il fallait un personnage incarnant la bonté et la justice qu'interprète à merveille Carrie-Anne Moss. L'actrice se détache enfin de son rôle de Trinity dans la trilogie "Matrix" et remporte une belle médaille suite à la prestation qu'elle nous fourni ici. Toujours juste et parfaitement crédible, elle semble cependant s'être un peu trop inspirée des séries télévisées comme "Les experts".<br />Enfin, si il faut parler de crédibilité, il faut parler de Michael Sheen. L'acteur connu pour ses rôles de vampires assoiffés de sang est tout bonnement exceptionnel. Du début à la fin de la bobine, il trompe, humilie, émotionne et surtout choque le spectateur. Sans lui, pas de film c'est certain. Il est à 99% de sa forme et au sommet de son art.<br /><br />En résumé, s'il est impensable d'accepter une société violente et inégalitaire, il est donc impensable de ne pas voir ce film.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : Si l'histoire est très bonne, il faut surtout souligner le responsabilité indispensable que portaient les acteurs pour donner un rendu impeccable. Ce qu'ils ont assumé avec beaucoup de professionnalisme.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : La technique est fort laissée à l'abandon dans ce film. Que ce soit le plateau de tournage ou l'explosion du supermarché, beaucoup d'effets (mis à part les scènes gores) sont truffés d'amateurisme.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : ***<br /><br /><object height="340" width="560"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/pIpenejMR8I&hl=fr_FR&fs=1&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/pIpenejMR8I&hl=fr_FR&fs=1&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="340" width="560"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-24380055009601547982010-06-19T11:49:00.000+02:002010-06-19T13:26:10.221+02:00Crazy night (de Shawn Levy) sortie le 12 mai 2010<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWPZ0rfGjqB9dB50HcGaueRlBc-E4olC0r3ziJ99XELW5aJzgiQVJdP1XBp6ngQpvdLfL2jcnStMLyoMlFt9W55Anqmqs6AJXx7CvprpCkHw8ok-qlnWYvJzuZNUNzsbIwUPCUHOo4Puo/s1600/Date_night_poster.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 216px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5484443327477011170" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWPZ0rfGjqB9dB50HcGaueRlBc-E4olC0r3ziJ99XELW5aJzgiQVJdP1XBp6ngQpvdLfL2jcnStMLyoMlFt9W55Anqmqs6AJXx7CvprpCkHw8ok-qlnWYvJzuZNUNzsbIwUPCUHOo4Puo/s320/Date_night_poster.jpg" /></a><br /><div>Titre original : <span style="FONT-STYLE: italic">Date night</span><br /><br />Genre : Comédie, Action<br /><br />Avec Steve Carell, Tina Fey, Mark Wahlberg, Taraji Henson, James Franco, Mila Kunis<br /><br style="FONT-WEIGHT: bold"><span style="FONT-WEIGHT: bold">Synopsis</span> :<br /><br />Les Foster sont une famille des plus banales du New-Jersey. Leur vie est réglée comme du papier à musique ce qui ne manque pas d'entraîner une certaine lassitude dans le couple. Pour remédier à cela, ils décident de se rendre à New-York dans un restaurant branché pour y passer une soirée mémorable. N'ayant pas réservé de table, ceux-ci se voient dans l'obligation d'usurper l'identité de personnes ayant réservé mais étant visiblement absents. Cette idée va pourtant leur porter malheur.<br /><br /><span style="FONT-WEIGHT: bold">La critique</span> :<br /><br />Voici le retour de l'incontournable comédie américaine loufoque signée Shawn Levy, le réalisateur canadien en vogue dans les couloirs de la 20th Century Fox qui a élevé des films comme "Treize à la douzaine", "La panthère rose" ou encore "La nuit au musée" au rang de blockbuster tel un David Copperfield. Car de la magie, il y en a plus que de talent pour faire d'une histoire médiocre un film potable qui rapporte beaucoup d'argent.