mercredi 30 septembre 2009
Le petit Nicolas (de Laurent Tirard) sortie le 30 septembre 2009
Genre : Comédie
Avec Kad Merad, Valérie Lemercier, Maxime Godart, Sandrine Kiberlain, François-Xavier Demaison, Daniel Prévost
Synopsis :
Nicolas (Maxime Godart) est un petit garçon comme les autres et même largement plus calme que ses camarades. Mais un jour, Nicolas croit comprendre que sa mère est enceinte, ce qui ne l'enchante guère.
La critique :
Laurent Tirard fût bien inspiré en adaptant l'album de Sempé et Goscinny à l'écran car il était très étonnant que personne ne s'attaque à cet ouvrage. Bien inspiré également d'avoir employé Alain Chabat pour le scénario de ce film, celui-ci étant resté sur une très bonne impression après le scénario d'Astérix : Mission Cléopatre.
Il nous offre ici une adaptation libre de l'ouvrage homonyme d'une qualité époustouflante. Tout y est : intrigue, gags, action (limitée bien entendu), décors,...
Bref, un très bon film pourtant en désaccord de genre avec "Molière", le film qu'il avait réalisé juste avant.
L'histoire est tirée de la vie quotidienne et plus particulièrement, de celle d'un enfant de dix ans. Une histoire se déroulant dans les années 50 qui est, bien évidemment, exagérée mais qui reste dans les limites du réaliste et évite donc tout surpassement de la raison comme c'est souvent le cas ces derniers temps.
Le scénario n'évite cependant pas les clichés et les stéréotypes. Dans les huit enfants qui se côtoient, chacun représente bien une partie ou une vision de la société : un arriviste, un simple d'esprit, un cancre, un gourmand, un riche,... Seul Nicolas semble échapper aux clichés en étant dans le même temps un mélange de tout cela.
Les acteurs ont été à coup sûr bien choisis.
On doit parler avant tout de Nicolas alias Maxime Godart. Le jeune acteur présente, du haut de ses dix ans, certaines lacunes notamment de timing ou encore de sincérité mais laisse entrevoir de beaux jours devant lui étant donné que le courant passe et passe même plus que bien.
Pour l'entourer, on se doit de parler de ses camarades de classe qui nous offrent de très belles prestations même meilleures que celle de Maxime Godart. On peut décerner d'ailleurs deux bonnes notes à Victor Carles et Damien Ferdel qui sont assurément de bons acteurs en devenir.
Parlons aussi des adultes qui chapeautent tout cela. Tout d'abord, Kad Merad qui est à son aise dans ce rôle et fait passer sa bonne humeur comme il en a l'habitude. Un rôle à sa hauteur mais sans zèle.
Et on a enfin Valérie Lemercier, qui joue, à l'instar de son acolyte, de manière sobre et offre un bon rendu, bien meilleur que ce qu'elle avait fait entrevoir dans "Agathe Clery", le film catastrophe de sa carrière.
En résumé, un film qui nous fait penser que la comédie enfantine a encore de belles années devant elle.
Point positif : Reprendre l'histoire du petit Nicolas était un pari osé et on peut dire que c'est largement réussi. Merveilleuse adaptation.
Point négatif : Dommage que Maxime Godart ne présente pas l'aplomb nécessaire pour jouer parfois de manière plus incisive comme c'est le cas à la fin du film. Ne convainc parfois pas.
Note : ***
jeudi 24 septembre 2009
Le Coach (d'Olivier Doran) sortie le 09 septembre 2009
Genre : Comédie
Avec Richard Berry, Jean-Paul Rouve, Anne Marivin, Mélanie Bernier, Didier Bezace, Jean-Noël Brouté
Synopsis :
Maximilien Chêne (Richard Berry) est coach de métier et est très réputé dans son domaine pour être excessivement efficace. Cependant, celui-ci a une fâcheuse addiction aux jeux et se voit endetté jusqu'au cou. La seule solution qui s'offre à lui est de coacher un jeune directeur (Jean-Paul Rouve) visiblement trop gentil pour être respecté dans son métier.
La critique :
Que de bonheur que nous offre ici sur un plateau d'argent Olivier Doran, le réalisateur du film "le déménagement" sortit il y a de cela une grosse décennie. En mettant en avant une comédie gentillette qui sent bon la France que l'on connait. Il nous gratine d'une série de gags qui nous rappelle irrémédiablement les films de Francis Weber, Jean-Paul Rouve nous présentant un personnage fort similaire à François Pignon.
L'histoire est somme toute banale à souhait, un homme gentil et un peu niais se voit mettre tout en oeuvre, malgré lui, pour parsemer d'embûches le chemin d'un homme avide d'argent ou imbus de sa personne. Ce qu'on appellerait la théorie du boulet se retrouve assez souvent dans le cinéma français avec des films comme "le boulet" ou encore "le dîner de con".
