jeudi 23 juillet 2009
Snow, Sex and Sun (de Brendan et Emmett Malloy) sortie le 14 août 2002
Titre en anglais : Out cold
Genre : Comédie
Avec Jason London, Lee Majors, Willie Garson, Zach Galifianakis, David Koechner
Synopsis :
A Bull Mountain, petite ville de l'Alaska, quatre amis s'adonnent à leur passion et à une des rares activités du coin, le snowboard. Mais voilà qu'un investisseur sans scrupules est bien décidé à faire de la petite station un grand parc touristique au détriment des habitants et de nos quatres compères.
La critique :
Voici l'exemple même de la comédie américaine dans tout ce qu'elle a de plus simple et de plus banal.
Pas besoin de se torturer l'esprit avec un film de ce genre car non seulement l'histoire mais même les dialogues sont accessibles à un QI supérieur à 30.
Cela ne veut pourtant pas dire que ce film est mauvais et on peut dire aisément qu'il se laisse agréablement regarder. Maintenant, il est évident que les personnes n'adulant pas les films d'ados auront beaucoup de mal à se farcir les trois demi-heures de film mais si les films du genre vous plaisent ou si vous n'êtes pas difficile, il est possible de passer un bon moment.
L'histoire est expressement ridicule afin de rester dans le cliché tout au long du film et on peut dire que les acteurs aident beaucoup le spectateur à visionner les séries de sketches qui s'enchainent.
On a tout d'abord Jason London qui est un habitué des séries et qui, en général, rend une bonne copie mais on a surtout Zach Galifianakis qui, malgré qu'il soit en recul, dégage une énergie et un professionnalisme étonnant (celui-ci signe d'ailleurs l'affiche de "Very bad trip" très récemment sorti).
En résumé, l'aspect déjanté de l'histoire est égal au burlesque des personnages, ni plus ni moins.
Point positif : De beaux décors rendent au film des couleurs agréables et un sentiment d'évasion, chose indispensable pour se changer les idées.
Point négatif : Parfois un peu trop facile...
Note : *
mercredi 22 juillet 2009
John Rambo (de Sylvester Stallone) sortie le 6 Février 2008
Genre : Action
Avec Sylvester Stallone, Julie Benz, Paul Schulze
Synopsis :
John Rambo s’est retiré dans le nord de la Thaïlande non loin de la frontière avec la Birmanie. Il vit de la pèche et de la vente de serpents venimeux qu’il capture. Las de se battre, il se tient à l’écart des conflits qui se déroulent de l’autre côté de l frontière. Un jour, un groupe d’humanistes voulant apporter des médicaments aux Birmans situés près de la frontière. John finit par accepter de les y conduire à leurs risques et périls. Deux semaines plus tard, il apprend que l’expédition n’est toujours pas rentrée et que l’ambassade américaine refuse de les aider. John, avec son passé militaire, sait mieux que quiconque ce qu’il faut faire…
La critique :
Il s'agit ici du quatrième volet de la saga Rambo réalisé par Stallone lui-même et sorti en 2008. Stallone n’a pas réalisé beaucoup de films seulement une poignée ; trois volets de la saga Rocky et encore deux autres films dont le légendaire « Staying alive » (1983) avec John Travolta. Le souhait de Stallone était de montrer que Rambo pouvait aussi être quelqu’un de pacifique en refusant de conduire le groupe d’humanistes ou de les conduire à contrecœur. Mais quand des innocents sont en danger, Rambo se réveille et « Ca va péter, mon colonel ». Voila sommairement l’idée principale que Stallone veut faire passer. Chose qu’il fait assez bien tout en gardant le style des trois volets précédents : seul contre tous. Ce quatrième volet connaitra un succès aussi important que les trois précédant toutefois sans atteindre des sommets.
Sylvester Stallone va mettre sur le devant de la scène le souhait d’un homme de raccrocher définitivement, en finir avec ses démons passés. Ce qu’il réussira à faire jusqu’à ce qu’un petit groupe d’humanistes lui demande de les conduire en Birmanie, accessoirement en guerre. Suite à leur disparition, John va retrouver ses instincts pour le plus grand bonheur des fans de Rambo.
Le jeu des acteurs est très important car il n’y a que très peu de dialogue donc les acteurs doivent faire passer par la gestuelle toutes les émotions nécessaires au bon déroulement du film. Chose qui n’est pas aisée pour un acteur novice. Mais Stallone ne connait que trop bien son personnage et nous fait part de ses sentiments, ce qui exhorte les spectateurs à comprendre où en est Rambo. D’autant plus que pour ce dernier opus, John va devoir sauver un groupe de personnes mais il doit en plus composer avec un commando également chargé de ramener ce même groupe, une première pour Rambo.
En résumé, un film qui offre des scènes d’action à la fois époustouflantes et sanglantes. Parfois même légèrement exagérées. Mais également des scènes où le héro, John, se remet en question, hésite à replonger dans un monde duquel il a mis des années à s’échapper.
Point positif : Ce film a pour scénario le sauvetage d’un groupe d’humanistes, ce qui aux yeux de Rambo est une mission honorable. Il reste malgré toutes ses années une machine de guerre mais au grand cœur.
Point négatif : Une fois de plus, bien que Rambo soit le héro du film, il va devoir sauver un groupe d’humaniste d’un camp ennemi, jusque là rien de bien extraordinaire connaissant le personnage. Mais là où le vice a été poussé un peu trop loin c’est qu’il doit sauver, en plus, un commando de mercenaires surentrainé et surarmé destiné à sauver les humanistes également et ce face à une bonne centaine d’ennemis. Une fois de plus Rambo tue tout le monde à lui tout seul, une telle exagération est tout de même regrettable.
Note : **
Avec Sylvester Stallone, Julie Benz, Paul Schulze
Synopsis :
John Rambo s’est retiré dans le nord de la Thaïlande non loin de la frontière avec la Birmanie. Il vit de la pèche et de la vente de serpents venimeux qu’il capture. Las de se battre, il se tient à l’écart des conflits qui se déroulent de l’autre côté de l frontière. Un jour, un groupe d’humanistes voulant apporter des médicaments aux Birmans situés près de la frontière. John finit par accepter de les y conduire à leurs risques et périls. Deux semaines plus tard, il apprend que l’expédition n’est toujours pas rentrée et que l’ambassade américaine refuse de les aider. John, avec son passé militaire, sait mieux que quiconque ce qu’il faut faire…
La critique :
Il s'agit ici du quatrième volet de la saga Rambo réalisé par Stallone lui-même et sorti en 2008. Stallone n’a pas réalisé beaucoup de films seulement une poignée ; trois volets de la saga Rocky et encore deux autres films dont le légendaire « Staying alive » (1983) avec John Travolta. Le souhait de Stallone était de montrer que Rambo pouvait aussi être quelqu’un de pacifique en refusant de conduire le groupe d’humanistes ou de les conduire à contrecœur. Mais quand des innocents sont en danger, Rambo se réveille et « Ca va péter, mon colonel ». Voila sommairement l’idée principale que Stallone veut faire passer. Chose qu’il fait assez bien tout en gardant le style des trois volets précédents : seul contre tous. Ce quatrième volet connaitra un succès aussi important que les trois précédant toutefois sans atteindre des sommets.
Sylvester Stallone va mettre sur le devant de la scène le souhait d’un homme de raccrocher définitivement, en finir avec ses démons passés. Ce qu’il réussira à faire jusqu’à ce qu’un petit groupe d’humanistes lui demande de les conduire en Birmanie, accessoirement en guerre. Suite à leur disparition, John va retrouver ses instincts pour le plus grand bonheur des fans de Rambo.
Le jeu des acteurs est très important car il n’y a que très peu de dialogue donc les acteurs doivent faire passer par la gestuelle toutes les émotions nécessaires au bon déroulement du film. Chose qui n’est pas aisée pour un acteur novice. Mais Stallone ne connait que trop bien son personnage et nous fait part de ses sentiments, ce qui exhorte les spectateurs à comprendre où en est Rambo. D’autant plus que pour ce dernier opus, John va devoir sauver un groupe de personnes mais il doit en plus composer avec un commando également chargé de ramener ce même groupe, une première pour Rambo.
En résumé, un film qui offre des scènes d’action à la fois époustouflantes et sanglantes. Parfois même légèrement exagérées. Mais également des scènes où le héro, John, se remet en question, hésite à replonger dans un monde duquel il a mis des années à s’échapper.
Point positif : Ce film a pour scénario le sauvetage d’un groupe d’humanistes, ce qui aux yeux de Rambo est une mission honorable. Il reste malgré toutes ses années une machine de guerre mais au grand cœur.
Point négatif : Une fois de plus, bien que Rambo soit le héro du film, il va devoir sauver un groupe d’humaniste d’un camp ennemi, jusque là rien de bien extraordinaire connaissant le personnage. Mais là où le vice a été poussé un peu trop loin c’est qu’il doit sauver, en plus, un commando de mercenaires surentrainé et surarmé destiné à sauver les humanistes également et ce face à une bonne centaine d’ennemis. Une fois de plus Rambo tue tout le monde à lui tout seul, une telle exagération est tout de même regrettable.