<br /><br />Pourtant, il ne s'agit pas vraiment de ça dans cet opus qui n'est pas médiocre mais reflète plutôt un manque de profondeur.<br />On connaissait l'histoire d'amour qu'entretenait le réalisateur entre l'action et la comédie et qui lui valait le succès. Mais ici, il nous ajoute un autre élément : le duo comique de situation.<br />En accédant à ce registre, il savait que la tache serait rude et délicate tant le basculement vers la caricature ou le grotesque pouvait survenir à tout instant. Hélas pour lui, on assiste à ce basculement quelques temps après la première scène d'action.<br />En voulant nous offrir un remake de "Guet-apens" sorti en 1994 mais version humoristique, il nous oblige à composer entre un Benny Hill et un film d'action bollywoodien. Non pas que les deux précités soient spécialement mauvais mais ce n'était pas ce que le public attendait.<br /><br />Il est vrai qu'on ne s'ennuie pas dans ce film. Les scènes s'enchaînent à toute vitesse et la trame de l'histoire est originale et même hors du commun. Mais si une histoire est originale, il faut savoir la mettre à l'écran et la faire vivre au spectateur. Comment faire? C'est assez simple ! Il suffit de trouver les bons acteurs et d'utiliser la bonne technique. En parlant brièvement de cette dernière, on regrette l'absence de plans rapprochés ou de flash-back qui rendraient l'histoire plus émouvante ou, tout simplement, passionnante. Le directeur technique a hélas choisi de dépenser son budget aux effets pyrotechniques.</div><br /><div></div><br /><div>Si les acteurs doivent être bons, la réalisation a fait appel à deux grands faciès comiques du pays des cowboys. Tout d'abord, on a le très rodé Steve Carell qui, depuis le succulent "Bruce Tout puissant", nous ressert chaque année sa palette de grimace que la comedia del' arte lui envie certainement. Si son jeu n'est pas mauvais et peut vous transporter le temps d'un instant dans le monde magique du cinéma, il n'en demeure pas moins qu'il est stéréotypé et semble à ce jour en perte de vitesse. Car même si le rôle qu'on lui donne dans ce film est un caviar pour lui, on attend parfois autre chose qu'une vulgaire copie de Jim Carrey, sans quoi on aurait fait appel à l'interressé.</div><br /><div>A côté de lui, on a la surprenante Tina Fey. Si la femme nous était inconnue (ou presque) en tant qu'actrice, elle nous était plus connue comme étant l'humoriste en vogue aux States à l'identique d'une certaine Florence Foresti en France. Il faut souligner son admirable prestation dans laquelle elle incarne à merveille une mère de famille responsable et complètement déjantée à la fois. Une apparition à souligner également car il est rare de voir une humoriste passer de la scène à l'écran avec autant d'aisance et de facilité. Hormis cela, il est utile de lui retirer quelques gommettes pour ses exagérations parfois nombreuses et agaçantes.</div><br /><div>Enfin, en troisième laron, on a le très connu Mark Wahlberg. Si l'acteur reste une référence dans le cinéma, il n'est ici que peu présent et semble totalement perdu. Un rôle qui lui a été donné uniquement pour qu'il y ait un nom vendeur sur l'affiche.<br /><br /></div><div>En résumé, ce film apporte une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise est que si vous détestiez Shirley et Dino dans leurs délires gestuels, vous devrez vous les farcir une heure et demi durant. La bonne est que visiblement ils sont partis conquérir les Etats-Unis.</div><div></div><br /><div><em>Point positif</em> : Le décor se met vite en place et aucun moment n'entraîne un réel ennui.</div><div><br /></div><div><em>Point négatif</em> : Trop d'exagérations et de situations inutiles.