Mais la sauce prend et la ficelle ne rompt pas encore au grand bonheur des spectateurs francophones.
Réalisation donc sans anicroche car même le casting est réussi, mettant en scène des acteurs confirmés, des novices et des stars du moment.
En effet, les acteurs intéressants se bousculent aux portillons et pour commencer, Jean-Paul Rouve, qui signe certainement ici l'une de ses meilleures prestations. Accaparant la caméra tel un vieux briscard qu'il commence à être, il joue un personnage touchant et transpirant la gentillesse comme on peut rarement en voir de nos jours.
A côté de lui, on a Richard Berry, le papy du casting, qui joue comme à son habitude et parfois peut-être, soyons un peu difficile, avec la facilité. Bonne prestation donc remplie de tout ce qu'on lui connaît : sympathique, dragueur et hautain par moment. Bref, un excellent acteur qu'on est content de revoir dans ce film qui est son 62ème déjà.
A rajouter ensuite, la néophyte Anne Marivin que l'on a pu connaître surtout grâce aux "chti's" qui signe aussi une bonne copie que nous qualifierons d'habituelle.
En outre, une surprise arrive dans ce film en la personne de Mélanie Bernier, qui n'est pas connue du grand public mais qui mériterait de l'être par la beauté qu'elle dégage tout d'abord mais par un talent encore timide qui vient probablement des ligues d'improvisation qu'elle a fréquenté dans son adolescence. A revoir.
Petit bémol tout de même et je dirais "mauvaise note" à attribuer dans le chef de Jean-Noël Brouté qui en jouant le rôle du méchant, nous laisse un sentiment d'amateurisme voire de comique dépassé.
En résumé, la gentillesse de l'histoire est le reflet de la gentillesse du personnage principal et tout cela mis ensemble donne un rendu cinématographique tout à fait réussi.
Point positif : Rares sont les films de nos jours qui arrivent encore à faire rire le spectateur sans en faire "trop". La comédie dans toute sa simplicité et dans son excellence.
Point négatif : L'impression que vous aurez en regardant ce film est que le réalisateur s'est largement inspiré de Francis Weber, bon point car intéressant mais mauvais point car ce n'est pas innovant.
Note : ***
Avec Richard Berry, Jean-Paul Rouve, Anne Marivin, Mélanie Bernier, Didier Bezace, Jean-Noël Brouté
Synopsis :
Maximilien Chêne (Richard Berry) est coach de métier et est très réputé dans son domaine pour être excessivement efficace. Cependant, celui-ci a une fâcheuse addiction aux jeux et se voit endetté jusqu'au cou. La seule solution qui s'offre à lui est de coacher un jeune directeur (Jean-Paul Rouve) visiblement trop gentil pour être respecté dans son métier.
La critique :
Que de bonheur que nous offre ici sur un plateau d'argent Olivier Doran, le réalisateur du film "le déménagement" sortit il y a de cela une grosse décennie. En mettant en avant une comédie gentillette qui sent bon la France que l'on connait. Il nous gratine d'une série de gags qui nous rappelle irrémédiablement les films de Francis Weber, Jean-Paul Rouve nous présentant un personnage fort similaire à François Pignon.
L'histoire est somme toute banale à souhait, un homme gentil et un peu niais se voit mettre tout en oeuvre, malgré lui, pour parsemer d'embûches le chemin d'un homme avide d'argent ou imbus de sa personne. Ce qu'on appellerait la théorie du boulet se retrouve assez souvent dans le cinéma français avec des films comme "le boulet" ou encore "le dîner de con".
Mais la sauce prend et la ficelle ne rompt pas encore au grand bonheur des spectateurs francophones.
Réalisation donc sans anicroche car même le casting est réussi, mettant en scène des acteurs confirmés, des novices et des stars du moment.
En effet, les acteurs intéressants se bousculent aux portillons et pour commencer, Jean-Paul Rouve, qui signe certainement ici l'une de ses meilleures prestations. Accaparant la caméra tel un vieux briscard qu'il commence à être, il joue un personnage touchant et transpirant la gentillesse comme on peut rarement en voir de nos jours.
A côté de lui, on a Richard Berry, le papy du casting, qui joue comme à son habitude et parfois peut-être, soyons un peu difficile, avec la facilité. Bonne prestation donc remplie de tout ce qu'on lui connaît : sympathique, dragueur et hautain par moment. Bref, un excellent acteur qu'on est content de revoir dans ce film qui est son 62ème déjà.
A rajouter ensuite, la néophyte Anne Marivin que l'on a pu connaître surtout grâce aux "chti's" qui signe aussi une bonne copie que nous qualifierons d'habituelle.