Note : **
mardi 21 juillet 2009
Rambo 3 (de Peter MacDonald) sortie le 16 Octobre 1988
Genre : Action
Avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Marc De Jonge
Synopsis :
Après toutes ses aventures passées, John Rambo s’est retiré dans un monastère bouddhiste en Thaïlande. Un beau jour, le colonel Trautman vient lui demander son aide afin de mener une mission à bien en Afghanistan, mais John, las de se battre, refuse. Plus tard, il apprit que Trautman s’est fait capturé par les soviétiques postés en Afghanistan ; il décide d’aller sauver son ami coute que coute même si pour cela il devra affronter seul toute une armée et dont le dénouement de cette lutte est plus qu’incertain…
La critique :
Il s'agit ici d’un film d’action datant de 1988 réalisé par Peter MacDonald. Il ne peut pas prétendre avoir le plus imposant des palmarès de films produits mais il est présent depuis longtemps dans le milieu cinématographique. Ce qui lui vaut le titre de Réalisateur de seconde unité pour de nombreux films à succès comme « Batman », trois volets de la saga Harry Potter ou plus récemment « X-Men Origins : Wolverine ». En temps que réalisateur, Rambo 3 est son premier film. Demi victoire car ce troisième volet ne connaitra pas un succès aussi important que les deux précédant. Ce qui lui vaudra un changement de cap et produira deux films de genre comédie et fantastique avant de tourner à nouveau, en 1999, un film d’action : « Légionnaire ».
Avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Marc De Jonge
Synopsis :
Après toutes ses aventures passées, John Rambo s’est retiré dans un monastère bouddhiste en Thaïlande. Un beau jour, le colonel Trautman vient lui demander son aide afin de mener une mission à bien en Afghanistan, mais John, las de se battre, refuse. Plus tard, il apprit que Trautman s’est fait capturé par les soviétiques postés en Afghanistan ; il décide d’aller sauver son ami coute que coute même si pour cela il devra affronter seul toute une armée et dont le dénouement de cette lutte est plus qu’incertain…
La critique :
Il s'agit ici d’un film d’action datant de 1988 réalisé par Peter MacDonald. Il ne peut pas prétendre avoir le plus imposant des palmarès de films produits mais il est présent depuis longtemps dans le milieu cinématographique. Ce qui lui vaut le titre de Réalisateur de seconde unité pour de nombreux films à succès comme « Batman », trois volets de la saga Harry Potter ou plus récemment « X-Men Origins : Wolverine ». En temps que réalisateur, Rambo 3 est son premier film. Demi victoire car ce troisième volet ne connaitra pas un succès aussi important que les deux précédant. Ce qui lui vaudra un changement de cap et produira deux films de genre comédie et fantastique avant de tourner à nouveau, en 1999, un film d’action : « Légionnaire ».
Peter MacDonald, dans cet ouvrage, va mettre sur le devant de la scène l’amitié qui existe entre John et Trautman. En effet John va prendre tous les risques, même les plus inconcevables pour libérer son vieil ami et mentor. Et ce sur fond de guerre d’Afghanistan.
Le jeu des acteurs aussi bien Afghans qu’Américains entraine les spectateurs dans un pays ravagé par la guerre qui oppose l’Armée Rouge (URSS) et les Moudjahidines (« guerriers saints » Afghans) depuis dix ans. Autant dans les deux volets précédant, Rambo engageait le combat pour survivre mais ici, il y a une différence : Trautman. En effet, ce dernier est le seul en qui John a confiance, il est son seul véritable ami et c’est à ce titre qu’il va tout mettre en œuvre pour le sauver des mains du colonel Zaysen, le responsable du secteur où Trautman est retenu prisonnier.
En résumé, un film qui offre des scènes qui n’ont rien à envier aux autres films d’action du genre. Ce film explique le pourquoi de la guerre qui fait rage en Afghanistan avec tous les effets secondaires mais également les raisons de la capture du colonel Trautman.
Point positif : Ce film a pour scénario le sauvetage du colonel Trautman, le seul véritable ami et mentor de Rambo sur fond de guerre. La seule différence avec les deux volets précédant est que ce film est sorti avant la fin de la guerre d’Afghanistan (1989). Osé !
Point négatif : Une fois de plus, bien que Rambo soit le héro du film, il est difficile de croire qu’il puisse, seul, entrer dans le camp ennemi et sauver son ami. Un seul homme face à tout un commando Spetsnaz au combien entrainés.
Note : **
lundi 20 juillet 2009
Rambo 2, La Mission (de George Pan Cosmatos) sortie le 16 Octobre 1985
Titre en anglais : Rambo, First blood part 2
Genre : Action
Avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Charles Napier, Steven Berkoff
Synopsis :
John Rambo, condamné aux travaux forcés suite aux incidents survenus précédemment, se voit libéré à condition d’accepter une mission : retrouver le camp Viêt-Namien duquel il s’est déjà échappé dans le passé afin de fournir des preuves de la présence de prisonniers américains. Il ira au delà de la simple reconnaissance en essayant de les sauver. Abandonné par ses commanditaires, il sera capturé et torturé. Lors d’une séance de torture et avec l’aide d’une complice, il réussit à prendre le dessus sur ses bourreaux et parvint finalement à s’échapper…
La critique :
Il s'agit ici d’un film d’action datant de 1985 réalisé par George Pan Cosmatos (né en 1941, aujourd’hui décédé). Plutôt habitué au genre horreur et suspense, il nous offre ici un film d’un tout autre genre. Nous parlons dans ce deuxième volet de la saga Rambo d’un homme, d’une machine de guerre, envoyée pour effectuer une reconnaissance dans un camp Viêt-Namien. Genre de film qu’il va garder, du moins jusqu’à son prochain film en 1986 après quoi il l’abandonnera au profit de films du genre horreur, western ou encore thriller.
Genre : Action
Avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Charles Napier, Steven Berkoff
Synopsis :
John Rambo, condamné aux travaux forcés suite aux incidents survenus précédemment, se voit libéré à condition d’accepter une mission : retrouver le camp Viêt-Namien duquel il s’est déjà échappé dans le passé afin de fournir des preuves de la présence de prisonniers américains. Il ira au delà de la simple reconnaissance en essayant de les sauver. Abandonné par ses commanditaires, il sera capturé et torturé. Lors d’une séance de torture et avec l’aide d’une complice, il réussit à prendre le dessus sur ses bourreaux et parvint finalement à s’échapper…
La critique :
Il s'agit ici d’un film d’action datant de 1985 réalisé par George Pan Cosmatos (né en 1941, aujourd’hui décédé). Plutôt habitué au genre horreur et suspense, il nous offre ici un film d’un tout autre genre. Nous parlons dans ce deuxième volet de la saga Rambo d’un homme, d’une machine de guerre, envoyée pour effectuer une reconnaissance dans un camp Viêt-Namien. Genre de film qu’il va garder, du moins jusqu’à son prochain film en 1986 après quoi il l’abandonnera au profit de films du genre horreur, western ou encore thriller.
George Pan Cosmatos va utiliser, dans ce volet, le patriotisme d’un homme pour mener à bien une mission que lui seul est capable de réussir, ancien vétéran de la guerre du Viêt-Nam, John Rambo. Un homme marqué par tout ce qu’il a pu voir ou subir durant cette période.
Le jeu des acteurs entraine les spectateurs dans une jungle dense et humide du Viêt-Nam. Sylvester Stallone au talent reconnu et ayant fait ses preuves dans le premier volet de cette saga, nous offre à nouveau une prestation prenante et pleine d’action. Il ne faut pas oublier Richard Crenna (« Rambo 1 », « Hot Shots 2 » parmi d’autres) alias le colonel Trautman, fidèle ami de John et Charles Napier (« Le silence des agneaux », « Austin Powers » pour ne citer qu’eux).
En résumé, un film qui a également vieillit mais qui offre des scènes qui n’ont rien à envier aux autres films d’action du genre mêlant vengeance et patriotisme.
Point positif : Ce film a pour scénario le sauvetage de soldats américains prisonniers au Viêt-Nam et ce dix ans seulement après la fin de la guerre. Pari osé mais gagné ; ce film a dépassé toutes les espérances (nombre d’entrées, numéro 1 au box-office).
Point négatif : Bien que ce soit Rambo le héro, il est quand même difficile d’admettre qu’un seul homme puisse mettre en déroute tout un bataillon de soldats russes ainsi qu’un trentaine de soldats Viêt-Namiens.