</div><div><br /></div><div><em>Note</em> : *</div><br /><br /><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/px0oDjWsxwQ&hl=en_US&fs=1&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/px0oDjWsxwQ&hl=en_US&fs=1&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-37864835931368365762010-06-10T07:43:00.000+02:002010-06-10T09:13:44.001+02:00L'amour c'est mieux à deux (de Dominique Farrugia et Arnaud Lemort) sortie le 05 mai 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKqsbF00OYjR-SWqRYGU33jhVhI8AF7bXeWvieBi9al1LpS-oVP4OWeKTrGewFz_bt7xptY-yGHlS5AZUiWTDCZs5jbDG5coFZ2GWjlr-zR1x__quJ_OYM5eeIYOrLxgrKuIpqfghsUUU/s1600/amour+mieux+a+deux.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKqsbF00OYjR-SWqRYGU33jhVhI8AF7bXeWvieBi9al1LpS-oVP4OWeKTrGewFz_bt7xptY-yGHlS5AZUiWTDCZs5jbDG5coFZ2GWjlr-zR1x__quJ_OYM5eeIYOrLxgrKuIpqfghsUUU/s320/amour+mieux+a+deux.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5480411475171280194" border="0" /></a><br />Genre : Comédie<br /><br />Avec Clovis Cornillac, Virginie Efira, Manu Payet, Annelise Hesme, Laurence Arné, Shirley Bousquet<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Synopsis </span>:<br /><br />Michel (Clovis Cornillac) est un homme sentimentalement troublé. Celui-ci ne voit le grand amour arriver que par le fruit du hasard, ce qui lui vaut d'être célibataire. Vincent (Manu Payet), son ami de toujours, voit la relation amoureuse sous un autre angle : la liberté et la sexualité. Ni l'un ni l'autre ne semble cependant avoir raison lorsque deux amies viennent troubler leurs vies respectives.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La critique</span> :<br /><br />Si le titre vous fait penser à une histoire mélancolique tirée d'un roman de gare à la couverture rosâtre, il en est tout autrement dans cette comédie certes sentimentale mais avant tout délurée.<br /><br />Pour la quatrième fois, Dominique Farruggia s'exerce au métier de réalisateur et on a l'agréable sensation que cela commence à fonctionner. Accompagné d'Arnaud Lemort, il nous offre une histoire originale même si elle est à la fois banale. Originale car le grand écran n'offre que peu de place aux scripts relatant la vie quotidienne dans toute sa simplicité et banale car il s'agit d'une histoire un peu loufoque et exagérée à souhait mais pourtant tout à fait répandue dans notre société. En agrémentant son film d'un aspect comique, le réalisateur fait oublié la tristesse et le côté dramatique de ses personnages. Il vous arrivera à plusieurs reprises de vous faire surprendre par les cinglantes et vulgaires répliques de nos célibataires. En effet, le sexe est décrit quelques fois comme le ciment du couple et ici, il s'agit bien du clou nécessaire à faire tenir le fil rouge de l'histoire. Mais attention, même si les dialogues ne volent pas très haut et tournent en général autour de la ceinture, il n'en demeure pas moins que le "trash" y est absent car on n'y est surenchérit.<br />Concernant l'aspect psychologique ou encore philosophique que certains pourraient venir chercher, nous leur conseillons vivement de s'abstenir car si il y a bien un film qui n'en possède pas ou presque, c'est bien celui-ci. Mis à part les clichés et les stéréotypes mille fois repris dans d'autres longs métrages, le film ne se pose pas en génie de la morale universelle. Un manquement qui n'en est pas vraiment un en ces temps d'austérité et de prise de conscience.<br /><br />Que dire alors du casting qui nous offre une palette d'acteurs peu connus mis à part quelques-uns. On a dans le rôle principal un Clovis Cornillac comme on aime le voir. L'acteur vedette de ce film y joue ce qu'il fait de mieux, le tragi-comique. Non pas qu'il soit mauvais dans d'autres films (même si ça lui est arrivé) mais cet aspect qu'il laisse entrevoir semble se rapprocher de sa vraie nature. Un rôle sur mesure qui plaît et enchante durant toute la durée de la bobine. A côté de lui, on a placé le très controversé Manu Payet. L'humoriste ou habile troubadour nous avait laissé sur notre faim après sa piètre prestation dans le film "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2010/05/rtt-de-frederic-berthe-sortie-le-09.html">RTT</a>" qui l'était tout autant. Le trentenaire ne me plaira peut-être jamais au cinéma et il faudra certainement du temps et beaucoup de patience pour qu'un jour il puisse faire passer au spectateur une quelconque tristesse ou un sentiment de colère. Mais il faut avouer que le rôle qu'il incarne ici lui colle bien et il est même intéressant de voir que pour une fois il ne surjoue pas trop.