En outre, une surprise arrive dans ce film en la personne de Mélanie Bernier, qui n'est pas connue du grand public mais qui mériterait de l'être par la beauté qu'elle dégage tout d'abord mais par un talent encore timide qui vient probablement des ligues d'improvisation qu'elle a fréquenté dans son adolescence. A revoir.
Petit bémol tout de même et je dirais "mauvaise note" à attribuer dans le chef de Jean-Noël Brouté qui en jouant le rôle du méchant, nous laisse un sentiment d'amateurisme voire de comique dépassé.
En résumé, la gentillesse de l'histoire est le reflet de la gentillesse du personnage principal et tout cela mis ensemble donne un rendu cinématographique tout à fait réussi.
Point positif : Rares sont les films de nos jours qui arrivent encore à faire rire le spectateur sans en faire "trop". La comédie dans toute sa simplicité et dans son excellence.
Point négatif : L'impression que vous aurez en regardant ce film est que le réalisateur s'est largement inspiré de Francis Weber, bon point car intéressant mais mauvais point car ce n'est pas innovant.
Note : ***
mercredi 23 septembre 2009
Numéro 9 (de Shane Acker) sortie le 19 août 2009 en France
Genre : Animation
Synopsis :
Une guerre effroyable vient de toucher la terre sur laquelle ne subsistent que quelques petits personnages inventés par un imminent savant et dotés d'intelligence, dont la mission n'est autre que de faire perdurer la vie sur terre. Numéro 9 fait partie de ceux-là.
La critique :
Largement inspiré de l'"univers Burton", ce film a tout d'un long métrage avec de vrais acteurs mais hélas ne dispose pas d'une histoire assez captivante pour le tout un chacun.
Pourtant, Shane Acker avait toutes les cartes en mains pour assurer un très bon spectacle. Il nous avait déjà gratifié de cette histoire dans son court-métrage intitulé d'ailleurs "9" et était donc très en affaire à l'idée de le faire passer dans la cour des grands. Pari qui pouvait d'ailleurs d'autant plus réussir avec une collaboration de choix en la personne de Tim Burton.
Et bien, hélas, Numéro 9 n'est pas le film d'animation tant espéré avant sa sortie.
En effet, en arrivant dans votre fauteuil, il vous sera sans doute venu à l'idée d'emmener votre progéniture voire votre neveu hyperactif avec vous afin de lui faire partager une heure et demi de détente en compagnie de "9", la poupée à la bouille tant sympathique et attendrissante.
Grave erreur car ce film est loin, très loin, d'être à la portée de tous et en particulier des enfants. La vision "bisounours" de nos petites têtes blondes sera très vite altérée par le chaos, le drame et la violence qui constituent le fil rouge de l'histoire.
Mais en plus de cela, la sauce peut prendre un goût plus amer.
Acceptons volontiers que ce film ne soit pas pour les enfants, certes, mais lorsque vient
le moment où vous vous demandez ce que vous faites devant ce film à l'histoire simpliste, là vous atteignez le sommet.
En effet, l'histoire n'a pas vraiment de sens si ce n'est un arrière fond de moralité. Celle-ci ne captive pas un public adulte qui sent irrémédiablement arriver toute intrigue quelle qu'elle soit et qui retrouve dans ce film qu'une pâle copie des films catastrophes de la série Terminator, version animée bien entendu.
Mis à part tout cela, la technique employée est bonne et la bande sonore signée Danny Elfman est évidemment excellente.
En résumé, John Connor se mute ici en numéro "9" dans un combat contre les machines qui sent le réchauffer à plein nez.
Point positif : La technique employée pour l'animation nous offre un spectacle de qualité à ce niveau là.
Point négatif : Une histoire des moins originales et peut-être trop dramatique pour de l'animation.
Note : **
lundi 21 septembre 2009
Destination Finale 4 (de David Richard Ellis) sortie le 28 août 2009
Titre en anglais : The Final Destination
Genre : Horreur, Gore
Avec Bobby Campo, Shantel Van Santen, Nick Zano, Haley Webb, Mykelti Williamson, Krista Allen
Synopsis :
Quatre amis se retrouvent dans les gradins d'une course de voitures sur un circuit assez ancien. L'un d'eux est soudain atteint de visions cauchemardesques sur un accident dramatique qui surviendrait à l'endroit où ils se trouvent. Emmenant ses amis à l'extérieur du circuit ainsi que quelques spectateurs, il s'avère que la prédiction se réalise. Les personnages ayant quittés le circuit se retrouvent donc épargnés par la mort mais celle-ci est bien décidée à accomplir sa mission.