Note : ***
samedi 18 juillet 2009
Rambo (de Ted Kotcheff) sortie le 02 Mars 1983
Titre en anglais : Rambo, First blood
Genre : Action
Avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Brian Dennehy
Synopsis :
John Rambo, un ancien combattant du Viêt-Nam erre depuis quelques temps à la recherche de ses anciens frères d’arme. Il est arrêté dans une petite ville pour vagabondage. Après avoir été maltraité en prison, il réussi à s’enfuir dans les bois. Là, commence une véritable chasse à l’homme. Mais ce que ne sait pas le shérif de cette petite ville tranquille, c’est le passé de John : ancien béret vert, expert dans la guerre d’embuscade, dans le maniement des armes ou même à mains nues. Que la chasse commence …
La critique :
Il s'agit ici d’un film d’action datant de 1983 réalisé par Ted Kotcheff (né en 1931) qui ne compte pas de film ayant connu de succès retentissant. Toutefois nous lui devons quelques épisodes de la série « New York Unité Spéciale ». Ce film est une adaptation du roman écrit par David Morrell.
Genre : Action
Avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Brian Dennehy
Synopsis :
John Rambo, un ancien combattant du Viêt-Nam erre depuis quelques temps à la recherche de ses anciens frères d’arme. Il est arrêté dans une petite ville pour vagabondage. Après avoir été maltraité en prison, il réussi à s’enfuir dans les bois. Là, commence une véritable chasse à l’homme. Mais ce que ne sait pas le shérif de cette petite ville tranquille, c’est le passé de John : ancien béret vert, expert dans la guerre d’embuscade, dans le maniement des armes ou même à mains nues. Que la chasse commence …
La critique :
Il s'agit ici d’un film d’action datant de 1983 réalisé par Ted Kotcheff (né en 1931) qui ne compte pas de film ayant connu de succès retentissant. Toutefois nous lui devons quelques épisodes de la série « New York Unité Spéciale ». Ce film est une adaptation du roman écrit par David Morrell.
Ted Kotcheff nous plonge dans la douloureuse période de l’après Viêt-Nam avec tous les traumatismes qu’elle a pu causer tant pour les soldats que pour leur familles. Dans ce cas-ci, l’histoire tourne autours d’un vétéran de cette effroyable guerre, oublié par son pays, qui ne retrouve plus ses marques et dont le retour dans la vie civile lui est très difficile.
Les acteurs entrainent facilement les spectateurs dans leur univers. Sylvester Stallone, dont la carrière décollait sept ans plus tôt lors de la sortie du premier volet de la saga mondialement connue Rocky, nous offre ici une prestation pour la moins plaisante dans le rôle d’un vétéran. Il ne faut pas oublier Richard Crenna (« Hot Shots 2 » parmi d’autres) et Brian Dennehy (« Cocoon » ou plus récemment « Assaut sur le central13 »).
En résumé, un film qui a certes vieillit mais permet encore à une jeune génération de retrouver de l’action à défaut d’entrevoir la difficulté d’adaptation à la vie civile d’un vétéran de la guerre du Viêt-Nam.
Point positif : Ce film explique la vie d’un homme déboussolé par son vécu de la guerre et qui croit que tout le monde lui est hostile, bribes héritées du Viêt-Nam. Cela nous donne un scénario où les rebondissements et les cascades sont des plus nombreuses.
Point négatif : Certes pour l’époque les moyens techniques n’étant pas extrêmement pointus, il est tout de même dommage de ne pas avoir droit à un peu plus d’action. Il ne s’agit principalement que d’une chasse à l’homme, une partie de cache-cache.
Note : ***
vendredi 17 juillet 2009
Délivrance (de John Boorman) sortie le 01 octobre 1972
Titre en anglais : Deliverance
Genre : Aventure
Avec Burt Reynolds, Jon Voight, Ned Beatty, Ronny Cox, James Dickey
Synopsis :
Quatre amis décident de faire une descente en canoë sur une rivière qui sera bientôt inondée ainsi que la région pour y construire un barrage. Les eaux mouvementées de la rivière ne seront cependant pas le seul danger qu’ils devront affronter.
La critique :
John Boorman fit du roman homonyme un très bon long métrage pour l’époque. Les plus jeunes connaitront certainement le dernier film de ce réalisateur, « Le tailleur de Panama ».
Genre : Aventure
Avec Burt Reynolds, Jon Voight, Ned Beatty, Ronny Cox, James Dickey
Synopsis :
Quatre amis décident de faire une descente en canoë sur une rivière qui sera bientôt inondée ainsi que la région pour y construire un barrage. Les eaux mouvementées de la rivière ne seront cependant pas le seul danger qu’ils devront affronter.
La critique :
John Boorman fit du roman homonyme un très bon long métrage pour l’époque. Les plus jeunes connaitront certainement le dernier film de ce réalisateur, « Le tailleur de Panama ».
La nature violente et dangereuse y est omniprésente ainsi que des êtres humains sans foi ni loi, un peu comme dans le film d’Ingmar Bergman, « La source ». Cependant, les scènes qu’offre le film furent jugées très sévèrement par la critique dans un contexte politique très tendu, la guerre du Vietnam battant son plein.
Le réalisateur a pu compter sur une kyrielle de bons acteurs qui par la suite ne feront qu’assurer les espoirs jadis mis en eux. On a un Burt Reynolds en Robin des bois et un Jon Voight à son affaire en second rôle.
Ce qui a fait défaut à ce film c’est le budget, environ deux millions de dollars, qui était largement insuffisant pour une telle production. Les acteurs ont dès lors donné de leur personne, et ça se ressent dans le film, pour réaliser eux-mêmes les cascades.
A noter également que ce film reste célèbre pour son fameux duo de banjos entre un enfant autiste et Drew, incarné par Ronny Cox.
En résumé, un film qui a certes vieillit mais permet encore à la jeune génération de retrouver les héros cinématographiques de l’époque dans un film où l’aventure et l’action ne manquent pas.
Point positif : La rivière pour seul décors, les acteurs ont dû mettre les bouchées doubles pour rendre une bonne copie et ont largement réussis leur mission. De plus, on pourra se réjouir que le film plait toujours autant trente années plus tard.
Point négatif : Avec les années, il est facile de critiquer la technique de l’époque, celle-ci ayant fort changée, mais le bémol tiendrait surtout de la bande sonore, les morceaux sont parfois mal choisis et on aurait préféré des sons plus inquiétants en accord avec l’idée du film.
Note : ***
Ce qui a fait défaut à ce film c’est le budget, environ deux millions de dollars, qui était largement insuffisant pour une telle production. Les acteurs ont dès lors donné de leur personne, et ça se ressent dans le film, pour réaliser eux-mêmes les cascades.
A noter également que ce film reste célèbre pour son fameux duo de banjos entre un enfant autiste et Drew, incarné par Ronny Cox.
En résumé, un film qui a certes vieillit mais permet encore à la jeune génération de retrouver les héros cinématographiques de l’époque dans un film où l’aventure et l’action ne manquent pas.
Point positif : La rivière pour seul décors, les acteurs ont dû mettre les bouchées doubles pour rendre une bonne copie et ont largement réussis leur mission. De plus, on pourra se réjouir que le film plait toujours autant trente années plus tard.
Point négatif : Avec les années, il est facile de critiquer la technique de l’époque, celle-ci ayant fort changée, mais le bémol tiendrait surtout de la bande sonore, les morceaux sont parfois mal choisis et on aurait préféré des sons plus inquiétants en accord avec l’idée du film.
Note : ***
jeudi 16 juillet 2009
King of California (de Mike Cahill) sortie le 12 septembre 2007
Genre : Comédie dramatique
Avec Michael Douglas, Allisyn Ashley Arms, Willis Burks II, Greg Davis Jr, Evan Rachel Wood
Synopsis :
Miranda (Allisyn Ashley Arms) vit seule depuis que sa mère a fuit la maison et que son père est interné dans un hôpital psychiatrique. Mais ce dernier est relâché et va venir habiter avec sa fille. Très vite, il va lui faire part de son projet un peu fou, retrouver le trésor d’un prêtre missionnaire ayant vécu au 17ème siècle.
La critique :
Le film indépendant américain a toujours été connu pour ses ovnis cinématographiques et celui-ci n’échappe pas à la règle. Bien qu’il soit agréable à regarder, vous ne serez à aucun instant ou presque captivé par une histoire un peu loufoque il faut l’avouer et manquant cruellement de fond.
Avec Michael Douglas, Allisyn Ashley Arms, Willis Burks II, Greg Davis Jr, Evan Rachel Wood
Synopsis :
Miranda (Allisyn Ashley Arms) vit seule depuis que sa mère a fuit la maison et que son père est interné dans un hôpital psychiatrique. Mais ce dernier est relâché et va venir habiter avec sa fille. Très vite, il va lui faire part de son projet un peu fou, retrouver le trésor d’un prêtre missionnaire ayant vécu au 17ème siècle.
