lundi 21 décembre 2009

Arthur et la vengeance de Maltazard (de Luc Besson) sortie le 02 décembre 2009


Titre en anglais : Arthur and the vengeance of Matazard

Genre : Animation, Fantastique

Avec Freddie Highmore, Mia Farrow

Synopsis :

Arthur est toujours fou amoureux de la belle princesse Sélénia et compte bien la revoir lors de la dixième lune. Mais un message d'appel au secours reçu un jour plus tôt oblige Arthur à employer les moyens les plus périlleux pour rejoindre sa dulcinée.

La critique :

Luc Besson avait signé un premier volet plutôt réussi techniquement et scénaristiquement même si le film manquait quelques fois d'entrain.
Ici, pour le deuxième opus, on constate une légère descente dans les abîmes de la suite répétitive à souhait. En effet, celui-ci n'est qu'une pâle copie du premier et n'entraîne pas le spectateur (souvent jeune) vers de nouvelles aventures ou de nouvelles idées d'évasion.
Bien mal parti donc pour un long métrage tant attendu.
Mais ce n'est pas tout, car si le temps vous aura paru long et que vous aurez déjà parcouru le cadran de votre montre à quatre reprises, il vous faudra subir une énorme déception, le film n'a pas de fin. Et oui, la fin de ce film c'est dans le troisième qu'elle se trouvera.
Espérons donc que vous soyez enclin à revenir dans les salles obscures.

Concernant la technique utilisée, Luc Besson nous offre un beau spectacle qui est certainement la clé de son succès chez nos amis les "Yankees". Le français utilise les dernières technologies de la 3D pour un film dont le budget n'a rien de pharaonique par rapport aux blockbusters américains (environ 60 millions d'euros).

La technique d'animation ne laissait donc aucune surprise mais par contre les acteurs oui.

Freddie Highmore est un peu le coupable de la suite illogique, du fait de sa croissance (les deux films ont été tourné dans la foulée pour éviter qu'il grandisse), mais il est également coupable de ne rien faire passer à l'écran. Le premier film lui avait valu les éloges transcendantes de la critique mais ici, il semble avoir perdu son jeu d'acteur pour une sorte de prestation grotesque telle celle que l'on fait (ou que l'on subit, c'est selon) en fin d'année scolaire. Bref, c'est de l'amateurisme pur et simple.
Mia Farrow, quant à elle, enchaîne les films médiocres après le désastreux "Be Kind Rewind" sorti l'année passée. Une prestation très discrète, tout comme elle en a l'habitude depuis près de vingt ans.

En résumé, un film qui comporte peu de nouveautés et qui surtout se regarde en DVD dès que le coffret comprenant la trilogie complète sort.

Point positif : Les enfants se complaisent dans l'histoire d'Arthur. Et après tout, ce sont eux les véritables cibles de ce film d'animation.

Point négatif : Sortir un film en deux parties est déjà une entreprise osée mais le minimum est de donner aux spectateurs un début, une fin et même une histoire dans chacune de celles-ci.

Note : **

mercredi 16 décembre 2009

Le Drôle de Noël de Scrooge (de Robert Zemeckis) sortie le 25 Novembre 2009


Titre en anglais : A Christmas Carol

Synopsis :

Ebenezer Scrooge est un vieillard avare et soupe au lait, à la limite de la méchanceté. Ayant peu de compassion pour son employé ainsi que pour tout ceux qui l'entourent, il reçoit la visite du fantôme de son ex-associé Marley. Celui-ci va lui faire vivre une nuit où trois esprits lui montreront respectivement son passé, son présent et son futur.

La critique :

Adapté du célèbre roman de Charles Dickens, cette adaptation se devait de séduire.
En effet, le réalisateur n'avait pas le droit à l'erreur car il pouvait se baser sur des adaptations déjà faites auparavant comme le célèbre dessin animé de Disney "Le noël de Mickey" sortit en 1983.
L'histoire toute tracée, il ne restait donc plus que de surprendre par la qualité visuelle que les technologies d'aujourd'hui rendent époustouflante. Et c'est là que Robert Zemeckis nous montre toute l'étendue de son talent. Le rendu 3D nous donne des frissons tant la définition et le travail de précision fourni donnent un réalisme au film nous permettant au passage de souligner l'importance que le cinéma en trois dimensions prendra dans les prochaines années voir même dans les prochains mois.