La critique :
Loin d'être intellectuel, ce film sert avant tout de détente aux spectateurs en manque d'hémoglobine. En effet, le réalisateur n'avait pas pour but de nous offrir un moment de réflexion intense ou de moralité sociétaire mais avait bien l'intention de nous offrir de la rate et du boyau en guise de suite aux trois épisodes qui précédaient celui-ci. Chose qu'il réussit assez bien car comme son nom l'indique très bien, il s'agit du quatrième volet d'une quadrilogie dont les films se ressemblent et ne changent quasi pas si ce n'est dans les acteurs et le réalisateur (une fois sur deux).
Ce réalisateur n'est pas vraiment un néophyte mais on ne peut pas dire non plus que son parcours soit des plus excitant avec notamment des films comme "L'incroyable Voyage à San Francisco" ou encore "Des serpents dans l'avion" qui ne furent pas des films sensationnels mais qui on eut le mérite de captiver quelques spectateurs et de grappiller la place de films pourtant plus intéressants.
L'histoire de ce film gore est totalement similaire aux autres opus : un personnage central est doté d'un pouvoir visionnaire et essaie d'éviter la mort de nombreuses personnes. Pas d'originalité donc et c'est ce qui cloche car le feu commence à s'étouffer avec le temps.
Inutile donc de palabrer, il ne faut pas s'attendre à autre chose que ce qu'on a pu voir auparavant.
Côté acteurs, le texte sera également court étant donné qu'aucun acteur n'est réellement connu. On pourra juste dire d'eux qu'ils tiennent à merveille le rôle de chair à canon.
En résumé, une critique qui est bien courte pour un film qui l'est tout autant (1h20 environ) malgré que les effets spéciaux sont toujours agréable à regarder et ici même en 3D.
Point positif : Certes la recette est la même mais il faut bien l'avouer elle est assez savoureuse pour quelqu'un qui ne veut pas trop se casser la tête.
Point négatif : Même si on s'attend à quelque chose d'identique aux précédents opus, on déplorera tout de même le copier-coller beaucoup trop facile. Manque un peu de nouveautés.
Note : **
mercredi 16 septembre 2009
Un mariage de rêve (de Stephan Elliott) sortie le 6 mai 2009 en France
Titre en anglais : Easy Virtue
Genre : Comédie dramatique
Avec Jessica Biel, Ben Barnes, Kristin Scott Thomas, Colin Firth, Kris Marshall, Jim McManus
Synopsis :
John Whittaker (Ben Barnes), jeune anglais, se marie avec une jeune américaine Larita Huntington (Jessica Biel), américaine et pilote automobile de son état. Lorsque vient le moment de présenter Larita à sa belle-famille, l'affaire se corse quelques peu. En effet, la famille très "english" ne voit pas d'un très bon oeil leur belle-fille.
La critique :
Le réalisateur australien Stephan Elliott est un peu un inconnu de la francophonie, celui-ci n'a que peu de films à son actif et encore moins notables si ce n'est "le Voyeur" sorti en 1999.
Un réalisateur dont on attendait donc peu et qui pourtant étonne assez bien de professionnalisme dans ce film réalisé avec un budget assez modeste.
L'histoire vous plonge dans l'Angleterre profonde des années 20, là où les familles étaient en général torturées par la grande guerre qui venait à peine de finir. Ce film nous raconte à travers cette jeune américaine toute la haine qu'a une famille propriétaire terrienne envers les américains et l'esprit "vieux jeu" d'une matriarche cynique et méchante incarnée de belle manière par Kristin Scott Thomas.
Une histoire somme toute des plus banales, largement inspirée d'un film d'Alfred Hitchcock, qui offre au spectateur un moment de détente agréable tant le drame familial qu'il raconte est mis en scène de manière drôle et objective par le réalisateur.
Côté acteurs, on a la crème de la crème qui ne déçoit que très rarement.
Tout d'abord, et comme déjà cité, on a une Kristin Scott Thomas dans un rôle de méchante mégère qui n'a qu'une seule chose en tête : protéger sa progéniture. Un rôle qui lui sied à merveille tant son personnage est criant de justesse, d'ailleurs l'empathie du spectateur ne tarde pas à arriver.
On a ensuite Jessica Biel, une actrice très productive ces derniers temps, qui nous octroye une prestation sereine et juste qui relève largement le niveau qu'elle avait jadis abaissé dans "Next" au côté de Nicolas Cage même si le film était loin d'être un navet. On peut d'ailleurs aisément croire que le rôle qu'elle tient ici est celui qu'elle affectionne tout particulièrement.
On a également Colin Firth qui est discret mais tellement utile à l'histoire. Un rôle sombre et lugubre qui lui colle à la peau dans ce film et qui pourrait bien le suivre dans d'autres films du genre tant sa prestation scénique est remarquable.