La critique :
Le film indépendant américain a toujours été connu pour ses ovnis cinématographiques et celui-ci n’échappe pas à la règle. Bien qu’il soit agréable à regarder, vous ne serez à aucun instant ou presque captivé par une histoire un peu loufoque il faut l’avouer et manquant cruellement de fond.
Le drame d’une fille perdue dans sa vie à cause d’une mère absente et d’un père ayant fait l’impasse sur ses devoirs paternels et accédant volontairement à la folie n’est que passée au second plan derrière l’histoire étrange d’un chercheur d’or contemporain.
Maintenant, il n’est pas dit ici que vous ne pourriez pas aimer le film car beaucoup de scènes sont recherchées et les dialogues entre les deux personnages principaux, aussi illustres soient-ils, renferment un travail d’expression dramatique tout bonnement exceptionnel.
Michael Douglas est un bon acteur et nous donne ici tout ce que le réalisateur a voulu faire passer comme émotions. Le personnage qu’il incarne est à la fois drôle et inquiétant voire parfois énervant. La détresse de sa fille face à ses facéties peut dérouter le spectateur et le faire entrer pleinement dans le film.
En résumé, ce film sera loin d’être votre bible en dvd mais pourra, si vous y mettez un peu du vôtre, vous faire entrer dans l’univers un peu magique d’un chercheur d’or au cerveau torturé mais aussi au grand cœur.
Point positif : Le choix des acteurs était primordial pour donner de la substance au cinéphile et a été mené de bonne main. Michael Douglas est succulent dans ce rôle et Allisyn Arms, malgré sa jeunesse, tient la dragée haute face à son imposant complice de scène.
Point négatif : Un manque cruel de rebondissements et une bande sonore des plus monotone empêchent le spectateur de rentrer dans le film et l’oblige à se lever une quinzaine de fois de son fauteuil pour faire un tour dans le frigo.
Note : *
Note : *
mercredi 15 juillet 2009
Public Enemies (de Michael Mann) sortie le 08 juillet 2009
Genre : Policier, Historique
Avec Johnny Depp, Christian Bale, Marion Cotillard, Channing Tatum, Giovanni Ribisi, Stephen Graham
Synopsis :
John Dillinger (Johnny Depp) est un gangster et plus précisemment un braqueur de banques. Qualifié d'ennemi public numéro un par le chef des services fédéraux, il ère entre l'Indiana et l'Illinois de manière habile en se fondant dans la foule. Mais Melvin Purvis (Christian Bale), brillant agent, va être chargé de mettre une fin à ses méfaits.
La critique :
Basé sur une histoire vraie, celle de John Dillinger, ce film possède tout les atouts du bon polar.
Tout d'abord grâce à l'homme qui tient la caméra, Michael Mann, qui est l'un des meilleurs réalisateurs de ces vingt dernières années, on lui doit notamment "Le sixième sens", "Heat" ou encore "Collatéral". Ces deux derniers l'ont d'ailleurs fort inspiré pour la réalisation du film.
Il nous offre ici la toute dernière technologie en matière cinématographique avec des caméras HD mises à l'épaule la plupart du temps ce qui engendre chez le spectateur une impression de documentaire et donne au film un aspect réaliste jamais atteint auparavant pour un film du genre.
John Dillinger était une sommité dans le milieu, il fallait donc une sommité du cinéma pour l'incarner, chose trouvée en la personne de Johnny Depp qui ne déçoit que très rarement. Le regard noir de John se retrouve ancré dans l'orbite de Johnny qui a bien travaillé son personnage, lui redonnant vie un siècle plus tard.
La brochette d'acteurs qui l'entoure est des plus appréciables. Christian Bale joue son rôle à merveille rendant Melvin à la fois dur et compatissant. Marion Cotillard, avec un accent british non francisé, apporte le charme et la douceur en opposition parfaite au personnage de John Dillinger, ce qui offre aux spectateurs le plaisir de voir l'évolution d'un amour impossible mais parfait.
En outre, le film nous offre une leçon d'histoire dans cette amérique de la grande dépression, des gangs qui foisonnent dans le Midwest et nous narre même, à travers John Dillinger, les débuts fastidieux et laborieux du FBI (Actuellement, ceux-ci s'entrainent toujours à tirer sur la silhouette de John Dillinger).
En résumé, Public Enemies est certainement le film de cet été. Une bonne technique de tournage et de bons acteurs vous donneront froid dans le dos et vous passeront la compassion qu'ont les personnages entre eux.
Point positif : Une réalisation technique à la première personne permet une vision plus subjective et moins passive que les films d'antan.
Point négatif : Si il est à pointer c'est peut-être la légère romance. En effet, John Dillinger était un peu le "robin des bois" des années 30 mais le film fait parfois l'impasse sur la violence du personnage.
Note : ****
mardi 14 juillet 2009
Mirrors (de Alexandre Aja) sortie le 10 septembre 2008
Genre : Horreur
Avec Kiefer Sutherland, Paula Patton, Amy Smart, John Schrapnel, Jason Flemyng
Synopsis :
Ben Carson (Kiefer Sutherland), ancien policier un peu accro à la bouteille, est engagé comme veilleur de nuit dans un grand magasin ravagé par un incendie. Cet endroit sinistré est truffé de miroirs, que cajolait particulièrement son prédécesseur mort dans d'étranges circonstances.
Ben va constater que les miroirs semblent l'espionner.
La critique :
Accrochez-vous car ce film est loin d'être reposant pour l'esprit. Alexandre Aja, le réalisateur français expatrié à Hollywood, est habitué aux films gores, c'est à lui que l'on doit notamment "La colline a des yeux".
Ici, Monsieur Aja nous offre pas mal de frayeurs à l'aide d'effets spéciaux très réussis et beaucoup de Ketchup.
L'histoire est joliment agencée pour nous offrir un suspense de tout les diables, ce qui manquait cruellement dans "La colline a des yeux".
Ce film nous fait suivre l'histoire d'un homme aux penchants alcooliques qui va devoir se battre contre ses démons avant d'affronter des phénomènes surnaturels et horrifiants. Ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'un film moralisateur, loin de là.
Kiefer Sutherland, habitué aux séries policières (24h chrono), nous fait ressentir avec brio la peur qui le hante et nous donne les frissons nécessaires à regarder un tel film. Il est à noter également qu'il joue et porte le film quasiment seul, chose qui n'est parfois pas aisée.
Le personnage qu'il incarne n'échappe cependant pas à la règle, il est immensément curieux et courageux comme dans les autres longs métrages du style. Qui ne se défilerait pas devant des cris provenant d'un sous-sol?
En résumé, Vous apprécierez certainement ce film tant la trame est admirablement construite mais il est à déconseiller pour toute personne qui s'enfonce dans son fauteuil et ne regarde que les passages "soft", les scènes d'épouvantes s'enchainant assez rapidement vous ne verriez pas grand chose du film si ce n'est le générique.
Point positif : Alexandre Aja a tenu le pari de captiver le spectateur du début à la fin en dévoilant chaque pièce du puzzle scènes après scènes. Très habilement réalisé.
Point négatif : L'absurdité de certaines réactions des personnages fait parfois penser à une chasse aux dragons et nous fait passer d'un film aux allures surnaturelles et spirituelles à un film irréel.
Note : ***
Avec Kiefer Sutherland, Paula Patton, Amy Smart, John Schrapnel, Jason Flemyng
Synopsis :
Ben Carson (Kiefer Sutherland), ancien policier un peu accro à la bouteille, est engagé comme veilleur de nuit dans un grand magasin ravagé par un incendie. Cet endroit sinistré est truffé de miroirs, que cajolait particulièrement son prédécesseur mort dans d'étranges circonstances.
Ben va constater que les miroirs semblent l'espionner.
La critique :
Accrochez-vous car ce film est loin d'être reposant pour l'esprit. Alexandre Aja, le réalisateur français expatrié à Hollywood, est habitué aux films gores, c'est à lui que l'on doit notamment "La colline a des yeux".
Ici, Monsieur Aja nous offre pas mal de frayeurs à l'aide d'effets spéciaux très réussis et beaucoup de Ketchup.
L'histoire est joliment agencée pour nous offrir un suspense de tout les diables, ce qui manquait cruellement dans "La colline a des yeux".
Ce film nous fait suivre l'histoire d'un homme aux penchants alcooliques qui va devoir se battre contre ses démons avant d'affronter des phénomènes surnaturels et horrifiants. Ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'un film moralisateur, loin de là.
Kiefer Sutherland, habitué aux séries policières (24h chrono), nous fait ressentir avec brio la peur qui le hante et nous donne les frissons nécessaires à regarder un tel film. Il est à noter également qu'il joue et porte le film quasiment seul, chose qui n'est parfois pas aisée.
Le personnage qu'il incarne n'échappe cependant pas à la règle, il est immensément curieux et courageux comme dans les autres longs métrages du style. Qui ne se défilerait pas devant des cris provenant d'un sous-sol?