Des personnages plus vrais que nature donc, qui ont des traits particuliers et surtout Mr Scrooge, incarné par un Jim Carrey en images de synthèse qui donnent à l'acteur la possibilité d'intégrer sa façon d'être et de se comporter dans le dessin animé.

Maintenant, sur le fond de l'histoire, rien n'est réellement original, Zemeckis se contentant allègrement de suivre à la lettre le roman de Dickens. Un film et une histoire avant tout moralisatrice qui offre en ces débuts de festivités un aperçu de la vie dans ce qu'elle a de plus généreux mais aussi de plus cruel. Il faut noter, en outre, que ce long métrage est loin d'être pour les enfants car certaines visions d'horreurs sont dignes d'un roman noir ou d'un film d'épouvante.

En résumé, une adaptation juste et sans réels défauts qui ravira surtout les grands et en particuliers, les amateurs de la 3D.

Point positif : Sans aucun doute la technique employée. La 3D ne cesse d'étonner en cette année 2009 mais ici, on passe un cap : du dessin animé à la réalité animée.

Point négatif : Peu d'idées nouvelles dans une histoire qui est très connue par le grand public et par les générations pré-trentenaire.

Note : ***

mercredi 2 décembre 2009

2012 (de Roland Emmerich) sortie le 10 Novembre 2009


Genre : Catastrophe, Science Fiction

Avec John Cusack, Danny Glover, Amanda Peet, Thandie Newton, Liam James, Morgan Lilly

Synopsis :

En 2009, deux scientifiques de renom font une découverte très importante, le monde disparaîtra en 2012 sous un immense cataclysme planétaire suite à l'inversion des pôles due à une explosion solaire trop intense et à l'alignement des planètes.
Les gouvernements mondiaux décident alors, dans le plus grand secret, de réaliser des arches de Noé pour quelques riches privilégiés.

La critique :

Roland Emmerich est le monsieur Grand Spectacle de ces dernières années et également le Mr Catastrophe, pas seulement pour les films du genre qu'il réalise mais aussi pour les navets aux budgets pharaoniques qu'il est capable de faire. On lui doit notamment des films devenus cultes comme "Independence Day", "Stargate" ou encore "Godzilla". Mais plus récemment, le réalisateur allemand nous a offert une panoplie de films plus médiocres, même si visuellement plus réussit, comme "le jour d'après" ou le très mauvais "10 000 BC".
On s'attendait donc à un film dans la lignée des deux précédents. Et bien, Roland nous surprend de belle manière car le film est mieux réussit que ses prédécesseurs même si il manque toujours de qualité scénaristique.

En effet, l'histoire est une continuation de la lutte contre le réchauffement climatique que le réalisateur avait entamé dans "le jour d'après" dont il a réchauffé l'idée principale, la grande inondation. Mais bon, après tout c'est le même réalisateur. Pourtant, le bas blesse car si la grosse vague du "jour d'après" est énorme, celle de "2012" est gigantesque et nous fait penser au scénario du film "Deep Impact" sortit une décennie plus tôt. Et la ressemblance ne s'arrête, hélas, pas là car les vaisseaux sauveurs de l'humanité, il en est également question dans ce film (On soupçonne même un clin d'oeil à Mimi Leder, réalisatrice de Deep Impact, quand un personnage souligne que les personnes choisies pour survivre devraient l'être par un tirage au sort).

Bref, ça sent le réchauffé à pleines narines.

Concernant l'aspect scientifique du scénario, le film se base sur une prédiction maya datant la fin du monde en 2012, thèse scrupuleusement réfutée par les scientifiques actuels qui dénoncent une mauvaise lecture de la prédiction. Donc de sciences, il n'en est pas vraiment question. Même la vague sur l'Himalaya parait insensée.

Coté acteurs, on a deux stars, Danny Glover en infatigable président des Etats-Unis, qui signe une prestation discrète mais juste. Et à coté de lui, on a John Cusack qui est irrémédiablement un acteur de seconde zone ayant le crédit de réalisateurs aussi doués que lui. En effet, son jeu d'acteur n'est pas des plus meilleurs pour le statut qu'il représente et de plus, chaque personnage qu'il incarne se ressemble.

En résumé, un bon film catastrophe à voir avec un cerveau en mode pause, à part pour apprécier les effets spéciaux.

Point positif : Un film plaisant à regarder au niveau visuel et pour le grand spectacle qu'il nous offre même si peut-être un peu long.

Point négatif : Comme dit précédemment, c'est du réchauffé.

Note : **