Et enfin, on a Ben Barnes qui est la déception de ce film. Le personnage qu'il incarne semble le fuir à l'écran car il en fait trop à la manière d'une comédie un peu loufoque, or il est fort improbable qu'on lui ait demandé de jouer le rôle d'un homme un peu niais. Un acteur qui doit encore confirmer dans d'autres films que Narnia.
En résumé, un film aux accents romantiques mais qui garde le cap du drame social et familial que l'histoire tend à nous montrer de manière comique et donc plus facile à avaler.
Point positif : Le casting est des plus réussi et les décors qui s'enchaînent sont éblouissants.
Point négatif : Le film est très lent et endort à certains moments le spectateur épuisé par une journée de dur labeur.
Note : **
lundi 14 septembre 2009
Ultimate Game (de Mark Neveldine et Bryan Taylor) sortie le 9 septembre 2009
Titre original : Gamer
Genre : Action, Science-fiction
Avec Gerard Butler, Michael C. Hall, Zoe Bell, Milo Ventimiglia, Alison Lohman
Synopsis :
Dans une société largement dominée par le jeu vidéo et la télé-réalité, un homme a su allier ces deux dépendances dans des jeux auxquels participent des personnes bien réelles. Son dernier jeu en date consiste à une guerre sans merci que se livrent des condamnés à mort.
La critique :
Que de sang et de boyaux dans ce film au combien mal réalisé.
Mark Neveldine et Bryan Taylor, les deux réalisateurs élus pour diriger le plateau de tournage, ont peu de films à leurs actifs et ça se voit, ça se sent et ça déçoit amplement. Ils avaient pourtant bien entamé leurs carrières par un film, "Hyper Tension", qui ne peut être qualifié d'exceptionnel mais qui offrait un bon moment de détente aux amateurs d'action et de longs métrages neuro-anesthésiants.
Des effets spéciaux rattrapent légèrement la sauce mais tout cela reste assez "light" car la vitesse de mouvement de la caméra ajoutée aux gouttelettes de sang et aux morceaux d'intestins volants donne vite la nausée aux spectateurs.
L'histoire est, quant à elle, des plus simples et des plus exploitées ces derniers temps. En effet, deux équipes de meurtriers qui s'affrontent dans une bataille sanguinaire et sans merci, on en a déjà vu dans "Battle Royale" ou autres films gores du genre.
Maintenant, il est vrai qu'allier jeux vidéos et télé-réalité c'est du neuf mais on pouvait espérer une utilisation plus intelligente de cette idée.
Dans ce monde de débauche et de terreur, on a placé une kyrielle d'acteurs plus médiocres les uns que les autres.
Tout d'abord, Gerard Butler qui joue un condamné à mort au passé mystérieux et dans le même temps le rôle principal du film. L'acteur écossais est pourtant taillé pour l'action mais visiblement pas pour le dialogue. Dans "300", il signe une excellente prestation aidée il est vrai par une technique innovatrice et omniprésente mais ici, il nous offre un gars tout droit sorti de l'univers de Rambo et est visiblement perdu dans son personnage. Il a certainement été mal dirigé.
A côté de lui, on a Michael C. Hall qui est actuellement adulé par la critique dans la série télévisée "Dexter". Ne pouvant être jugé que sur cette prestation cinématographique, nous lui laisserons un répit pour pouvoir se racheter de la prestation ridicule qu'il nous offre ici. Pas besoin donc d'autres commentaires sur lui.
En résumé, de l'action il y en a, des effets spéciaux il y en a, mais une histoire cohérente, il y en a pas.
Point positif : Les effets spéciaux sont sans aucun doute bien réalisés car la véracité des scènes offre au spectateur venu pour cela tout ce qu'il attendait.
Point négatif : Le filon employé pouvait l'être de meilleure manière mais entre d'autres mains que celles de Mark Neveldine et Bryan Taylor.
Note : *
mercredi 9 septembre 2009
Very Bad Trip (de Todd Phillips) sortie le 24 juin 2009
Titre en anglais : The Hangover
Genre : Comédie
Avec Zach Galifianakis, Bradley Cooper, Ed Helms, Justin Bartha, Heather Graham
Synopsis :
Quatre amis décident de partir à Las Vegas durant deux jours pour enterrer la vie de garçon de l'un d'entre eux. Après une nuit intense en excès, le futur marié est introuvable. Seul problème, personne ne se rappelle ce qu'il s'est passé pendant cette fameuse virée.
La critique :
Enfin un film qui sort de l'ordinaire et des cadres préfaits par la société. Véritable parodie de la débauche, ce film s'inscrit dans sa propre lignée car il mixe la comédie adolescente avec la comédie intelligente.
Mis entre les mains de Todd Phillips, le film avait de grandes chances de figurer tel un "road movie" après son film "Road Trip" sortit en 2000. Tout juste car ce film s'inscrit bien dans cette optique même si tout se passe dans un circuit assez restreint.