En résumé, Vous apprécierez certainement ce film tant la trame est admirablement construite mais il est à déconseiller pour toute personne qui s'enfonce dans son fauteuil et ne regarde que les passages "soft", les scènes d'épouvantes s'enchainant assez rapidement vous ne verriez pas grand chose du film si ce n'est le générique.
Point positif : Alexandre Aja a tenu le pari de captiver le spectateur du début à la fin en dévoilant chaque pièce du puzzle scènes après scènes. Très habilement réalisé.
Point négatif : L'absurdité de certaines réactions des personnages fait parfois penser à une chasse aux dragons et nous fait passer d'un film aux allures surnaturelles et spirituelles à un film irréel.
Note : ***
lundi 13 juillet 2009
Next (de Lee Tamahori) sortie le 25 avril 2007
Genre : Thriller, Action
Avec Nicolas Cage, Jessica Biel, Julianne Moore, Thomas Kretschmann, Peter Falk
Synopsis :
Chris (Nicolas Cage) est magicien dans une petite boîte de Las Vegas. Pour gagner sa vie, celui-ci joue dans les casinos après ses heures de travail et gagne à chaque coup. En effet, Chris, Frank Cadillac de son nom de scène, possède le don de voir deux minutes à l'avance ce qu'il va se passer.
Le FBI va alors prendre connaissance de ce don et va tout mettre en oeuvre afin que Chris collabore avec eux pour arrêter un groupe de terroristes menaçant les Etats-Unis au moyen d'une bombe nucléaire.
La critique :
Nicolas Cage est peut-être l'un des acteurs les plus surprenants d'Hollywood mais peut aussi décevoir amèrement le cinéphile. On a largement l'impression qu'il accepte tout les films qu'on lui propose, qu'il soit ridicule ou non. C'est pour cela qu'on peut le voir dans des navets comme "The Wicker Man".
Ici, Nicolas le productif (il tourne deux à trois films par an) ne déçoit pas si on aime son style bien évidemment, les personnes critiques pouvant l'accuser de jouer à chaque film le même rôle et de procurer les mêmes émotions.
Mis à part ça, Lee Tamahori nous offre un bon film avec tout les ingrédients nécessaires à faire saliver l'amateur de suspense et d'action, un bon kilo d'effets spéciaux, 200 cl d'hémoglobine, 500 grammes de poudre et 20 cc de tendresse.
Lee, qui nous avait habitué à de bons films comme "Le masque de l'araignée" ou "A couteaux tirés", était un peu tombé de haut en nous offrant un "XXX2" ressemblant à une série télévisée de fin d'après-midi mais se rattrape avec ce film même si il est loin d'être son chef-d'oeuvre.
L'histoire, quant à elle, ne comporte que peu de failles et le surnaturel présent permet de donner la touche d'originalité à ce film ressemblant pourtant à tant d'autres. L'élasticité du scénario aurait même permis au réalisateur d'offrir une heure de plus au spectateur.
De son côté, Jessica Biel fait de bonnes apparitions mais semble un peu flasque et manque parfois d'entrain.
En résumé, les effets graphiques parfaisant les scènes d'actions et les acteurs nourissant l'intrigue, nous offrent un bon billet à voir chez soi bien au chaud.
Point positif : L'enchainement rapide des rebondissements et l'abondance de flashback ne donne au spectateur qu'une seule solution : suivre attentivement le film.
Point négatif : Le terrorisme est la grande crainte des Etats-Unis mais également une grande source de revenus faciles. On ne compte plus le nombre de films américains abordant le thème (bientôt épuisé?) du terrorisme. La peur comme fond de commerce?
Note : **
dimanche 12 juillet 2009
La nuit au musée 2 (de Shawn Levy) sortie le 20 Mai 2009
Titre original : Night at the Museum 2: Battle of the Smithsonian
Genre : Comédie, Fantastique
Avec Ben Stiller, Robin William, Owen Wilson, Alain Chabat, Hank Azaria, Amy Adams.
Synopsis :
Genre : Comédie, Fantastique
Avec Ben Stiller, Robin William, Owen Wilson, Alain Chabat, Hank Azaria, Amy Adams.
Synopsis :
Larry Delay (Ben Stiller), PDG d’une entreprise produisant des articles utiles dans la vie de tous les jours, ressent comme un vide. Une petite visite au Muséum d’Histoire Naturelle s’impose. Mais ce dernier se prépare à déménager une partie de ses œuvres exposées dans le Smithonian Institution (Washington DC.), le plus grand musée du monde. Le hic c’est que la fameuse tablette en or d’Ahkmenrah fait partie du voyage risquant ainsi de donner vie à la plus grande exposition du monde. Larry Delay, ne pouvant laisser cela se produire, va se heurter à un autre secret concernant cette tablette : le frère d’Ahkmenrah, Kah Mun Rah, compte bien la récupérer pour libérer son armée afin de conquérir le monde.
La critique :
Cantonné principalement dans le domaine de la réalisation de séries télévisées, Shawn Levy va s’essayer, en 2004, au long métrage avec le film Treize à la douzaine, qui se révélera trop sage mais toutefois bon enfant.
Shawn Levy nous plonge dans un lieu où se mélangent toutes les époques avec pour chacune d’elles les personnages historiques et avancées technologiques qu’elles ont connus. Ce qui aura pour fait de compliquer la tâche de Larry Delay (Ben Stiller).
Les acteurs incarnent admirablement leurs rôles. Ben Stiller à la filmographie plutôt impressionnante (Tonnerre sous les tropiques, La nuit au musée, Meet the Fockers …) donne la réplique à des acteurs talentueux tels que Robin Williams, Owen Wilson ou encore Alain Chabat.
En résumé, un film qui ravira petits et grands par son histoire, ses gags et son jeu d’acteurs faisant de ce film une histoire dont on ne décroche qu’à l’arrivée du générique final.
Point positif : Digne suite du volet précédent (La nuit au musée), ce film nous entraine dans des aventures exaltantes qui raviront le tout public.
Point négatif : Le scénario de cet opus semble être une tentative de prolongation du premier volet sur teinte de conquête du monde plutôt qu’une suite.
Note : **
samedi 11 juillet 2009
Willow (de Ron Howard) sortie le 2 Novembre 1988
Genre : Aventure, Fantastique
Avec Val Kilmer, Warwick Davis, Joanne Whalley, Kevin Pollak, Jean Marsh
Synopsis :
À l’annonce de la naissance d’une princesse dont le destin est de mettre fin au règne de la maléfique Reine Bavmorda (reine des Daikinis), cette dernière ordonne à ses plus fidèles lieutenants de tuer tous les nourrissons du royaume. Échappant à ce massacre, la princesse Elora fut recueillie par un Nelwyn, Willow Ufgood, qui dut affronter, avec l’aide de ses comparses, toute la colère de la Reine Bavmorda.
La critique :
Il s'agit ici d’un film d’aventure et de magie datant de 1988 réalisé par Ron Howard qui compte parmi ses réalisations des films tels que Cocoon, Apollo 13, Le Grinch, Le Da Vinci Code ou dernièrement Anges et Démons. Ce film se base sur une histoire écrite par George Lucas ; à qui nous devons la très célèbre saga Star Wars.
En résumé, un bon film qui ravira les amateurs de batailles et de monde magique où se côtoient toute sorte de créatures sur fond de noble cause.
Point positif : La motivation du héros à accomplir sa « mission » est noble et nous exhorte à suivre ses aventures jusqu’au dénouement final. Il s’agit là d’une morale bien respectable.
Point négatif : Ce film nous raconte l’éternel conflit existant entre les Daikinis (Géants) et les Nelwyns (Nains) mais tombe malheureusement dans le cliché des petits contre les grands, des faibles contre les forts certes avec un dénouement inattendu.
Note : **
Avec Val Kilmer, Warwick Davis, Joanne Whalley, Kevin Pollak, Jean Marsh
Synopsis :
À l’annonce de la naissance d’une princesse dont le destin est de mettre fin au règne de la maléfique Reine Bavmorda (reine des Daikinis), cette dernière ordonne à ses plus fidèles lieutenants de tuer tous les nourrissons du royaume. Échappant à ce massacre, la princesse Elora fut recueillie par un Nelwyn, Willow Ufgood, qui dut affronter, avec l’aide de ses comparses, toute la colère de la Reine Bavmorda.
La critique :
Il s'agit ici d’un film d’aventure et de magie datant de 1988 réalisé par Ron Howard qui compte parmi ses réalisations des films tels que Cocoon, Apollo 13, Le Grinch, Le Da Vinci Code ou dernièrement Anges et Démons. Ce film se base sur une histoire écrite par George Lucas ; à qui nous devons la très célèbre saga Star Wars.
Ron Howard nous plonge dans un univers de magie nous dévoilant, au fur et à mesure du film, des créatures aussi repoussantes que terrifiantes … Il met à profit les techniques les plus modernes de l’époque pour offrir des scènes où les effets spéciaux sont surprenants de réalisme.
