mercredi 8 juillet 2009

La dernière maison sur la gauche (de Dennis Iliadis) sortie le 22 avril 2009


Titre en anglais : The last house on the left

Genre : Horreur, Epouvante

Avec Monica Potter, Tony Goldwyn, Garret Dillahunt, Michael Bowen, Martha McIsaac, Sara Paxton

Synopsis :

Deux jeunes filles, Mari et Paige, font la connaissance lors d'une sortie en ville de Justin, dernier né d'une famille de truands. Ces derniers ne voulant pas se faire repérer par la police vont enlever les deux amies sur lesquelles ils feront étalage de toute leur cruauté. Mais ce jeu macabre va se retourner contre eux.

La critique :

Il s'agit ici du remake d'un film homonyme datant de 1972 et réalisé à l'époque par Wes Craven (il s'agissait de son premier film). Celui-ci avait placé la barre très haute en affichant un long métrage très gore pour l'époque et qui fût interdit dans de nombreux pays, notamment au Royaume-Uni.

Dennis Iliadis nous remet la sauce et profite du phénomène en vogue depuis Saw, le gore "no limit". En effet, aucune censure n'a été apposée sur la pellicule et chaque scène de torture est filmée du début à la fin en zoom 20x.
Mais pourtant le dégoût du spectateur n'est que très limité et très vite c'est l'angoisse qui prend le dessus, et là, le réalisateur a parfaitement pris les choses en main en nous offrant un suspense haletant.

Les acteurs sont à leurs places et ne laissent qu'un choix aux spectateurs : compatir avec les gentils et execrer les méchants.
Sara Paxton nous offre un bulletin mention très bien après s'être largement fait la main dans les productions pour adolescents ou post-universitaires nostalgiques. Ce changement de genre lui ouvrira certainement plus de portes dans le monde du cinéma.

En résumé, un bon film divertissant qui ravira les amateurs de Ketchup et les pourvoyeurs d'angoisse.

Point positif : Le suspense nous laisse accroché à notre fauteuil et on est impatient de connaître la fin de l'histoire. Très bonne réalisation.

Point négatif : L'exagération hollywoodienne du "vilain méchant" de l'histoire. Celui-ci est fort, très fort, incroyablement fort, non ce n'est pas Benoit Brisefer mais un homme quasi immortel. Dommage car ca fleurte parfois avec le ridicule.

Note : **

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