L'histoire est en réalité des plus banale tant elle reflète le quotidien de bon nombre de personnes à travers le monde. Mais elle n'est banale que pour cela car, pour le cinéma, on a bien affaire à un film qui sort des sentiers battus. En effet, pas de scènes de beuveries intenses de compagnons de zinc post-adolescents qu'on a pu voir jadis dans une kyrielle de "teen movie" ou de film axé sur la boisson (par exemple "Beerfest"), ni de scènes ouvertement élogieuses au sujet de l'alcool. Bien que comique, la trame de l'histoire n'est quasiment qu'un long chemin de croix et de pénitence après la dérive alcoolique et nocturne de nos quatre acolytes.
Mis à part cela, l'humour est plus qu'au rendez-vous même si les gags ne vous feront pas hurler de rire.
L'humour est bien présent et en grande partie grâce à Zach Galifianakis, le prêtre nonchalant de la comédie satirique actuelle. Découvert du grand public par le film au combien médiocre Out Cold, l'acteur n'a cessé de prouver au monde du cinéma que la confiance mise en lui est loin d'être usurpée. Nous gratifiant ici d'un rôle de comique troupier un peu à l'ouest de la réalité, il signe tout simplement une prestation magistrale.
A côté de lui, on a un beau gosse quasiment indispensable dans une équipe de choc en la personne de Bradley Cooper. Il nous offre un agréable moment, remplit de sentiments mitigés sur la situation que vivent nos personnages. Il tient également l'église au milieu du village en étant un peu la clé de voûte des quatre compères. Un acteur sur une bonne lancée, on peut le dire, étant donné que les rôles qu'on lui offrent vont crescendo et sont de plus en plus importants.
Autre acteur connu, Ed Helms n'était cependant qu'aperçut à l'écran dans des films tels que "la nuit au musée 2" ou encore "Evan Tout-Puissant". Après la prestation non éblouissante mais sans anicroches qu'il nous offre, nul doute qu'on le verra grimper les échelons de la célébrité.
En résumé, des acteurs qui confirment leurs excellentes formes renforcent une histoire loufoque mais agréable à visionner.
Point positif : La recherche d'un ami et la quête qui s'en suit offrent au film l'intrigue nécessaire à en faire un film intéressant.
Point négatif : Le scénario est avant tout destiné à la comédie mais l'absurdité des situations est parfois poussée à son apogée, ce qui exaspère quelques fois.
Note : ***
lundi 7 septembre 2009
La Guerre des miss (de Patrice Leconte) sortie le 14 janvier 2009
Genre : Comédie
Avec Benoît Poelvoorde, Olivia Bonamy, Jacques Mathou, Christian Charmetant, Cynthia Groggia
Synopsis :
Deux villages, Charmoussey et Super-Charmoussey, situés dans les alpes françaises se livrent chaque année une lutte acharnée à travers l'élection d'une reine de beauté. Super-Charmoussey, fréquemment vainqueur du concours, est une commune riche de par sa station hivernale tandis que Charmoussey fleurte plutôt avec la récession.
Cette année, Charmoussey est menacée d'annexion par sa luxuriante rivale mais est bien décidée à engager un artiste de renom afin de gagner et de prouver sa valeur au fameux concours de miss.
Mais voilà que l'artiste en question (Benoît Poelvoorde), un ancien garçon du village, se voit plutôt être un figurant raté et maladroit qu'un véritable coach.
La critique :
Patrice Leconte est très connu du PAF français pour ses succès d'antan tels que "Les Bronzés" ou encore "Les Spécialistes", mais celui-ci restait sur quelques déceptions de tailles avec, par exemple, le troisième opus des Bronzés ou encore "Mon Meilleur Ami" qui, même s'il fut meilleur que le précité, n'atteignit pas la hauteur de ses ambitions ni de son casting.
Bref, on l'attendait donc au tournant car ce film-ci ne possédait pas la kyrielle d'acteurs connus que possédaient les autres longs métrages et on pouvait donc craindre une véritable débâcle.
Et bien non ! Bien au contraire, le film se laisse regarder et apporte une touche à la française qui plaît même si elle est parfois décriée. Malgré que la touche à la française pourrait être mise entre guillemets étant donné que l'acteur principal du film et le seul acteur vraiment connu est belge.
Une histoire des plus simples et des plus quotidiennes vous emmène dans l'univers d'une guerre villageoise un tantinet fratricide. L'originalité du scénario est incontestable mais est pourtant criante de simplicité et ça fonctionne bien. L'huile utilisée est plus celle du coude que du portefeuille car le film s'appuie quasiment exclusivement sur les acteurs et leurs prestations individuelles.