Les acteurs entrainent aisément les spectateurs dans leurs aventures. Val Kilmer, pourtant au début de sa carrière cinématographique, nous offre une prestation très chevaleresque, très différente de son dernier rôle dans le film Top Gun de Tony Scott. Warwick Davis (Willow) transmet, le film durant, tous les soucis qu’il rencontre dans sa quête honorable …
En résumé, un bon film qui ravira les amateurs de batailles et de monde magique où se côtoient toute sorte de créatures sur fond de noble cause.
Point positif : La motivation du héros à accomplir sa « mission » est noble et nous exhorte à suivre ses aventures jusqu’au dénouement final. Il s’agit là d’une morale bien respectable.
Point négatif : Ce film nous raconte l’éternel conflit existant entre les Daikinis (Géants) et les Nelwyns (Nains) mais tombe malheureusement dans le cliché des petits contre les grands, des faibles contre les forts certes avec un dénouement inattendu.
Note : **
vendredi 10 juillet 2009
Interview (de Steve Buscemi) sortie le 01 août 2007
Genre : Drame
Avec Steve Buscemi, Sienna Miller
Synopsis :
Pierre (Steve Buscemi) est journaliste politique mais un jour on lui confie la tâche d'interviewer Katya (Sienna Miller), une jeune starlette de soap américain. Ce travail ne l'enchante guère. L'interview se déroulant dans un restaurant et se passant assez mal, Steve n'ayant pas préparé celui-ci, Katya va y mettre rapidemment fin. Mais Steve en quittant le restaurant se blesse dans un accident de voiture juste devant la jeune actrice. Bien que légèrement blessé, celle-ci lui propose de venir se soigner chez elle. Un jeu habile et rusé va alors s'installer entre les deux personnages.
La critique :
Le scénario de ce film est du réalisateur assassiné Théo Van Gogh et est, dès lors, assez tortueux psychologiquement comme la plupart de ses films.
Les moyens déployés ont de quoi effrayer, ce film ne possède qu'un seul décor ou presque, le loft de Katya et de plus, il n'y apparait que deux acteurs qui ont donc toute la pression sur leurs épaules.
Et le pari est plus que réussit.
Steve Buscemi est très connu dans le métier et tient de main de maître le long métrage avec une actrice parfois un peu enfantine mais qui nous gratine d'une bonne prestation remplie d'émotions de la part d'un personnage lunatique.
On peut définir l'histoire comme un labyrinthe intellectuel. En effet, toute l'intrigue de l'histoire réside dans la torture psychologique que Pierre fait subir à Katya et inversement jusqu'au dénouement final tout simplement génial.
En résumé, un film difficile à regarder, on le concède, mais d'un intérêt particulier et d'une originalité sans pareille.
Point positif : Le jeu d'acteur est bien orchestré et d'une importance capitale.
Point négatif : Même si l'action est loin d'être la clé de voûte de ce genre de film, on aurait peut-être apprécié quelques rebondissements un peu plus mouvementés.
Note : ***
jeudi 9 juillet 2009
Brüno (de Larry Charles) sortie mondiale le 10 juillet 2009
Genre : Comédie, Docu fiction
Avec Sacha Baron Cohen, Jay Roach, Dan Mazer
Synopsis :
Brüno est un animateur homosexuel de son état et célèbre dans son pays, l'Autriche. Suite à un scandale, il se voit licencié et décide d'entreprendre une carrière internationale. Pour ce faire, il devra se faire connaître aux yeux du monde.
La critique :
Tel Borat à son époque, Brüno est un ovni dans le paysage audiovisuel avec, dans son cockpit, Sacha Baron Cohen encore lui.
Ce film est beaucoup plus osé que le précédent et a donc été interdit aux moins de 12 ans mais c'est une grosse erreur, la limite aurait dû être placée à 16 ans. Trop de scènes sont suggestivement érotiques voire pornographiques. Même si la censure est présente, elle ne l'est que pour la forme.
Si vous êtes au-dessus de cette tranche d'âge et que vous êtes disposé à visionner un long métrage au quinzième degré, ce film est fait pour vous.
De très bons gags sont envoyés par un Sacha Baron Cohen en grande forme et très à l'aise dans son personnage.
Ce film est une satire du monde actuel et Brüno nous entraine avec ironie dans la dénonciation de l'absurde et des préjugés. Tout le monde y passe : les stars qui adoptent des enfants du tiers-monde, le quotient intellectuel des bimbos, les "has been", les homophobes, les belligérants du Moyen-Orient, la télé réalité, etc...
En résumé, filmé caméra à l'épaule, ce film vous emmènera, pour un peu que vous soyez disposé à accepter les grimaces et l'anatomie de l'acteur principal, dans un univers loufoque mais avec une morale bien ancrée et politiquement engagée.
Point positif : Le film allie politique et humour de manière magistrale et captive le spectateur du début à la fin sans le lasser (le film est d'ailleurs très court, 1h20 environ).
Point négatif : Comme déjà signalé, les scènes sont osées et explicites mais peut-être parfois trop. Il vous viendra certainement aux lèvres : "ce mec en fait trop, il exagère..." , et vous n'aurez pas tord.
Note : **
Vidéo en anglais, les producteurs ayant délibérément bloqués les trailers.
mercredi 8 juillet 2009
La dernière maison sur la gauche (de Dennis Iliadis) sortie le 22 avril 2009
Titre en anglais : The last house on the left
Genre : Horreur, Epouvante
Avec Monica Potter, Tony Goldwyn, Garret Dillahunt, Michael Bowen, Martha McIsaac, Sara Paxton
Synopsis :
Deux jeunes filles, Mari et Paige, font la connaissance lors d'une sortie en ville de Justin, dernier né d'une famille de truands. Ces derniers ne voulant pas se faire repérer par la police vont enlever les deux amies sur lesquelles ils feront étalage de toute leur cruauté. Mais ce jeu macabre va se retourner contre eux.
La critique :
Il s'agit ici du remake d'un film homonyme datant de 1972 et réalisé à l'époque par Wes Craven (il s'agissait de son premier film). Celui-ci avait placé la barre très haute en affichant un long métrage très gore pour l'époque et qui fût interdit dans de nombreux pays, notamment au Royaume-Uni.
Dennis Iliadis nous remet la sauce et profite du phénomène en vogue depuis Saw, le gore "no limit". En effet, aucune censure n'a été apposée sur la pellicule et chaque scène de torture est filmée du début à la fin en zoom 20x.
Mais pourtant le dégoût du spectateur n'est que très limité et très vite c'est l'angoisse qui prend le dessus, et là, le réalisateur a parfaitement pris les choses en main en nous offrant un suspense haletant.
Les acteurs sont à leurs places et ne laissent qu'un choix aux spectateurs : compatir avec les gentils et execrer les méchants.
Sara Paxton nous offre un bulletin mention très bien après s'être largement fait la main dans les productions pour adolescents ou post-universitaires nostalgiques. Ce changement de genre lui ouvrira certainement plus de portes dans le monde du cinéma.
En résumé, un bon film divertissant qui ravira les amateurs de Ketchup et les pourvoyeurs d'angoisse.
Point positif : Le suspense nous laisse accroché à notre fauteuil et on est impatient de connaître la fin de l'histoire. Très bonne réalisation.
Point négatif : L'exagération hollywoodienne du "vilain méchant" de l'histoire. Celui-ci est fort, très fort, incroyablement fort, non ce n'est pas Benoit Brisefer mais un homme quasi immortel. Dommage car ca fleurte parfois avec le ridicule.
Note : **
mardi 7 juillet 2009
Terminator Renaissance (de McG) sortie le 03 juin 2009
Titre en anglais : Terminator Salvation
Genre : Science-fiction, Guerre
Avec Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin, Bryce Howard, Helena Bonham Carter.
Synopsis :
En 2003, Marcus Wright (Sam Worthington) est condamné à mort et lègue son corps à la science à la veille de son exécution.
Quinze années plus tard, alors que John Connor (Christian Bale) combat courageusement les machines et le réseau skynet, Marcus Wright réapparait et rencontre, dans un Los Angeles dévasté, Kyle Reese, le futur père de John Connor (voir le premier opus de la saga).
La critique :
Une lourde tâche s'est présentée devant McG (Joseph McGinty Nichol de son vrai nom) pour réaliser un quatrième volet sans trop compliquer l'histoire déjà tortueuse de Terminator. Il réussit cela assez bien en n'enlevant rien à l'histoire de base et nous rajoutant juste un personnage, Marcus Wright. Le petit bémol est peut-être l'accent mis (dans Terminator 3 aussi) sur John Connor car, dès lors, pourquoi ne pas intituler la saga John Connnor et non Terminator.
Côté action on ne peut pas être décu du résultat qui est très satisfaisant même plus jubilatoire que les épisodes précédents. En effet, les graphistes et l'équipe technique du film se sont donné du fil à retordre pour plonger le spectateur dans l'action (une scène de crash d'hélicoptère est tout simplement fabuleuse) à la manière de la technologie Imax.