<br />Il faut ensuite parler de Virginie Efira. L'actrice belge, qui est avant tout présentatrice, étonne à nouveau le public et la critique par son jeu quasi parfait. De la blonde écervelée à qui elle avait prêté son corps dans "<a href="http://cineoscope.blogspot.com/2010/01/le-siffleur-de-philippe-lefebvre-sortie.html">Le siffleur</a>", elle arrive à cette femme expérimentée aux allures beaucoup plus classes. De par son seul regard, elle a la capacité de transpercer son compagnon de scène et de faire comprendre l'essentiel de ses pensées aux spectateurs. Une présence non négligeable et surprenante.<br />Enfin, il ne faut pas oublier de citer les deux excellentes actrices que sont Annelise Hesme et Laurence Arné. Si la première possède une palette émotionnelle de premier choix, la seconde possède le charme de la comédienne. Laurence Arné n'était que peu connue et mérite de s'émanciper dans le cinéma français et plus particulièrement dans la comédie.<br /><br />En résumé, à défaut d'avoir affaire à un film ambitieux et intelligent, on nous offre un film audacieux et divertissant.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point positif</span> : L'excellente prestation des comédiens et des comédiennes. Tout le monde assure son personnage et reste à sa place.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Point négatif</span> : Le manque de surprises. Tout y est déjà vu et rien ne surprend le spectateur qui sent arriver la cavalerie à chaque bataille.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Note</span> : **<br /><br /><object height="340" width="560"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/5kzwykwdPaM&hl=fr_FR&fs=1&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/5kzwykwdPaM&hl=fr_FR&fs=1&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="340" width="560"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3470445020282748738.post-55260222725456444552010-06-08T00:15:00.004+02:002010-06-08T09:28:06.195+02:00Le témoin amoureux (de Paul Weiland) sortie le 25 juin 2008<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihZa9K7d7VhCuSbCcK625Pz2XpskJXPzA7dg2zxJ0H1oA17MH72GI3UQtKXoESHfOuIyrPdtakuP6qc5mr9n5yc6urEt8MeEJN5fZitT9RdRbPiFgLLMecGexQvWj34tVL_-QWxEkiRmA/s1600/le_temoin_amoureux.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5480160017171029042" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left; width: 240px; height: 320px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihZa9K7d7VhCuSbCcK625Pz2XpskJXPzA7dg2zxJ0H1oA17MH72GI3UQtKXoESHfOuIyrPdtakuP6qc5mr9n5yc6urEt8MeEJN5fZitT9RdRbPiFgLLMecGexQvWj34tVL_-QWxEkiRmA/s320/le_temoin_amoureux.jpg" border="0" /></a><br /><div>Titre en anglais : <em>Made of Honor</em><br /><br /><strong>Genre</strong> : Comédie romantique<br /><br />Avec : Patrick Dempsey, Michelle Monaghan, Kevin McKidd, Kadeem Hardison, Beau Garrett<br /><br /><strong>Synopsis</strong> :<br /><br />« Tom et Hannah », une longue histoire d’amitié débutée à la faculté lors d’une soirée bien arrosée. Depuis lors, ils sont comme les deux doigts de la main… Pour Tom, courir les jupons est un sport de haut niveau dans lequel les règles sont primordiales et infranchissables tout en évitant la moindre trace d’engagement. Hannah, quant à elle voit la vie d’un autre œil, travailleuse et sérieuse, entre