Benoit Poelvoorde est fidèle à lui-même dans ce film et donne parfois, depuis quelques temps d'ailleurs, une impression d'essoufflement qui est un peu triste à voir pour quelqu'un de ce talent. Il nous offre cependant une bonne prestation plus dramatique que comique comme il nous avait déjà montré les prémices dans le film "Entre ses mains" d'Anne Fontaine.
Il est aidé dans sa mise en scène par Olivia Bonamy, l'actrice aux charmes certains nous offre la meilleure prestation du film de par la justesse de son jeu d'acteur et le ton dramatique ou tendre qu'elle peut faire passer à travers la caméra. Bref, excellente ici.
En résumé, l'histoire est des plus simples mais a la faculté de pouvoir détendre le spectateur un dimanche de pluie.
Point positif : L'histoire ne comporte pas de moments de répits, ce qui est important pour un film du genre.
Point négatif : Tout est assez, même trop, prévisible. Les faux suspenses font hélas légions dans ce film.
Note : **
vendredi 4 septembre 2009
Secret Défense (de Philippe Haïm) sortie le 10 décembre 2008
Genre : Espionnage
Avec Vahina Giocante, Gérard Lanvin, Nicolas Duvauchelle, Rachida Brakni, Simon Abkarian
Synopsis :
Pierre (Nicolas Duvauchelle) est un voyou. Passé par la prison, il y rencontre des personnes peu scrupuleuses qui l'emmènent vers l'islamisme radical et le terrorisme. De l'autre côté, on a Diane (Vahina Giocante), jeune femme un peu rebelle, qui se voit recrutée par Alex (Gérard Lanvin) pour faire partie des services secrets français.
La critique :
On était habitué et parfois même lassé par les films d'espionnage anglais ou américains qui foisonnent dans les salles obscures chaque année.
Ici, les français ont décidé de nous envoyer la même sauce en mettant la recette dans les mains de Philippe Haïm qui restait sur un échec cuisant avec son film "Les Dalton" sortit en 2004.
Pari donc plus que relevé dès le départ.
Et bien en s'asseyant dans notre fauteuil, on s'aperçoit très vite qu'on a devant les yeux un film qu'on peut qualifier de bon.
En effet, le scénario est des plus prenant de par sa complexité et le suspense qu'il maintient chez le spectateur. On a deux personnages aux parcours totalement différents qui vont, pourtant, subir un voyage forcé vers un destin préconçu pour eux et à l'encontre de leur personnalité.
Les histoires s'entrecroisent assez rapidement dans le film et donne donc l'occasion aux spectateurs d'entrer directement dans l'action. Des histoires remplies de doutes, de détresses et d'inconnus.
Maintenant, il est clair que les amateurs d'actions rocambolesques à la James Bond resteront irrémédiablement sur leurs faims.
Les acteurs jouent à merveille dans ce long métrage. On a un "vieux de la vieille" en la personne de Gérard Lanvin qui joue son rôle de manière remarquable mais discret tout comme son personnage.
Vahina Giocante, quant à elle, est une valeur sûre tant la sensualité et le professionnalisme qu'elle dégage arrivent à combler le tout venant. Elle nous offre donc une prestation quasiment parfaite et arrive à attraper aisément la barre placée au-dessus d'elle par le réalisateur.
Enfin, on a Nicolas Duvauchelle. L'acteur est né pour incarner des rôles dramatiques et ça tombe bien car c'est ce qu'on lui a demandé de faire ici, le message passe donc sans trop de problèmes. A noter que celui-ci est réellement le stéréotype de l'acteur un peu loubard de banlieue.
En résumé, une histoire qui n'est pas vraiment originale mais qui sent bon le reflet des dérives actuelles de la politique internationale.
Point positif : L'aspect psychologique est mis en avant et offre une toute autre vision de l'espionnage au spectateur par rapport à ce qu'il pouvait voir dans les films anglo-saxons.
Point négatif : Le film souffre parfois d'une certaine lenteur.
Note : ***
mercredi 2 septembre 2009
Un jour sans fin (de Harold Ramis) sortie le 28 juillet 1993
Titre en anglais : Groundhog Day
Genre : Comédie
Avec Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott, Stephen Tobolowsky, Brian Doyle-Murray
Synopsis :
Phil Connors (Bill Murray) est un présentateur météo prétentieux et antipathique. Un jour, il se doit de couvrir un évènement dans un petit patelin situé près de Pittsburgh, le jour de la marmotte. Mais voilà qu'après avoir été bloqué une nuit à cause d'un brouillard persistant, celui-ci recommence sans cesse la même journée.