Les acteurs tiennent leurs rôles et aucun ne semble s'accaparer la caméra comme c'est souvent le cas dans les films du genre. Christian Bale est très convaincant comme à son habitude et Helena Bonham Carter porte hélas un bien petit rôle. Même Moon Bloodgood signe une bonne prestation, elle qui pouvait parfois être critiquée de légèreté dans son jeu de scène.
En résumé, un film plein d'action et de robots en tout genre mais sans trop d'hémoglobine. Si on aime les films de science-fiction, on ne sera pas déçu.
Point positif : La ligne directrice de la saga est respectée et Christian Bale, toujours aussi plaisant dans les films d'action, nous prouve que l'homme musclé rempli de créatine n'est pas toujours le meilleur choix.
Point négatif : On aurait espéré que la boucle soit bouclée et que soit enfin terminée la longue route de Terminator (en route depuis 1984) mais hélas (ou tant mieux pour certains) la mine sera encore exploitée dans deux ans. A noter également que le spectateur n'ayant pas vu les autres épisodes n'a rien à faire devant ce quatrième volet, il n'y comprendra rien ou presque.
Note : **
lundi 6 juillet 2009
Safari (de Olivier Baroux) sortie le 01 avril 2009
Genre : comédie
avec Kad Merad, Lionel Abelanski, Valérie Benguigui, Frédérique Bel, Guy Lecluyse, David Saracino.
Synopsis :
Six touristes français se lancent dans un safari en Afrique du Sud organisé par Richard Dacier (Kad Merad). Celui-ci n'a cependant jamais mis un pied dans la brousse africaine si ce n'est des années auparavant mais se voit obligé d'entreprendre ce périple à cause d'une dette importante.
La critique :
Pour ceux et celles qui n'aiment guère les comédies françaises, ce film ne les aidera pas à les apprécier.
Une histoire trop légère et des gags trop lourds font de ce film une production éphémère que vous oublierez très rapidement.
Olivier Baroux signe son deuxième film en tant que réalisateur et ne me convainc pas à ce poste. Après "un ticket pour l'espace" où, même si le film ne me plait pas vraiment, on pouvait entrevoir de meilleurs films à l'avenir, Olivier Baroux nous fait étalage d'un agglomérat de scènes loufoques et peu pertinentes. Je n'irais tout de même pas jusqu'à dire que le film ne m'a pas fait sourire mais que légèrement.
Les décors, quant à eux, sont splendides et la caméra circule à merveille.
Côté acteurs, Olivier Baroux ne s'est pas torturé l'esprit et nous ressert une star du moment : Kad Merad. Même si celui-ci est en général très bon, il n'en demeure pas moins qu'il doit être bien dirigé et, ici, l'impression qu'il donne nous laisse penser que le réalisateur lui a dit : "Vas-y biloute, fais comme d'habitude ! Laisses-toi aller!". Et ça ne fonctionne qu'à moitié.
Les autres acteurs vivotent autour de celui-ci tels des électrons libres.
En résumé, peu de gags, peu d'histoire intéressante, peu d'intrigue et donc peu d'éclat.
Point positif : Kad Merad est un peu tombé dans la facilité mais garde tout de même l'église au milieu du village en captivant à certains moments l'attention.
Point négatif : Comme déjà dit précédemment, le réalisateur aura intérêt à montrer d'autres choses pour pouvoir espérer appater les producteurs.
Note : *
dimanche 5 juillet 2009
L'Étrange Histoire de Benjamin Button (de David Fincher) sortie le 04 février 2009
Titre en anglais : The Curious Case of Benjamin Button
Genre : Drame, Fantastique
Avec Brad Pitt, Cate Blanchett, Julia Ormond, Taraji Henson
Synopsis :
Une femme agée sur son lit d'hôpital demande à sa fille de lui lire une histoire, celle de Benjamin Button.
L'histoire raconte que cet homme (interprété par Brad Pitt) naquit vieux et mal en point.
Cependant, on constata assez vite que celui-ci rajeunissait à mesure que les années avançaient.
La critique :
David Fincher est, pour moi, l'un des meilleurs réalisateurs américains. On lui doit des films notables tels que Fight Club, Seven ou encore The Game qui sont des chefs-d'oeuvres du genre. Aidé il est vrai par des acteurs déjà très bien rodés, on ne peut lui retirer le mérite et le talent d'accrocher le spectateur et de charmer la critique.
L'histoire de Benjamin Button est unique et, même si le cinéphile sait pertinemment bien qu'un tel homme ne peut exister, les émotions passent à merveille à travers l'écran.
La morale que dégage cette histoire n'est pas unique non plus. Vous pouvez demander à plusieurs personnes ayant vu le film ce qu'elles en ressortent, chacune vous répondra différemment.
Concernant les acteurs, on fait face à deux phénomènes hollywoodiens : Brad le séducteur et Cate la dramatique. Ici, Brad Pitt est en territoire connu car il s'agit de sa troisième excellente collaboration avec David Fincher. Il joue son rôle à merveille apportant même discrètement quelques touches d'humour à un film sentimentalement fort et parfois un peu noir.
Cate Blanchett est excellente également et a prit dans sa loge toute la palette d'émotions qu'elle est capable de fournir. L'amour, le mépris, le sérieux et la tristesse. Tout y est.
En résumé, de très bons acteurs et un très bon réalisateur contribuent à faire de cette nouvelle de F. Scott Fitzgerald un merveilleux film qui vous "scotchera" à votre fauteuil et vous apportera certainement ce que tout bon cinéphile recherche dans sa quête du film presque parfait.
Point positif : La nouvelle était très difficile à adapter à l'écran mais David Fincher a brillament réussi et évite la monotonie sentimentale pour se diriger vers le fantastico-dramatique.
Point négatif : Le film étant long, on aurait peut-être apprécié que le réalisateur s'attarde un peu plus sur la jeunesse de Benjamin Button qui est, ici, un peu passée en vitesse.
Note : ****
Genre : Drame, Fantastique
Avec Brad Pitt, Cate Blanchett, Julia Ormond, Taraji Henson
Synopsis :
Une femme agée sur son lit d'hôpital demande à sa fille de lui lire une histoire, celle de Benjamin Button.
L'histoire raconte que cet homme (interprété par Brad Pitt) naquit vieux et mal en point.
Cependant, on constata assez vite que celui-ci rajeunissait à mesure que les années avançaient.
La critique :
David Fincher est, pour moi, l'un des meilleurs réalisateurs américains. On lui doit des films notables tels que Fight Club, Seven ou encore The Game qui sont des chefs-d'oeuvres du genre. Aidé il est vrai par des acteurs déjà très bien rodés, on ne peut lui retirer le mérite et le talent d'accrocher le spectateur et de charmer la critique.
L'histoire de Benjamin Button est unique et, même si le cinéphile sait pertinemment bien qu'un tel homme ne peut exister, les émotions passent à merveille à travers l'écran.
La morale que dégage cette histoire n'est pas unique non plus. Vous pouvez demander à plusieurs personnes ayant vu le film ce qu'elles en ressortent, chacune vous répondra différemment.
Concernant les acteurs, on fait face à deux phénomènes hollywoodiens : Brad le séducteur et Cate la dramatique. Ici, Brad Pitt est en territoire connu car il s'agit de sa troisième excellente collaboration avec David Fincher. Il joue son rôle à merveille apportant même discrètement quelques touches d'humour à un film sentimentalement fort et parfois un peu noir.
Cate Blanchett est excellente également et a prit dans sa loge toute la palette d'émotions qu'elle est capable de fournir. L'amour, le mépris, le sérieux et la tristesse. Tout y est.
En résumé, de très bons acteurs et un très bon réalisateur contribuent à faire de cette nouvelle de F. Scott Fitzgerald un merveilleux film qui vous "scotchera" à votre fauteuil et vous apportera certainement ce que tout bon cinéphile recherche dans sa quête du film presque parfait.
Point positif : La nouvelle était très difficile à adapter à l'écran mais David Fincher a brillament réussi et évite la monotonie sentimentale pour se diriger vers le fantastico-dramatique.
Point négatif : Le film étant long, on aurait peut-être apprécié que le réalisateur s'attarde un peu plus sur la jeunesse de Benjamin Button qui est, ici, un peu passée en vitesse.
Note : ****
samedi 4 juillet 2009
Intraçable (de Gregory Hoblit) sortie le 5 mars 2008
Titre anglais : Untraceable
Genre : Thriller
avec Diane Lane, Colin Hanks, Joseph Cross
Synopsis :
L'agent Marsch (Diane Lane) travaille pour l'unité de lutte contre la cyber-criminalité au sein du FBI. Entre la lutte contre les hackers et les sites obscènes, elle rencontre un site pour le moins étrange, "Kill with me", sur lequel l'internaute peut voir, en direct, l'agonie d'un chaton.