amour et amitié pour Tom son cœur balance. Ils mènent leurs vies comme telles jusqu’au jour où, pour son boulot, Hannah se voit obligée de quitter New York et de se rendre en Ecosse pour quelques semaines. Tom se rendra vite compte qu’Hannah lui manque énormément et que, sans s’en apercevoir, il l’aime plus qu’il ne le croyait. Malheureusement pour notre Don Juan, Hannah revient au bras de Colin, son futur mari. Afin que cet évènement soit le plus beau jour de sa vie, Hannah demande à Tom d’être sa demoiselle d’honneur… A partir de cet instant, Tom n’aura que quelques semaines pour prouver à Hannah qu’il a changé et que pour lui la femme de sa vie n’est autre que sa meilleure amie.<br /><br /><strong>Critique :<br /></strong><br />Sortez violons, contes de fées et princes charmants… Pour le coup, vous avez la panoplie complète du film romantique version « clichés ». Alors que « Le mariage de mon meilleur ami » avait remporté un certain succès à la fin des années 90 avec une Julia Roberts interprétant à merveille une briseuse de couple drôle, attachante et si peste à la fois, notre pauvre Dr Mamour (Patrick Dempsey) fait pâle figure. Apparemment la recette pour faire un film est simple : prenez un film qui date d’il y a 10 ans, inversez les rôles des personnages principaux, trouvez un acteur phare des magazines féminins de l’époque et hop… le tour est joué. Bref, rien d’inédit.<br />Patrick Dempsey ne se mouille pas bien fort dans ce genre de rôle qu’il a déjà interprété à mille et un reprises… Depuis 2005 nous le retrouvons dans la série « Grey’s anatomy » dans laquelle il interprète le beau Dr Derek Sheperd alias Dr Mamour, neurochirurgien prestigieux et talentueux qui tombe les filles en un rien de temps, il récidivera en 2009 dans « Il était une fois… » mi-film mi-dessin animé où il est carrément le prince charmant dans toute sa splendeur et en 2010 dans « Valentine’s Day ». Il serait légitime de se demander s’il est capable de sortir de son rôle de joli cœur et de nous offrir une autre facette de son jeu d’acteur. Restons objectif : Il ne s’agit jamais de rôles de composition mais il faut avouer qu’il a la tête de l’emploi et qu’il a su en faire craquer plus d’une.<br />Hannah (Michelle Monaghan) représente la jeune femme à la recherche de l’homme parfait même si son cœur bat pour le plus sombre des goujats, elle rêve au prince charmant comme une petite fille de six ans connaissant par cœur ses classiques de Disney. Elle aspire à un beau et grand mariage, avec la somptueuse robe blanche, une belle cérémonie avec ses amis venus pour célébrer son bonheur. Quoi de plus cliché et pourtant… tant de petites filles devenues adultes se sont laissées emporter par ces idées en visionnant ce film.<br />Nettement plus variée dans ses choix cinématographiques, de « Mr and Mrs Smith » à « Mission impossible 3 » en passant par « Gone baby gone », elle enchaine les rôles à vive allure depuis bientôt 10 ans.<br />Le témoin amoureux reste un concept bateau, facile à exploiter et qui, malgré cela, fera mouche. L’humour rehausse le scénario qui, après dix minutes, n’a plus beaucoup de mystère.<br /><br /><em>Point positif</em> : Le plaisir de yeux pour les fans du fameux Dr Mamour. Plus d’une heure trente de rêveries pour les inconsolables fleurs bleues.<br /><br /><em>Point négatif</em> : Tout au plus le film du dimanche après-midi. Une absence totale de suspense ou de nouveauté.<br /><br /><em>Note </em>: **</div><br /><br /><object height="344" width="425"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/yRcwFxQuKfM&hl=fr_FR&fs=1&rel=0"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/yRcwFxQuKfM&hl=fr_FR&fs=1&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="344" width="425"></embed></object>Périscopienhttp://www.blogger.com/profile/07513770694366403130noreply@blogger.com0