La critique :
Harold Ramis n'est pas inconnu du cinéma américain des trente dernières années, on lui doit un rôle dans S.O.S. Fantomes (1984) ou encore dans "Pour le pire et pour le meilleur" (1997) mais on lui doit aussi le scénario et la réalisation de Mafia Blues(premier et deuxième opus) sorti en 1999 et 2002. Le coco n'est donc pas un néophyte et ça se sent dans ce film à la gentillesse et à l'humour prenant mais parfois excessif.
Une histoire très banale au demeurant vous emmène à Punxsutawney, petite ville de Pennsylvanie, où se déroule le jour de la marmotte. Aucune originalité jusqu'ici dans le scénario étant donné que l'évènement existe réellement, mais là où l'originalité fait son apparition c'est dans l'idée du jour sans fin et là, bingo! En effet, le film ne devait pas vraiment percer le box-office américain et encore moins mondial mais c'est ce qu'il fît.
Doté de moyens raisonnables, le film nous emmène dans la peau d'un animateur désagréable qui va devoir recommencer la même journée des centaines de fois avant de se rendre compte que la seule échappatoire sera de changer son caractère et sa vision des choses. Un film comique sur un fond psychologique et moralisateur (retrouvé plus tard dans Mafia Blues).
Tout cela n'aurait pas été une grande réussite sans les acteurs qui rendirent vie au scénario.
On a un Bill Murray qui est excellent malgré que son rôle dut demander excessivement de répétitions de gestes et de paroles et que son personnage dut évoluer psychologiquement dans un environnement qui, lui, n'évolue pas. Une prestation remarquablement meilleure que les derniers films en date dans lesquels il a tourné.
On a également Andie MacDowell qui apporte la touche glamour et chaude en parfaite opposition au personnage incarné par Bill Murray et c'est d'ailleurs autour de cela que va se joue l'intrigue du film.
En résumé, une comédie familiale très agréable qui réconforte lors des rudes soirées d'hiver.
Point positif : Un film gentil, simple, marrant, comme on aimait en voir passer à la télévision.
Point négatif : Le film a, hélas, beaucoup vieilli. Les comédies que le cinéma offre de nos jours ne laissent plus la place à une histoire simple et sans poudres d'artifices comme celle-ci. Dans cette optique, le spectateur reste un peu sur sa faim lors du générique.
Note : **
Extrait du film
mardi 1 septembre 2009
Cloverfield (de Matt Reeves) sortie le 6 février 2008
Genre : Science fiction
Avec Michael Stahl-David, Mike Vogel, Lizzy Caplan, Jessica Lucas
Synopsis :
Une bande d'amis se voit réunit dans un somptueux appartement new-yorkais pour fêter le départ d'un collègue au Japon. Alors que la soirée bat son plein, une forte secousse suivie d'une explosion se fait ressentir dans toute la ville.
La critique :
La pari de filmer caméra à la main tel un faux documentaire retrouvé sur les lieux d'un drame était osé. Matt Reeves fait également peur tant sa "réalisatographie" est peu impressionnante. Mais ici, la réalisation réussi une bonne prestation car le spectateur se prend rapidement au jeu après avoir, bien entendu, pensé que ce film fut réalisé avec un budget estudiantin.
En effet, les vingt premières minutes de ce film sont excessivement difficiles à avaler tant l'histoire comme la manière de filmer sont énervants. Passé cela, on obtient ce que l'on était en droit d'attendre d'un film de science fiction : des effets spéciaux. Ceux-ci sont très bien réalisés et ont du, à coup sûr, posés pas mal de difficultés aux techniciens du film.
L'action arrivée, l'histoire prend une tournure "projet Blair Witch" et offre un suspense haletant.
Maintenant un petit bémol est à mettre sur toutes ces éloges, l'histoire n'a rien du tout d'original un monstre, une ville, la mer, le chaos bref : Godzilla en plein.
Côté acteurs, on a que du léger car les acteurs sont surtout connus pour leurs rôles dans des séries télévisées de fin de soirée. On peut dire sur tout ce petit monde qu'ils se situent tous au même niveau mais en dessous de la moyenne il faut l'admettre. Dommage d'ailleurs d'avoir fait tant de remous pour un film qui ne possède aucun acteur confirmé dans son générique (on comprend peut-être par là que le réalisateur a voulu donner l'impression de scènes plus réalistes en ne connaissant pas les personnages, en leur donnant une étiquette de monsieur toutlemonde, mais on doute).
En résumé, beaucoup de moyens et d'originalités dans la manière de filmer permettent au film de rendre une bonne copie avec, pourtant, un scénario des plus banal.
Point positif : la réalisation a misé sur le faux documentaire et, malgré parfois un mal de tête, cela donne assez bien
Point négatif : la bande sonore est quasi nulle ou inexistante et que dire des dialogues peu évolués auxquels on a accouplé un doublage catastrophique.
Note : **
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