Quelques jours plus tard, ce qui était un simple site de torture animale devient un site de meurtre collectif où, d'un clic, on peut accélérer la mise à mort d'un être humain.
La critique :
Intraçable est un film qui, à l'époque, n'a pas fait grand bruit mais qui l'aurait certainement mérité. En effet, ce film contient tout du bon thriller : une intrigue constante et haletante du début à la fin, un être machiavelique que l'on découvre pas à pas et une course poursuite contre le temps.
Diane Lane tient, à elle seule, le film sur ses épaules et réussi cela avec mention très bien.
Le tueur, lui, est inquiétant de banalité et de simplicité ce qui en fait un être froid proche de la réalité, tout ce qu'on attend d'un bon film du genre.
Le réalisateur ne s'est, un fois de plus, pas fourvoyer et nous gratine d'un très bon film comme le fameux "Peur primale" d'il y a une dizaine d'années ou encore "Fréquence interdite". La preuve qu'un réalisateur talentueux peut voyager d'un genre à un autre.
En résumé, un très bon film qui garnira certainement de nombreuses cinémathèques et qu'on pourra voir et même revoir sans trop de lassitude.
Point positif : Un thriller est soit réussi soit raté mais ne peut être que rarement au milieu de cela. Ici le pari est réussi grâce à un casting intelligent et une bonne prise en main du réalisateur.
Point négatif : Le syndrôme "Saw" est bien présent et a du mal à être évité chaque année. Bien entendu il ne s'agit pas du même film mais la torture reste depuis ce film un phénomène dont les réalisateurs s'inspirent parfois trop. Mais pas d'inquiétude, la seringue n'est pas tirée jusqu'au bout.
Note : ***
vendredi 3 juillet 2009
L'âge de glace 3 : le temps des dinosaures (de Carlos Saldanha) sortie le 01 juillet 2009
Voix d'Elie Semoun, Gérard Lanvin, Vincent Cassel, Christophe Dechavanne.
Synopsis :
Manny et Ellie vont avoir leur premier enfant, ce qui engendre chez Sid une envie de maternité. Celui-ci va tomber par hasard sur trois oeufs qui vont lui apporter très vite les pires ennuis jusqu'à sa disparition. Ses amis se metteront à sa recherche et braveront d'innombrables dangers.
La critique :
On l'attendait avec impatience depuis trois ans et on peut dire que le dernier né de la trilogie n'a pas vraiment déçu.
Fidèle aux deux premiers opus, ce film s'axe sur l'humour simple et accessible à tous et, comme ses prédécesseurs, enchaîne une série de sketches mettant en scène la bande d'amis et Scrat, le petit écureuil névrosé et toujours obnubilé par son gland.
Le fil rouge du film est l'amour et plus précisement le couple et la vie de famille, qui est souvent un sujet difficile à traiter dans un dessin animé sans devenir fleur bleue ou tomber dans les clichés. On a donc un Manny plus amoureux que jamais ayant subi une métamorphose dans son caractère, sa futur paternité lui ayant visiblement apporté une certaine sagesse. On a également un Sid désirant une descendance et un Scrat rencontrant sa dulcinée. Seul Diego reste le célibataire endurci et un peu bourru des épisodes précédents.
La 20th Century Fox mise, tout comme ses concurrents Pixar et DreamWorks, sur les connotations pour attirer le tout public. On peut donc assister à une histoire fort similaire à Jurassic Park et Voyage au centre de la terre, même un peu trop. En effet, c'est le gros point noir du film. Quasiment tout est tiré de films qui ont cartonné jadis au box-office, on passe de Star Wars à Jurassic Park et de Jurassic Park à Indiana Jones.
En résumé, un très bon film où vous ne regarderez pas votre montre et passerez un agréable moment sans trop torturer vos neurones.
Point positif : Les personnages restent fidèles à eux-mêmes et l'apparition de Buck est une source de fraicheur apportant son côté aventurier loufoque.
Point négatif : Le manque d'originalité du scénario. La fine équipe affrontant les dinosaures avec l'aide d'un Buck en Allan Grant ou des scènes de poursuites à dos de ptérodactyles tel les courses dans Star Wars, on puise où on peut. Bref, un monde perdu un peu en pain perdu.
Note : ***
jeudi 2 juillet 2009
Agent double (de Billy Ray) sortie le 28 novembre 2007
Titre en anglais : Breach
au Québec : Brèche
Avec Ryan Phillippe, Chris Cooper, Laura Linney, Dennis Haysbert, Caroline Dhavernas, Gary Cole
Synopsis :
Eric O’Neill (Ryan Phillippe) est un jeune agent du FBI professionnel et ambitieux.
Il se voit chargé, sous promesse de promotion, d'enquêter sur les moeurs douteuses d'un agent haut placé(joué par Chris Cooper). Cependant, le jeune enquêteur apprend très vite que celui-ci est en fait accuser d'être un agent double au service de l'U.R.S.S..
La critique :
Le film étant basé sur une histoire vraie, la pression qui repose sur les acteurs pour donner de la crédibilité à leurs personnages est grande. Le pari est réussi. Ryan Phillippe est très à l'aise dans son personnage mais accentue peut-être un peu trop la cupidité de celui-ci. Chris Cooper est, lui, très bon, le spectateur pouvant passer de la haine à la compassion envers l'homme froid et antipathique qu'il incarne. Un rôle qui lui sied à merveille.
L'intrigue du film est beaucoup plus critiquable car on sait assez vite qui est qui, ce qui va se passer et, du fait, le spectateur peut trouver le film assez long.
L'aspect religieux est parfois un peu pompeux mais est tout de même justifié par l'appartenance probable de Robert Hanssen (l'agent double) à l'Opus Dei dans sa "vraie" vie.
En résumé, le film comporte d'excellents acteurs mais manque d'intérêt et de mouvement pour le non-américain patriotique.
Point positif : un Chris Cooper très plaisant comme il en a en général l'habitude, la personne n'en étant pas à son coup d'essai.
Point négatif : le film contentera certainement l'américain républicain et le maccarthiste convaincu mais moins la personne lambda si ce n'est pour passer le temps d'une longue soirée d'hiver.
Note : *
mercredi 1 juillet 2009
Monstres contre Aliens (de Conrad Vernon) sortie le 01 avril 2009
Synopsis :
Depuis de nombreuses années, l'armée américaine capture des monstres à travers le monde afin de les étudier et de pouvoir les utiliser à des fins militaires.
Susan Murphy, suite à un contact avec une météorite radioactive, devient l'un d'entre eux.
Mais Gallaxhar, puissant extra-terrestre, est bien déterminé à reprendre la substance présente dans le corps de la jeune femme, ce qui lui apporterait force et pouvoir dans tout l'univers.
La critique :
Pour les habitués et les fans du genre, ce film n'échappe pas au burlesque plaisant et aux connotations intelligentes dont nous avait gratiné DreamWorks avec des films comme Madagascar ou Shrek.
En effet, la force de ce film c'est le tout public (quoique... voir point négatif). L'enfant y trouvera ce qu'il recherche et l'adulte (parfois l'accompagnateur forcé) aussi. Prenons l'exemple du général W. Putsch qui, pour l'enfant, sera le soldat stéréotypé qu'il retrouve dans ses jeux vidéos ou dans ses dessins animés favoris et qui, pour l'adulte, sera la parfaite réincarnation graphique du président américain sortant (ndlr : il faut avouer que le nom est peut-être un peu facile mais celui-ci n'est valable que dans la version française).
Les personnages de ce long métrage ont chacun leurs univers propres et leurs façons d'aborder les péripéties qui se succèdent rendant le spectateur toujours alerte et intéressé à l'histoire.
Un bémol dans les personnages, celui d'Insectosaure qui n'est pas vraiment utile dans l'histoire si ce n'est de combler les quelques défaillances des autres monstres.
En résumé, Monstres contre Aliens est intéressant, très drôle et graphiquement réussi (il s'agit du premier film d'animation américain entièrement réalisé en 3-D stéréoscopique).
Une chose peut cependant déranger le cinéphile : le manque d'originalité de l'histoire de fond. L'alliance des bons ou des super-héros pleins de pouvoirs magiques contre les méchants moches, cupides et hargneux, c'est du déjà vu et revu.
Point positif : Un enchainement de gags délirants permet aux spectateurs de passer un moment très agréable et de se mettre de bonne humeur.
Un DreamWorks qui ne déçoit pas.
Point négatif : Conrad Vernon a toujours travaillé avec des connotations pour adultes dans des films pour enfants mais ici on sent qu'à certains moments du film, le public ciblé n'est plus l'enfant mais l'adolescent ou le jeune adulte. Ce qui était avant une anecdote de quatre secondes devient une séquence de cinq minutes. Un risque de perdre en chemin le tout jeune public? Ce qui est la force de ce genre de film d'animation ne serait-il pas occupé à disparaitre au profit des plus grands? A voir...
Note : ***
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