lundi 31 août 2009
Evan tout-puissant (de Tom Shadyac) sortie le 15 août 2007
Titre en anglais : Evan Almighty
Genre : Comédie
Avec Steve Carell, Morgan Freeman, Lauren Graham, Jimmy Bennett, John Goodman
Synopsis :
Evan Baxter (Steve Carell), fraichement élu député d'un état des Etats-Unis, se voit attribuer par Dieu (Morgan Freeman) la lourde tâche de construire une arche afin d'y installer toutes les espèces vivantes pour leurs éviter une disparition dans un déluge imminent.
La critique :
Pâle copie du célèbre film "Bruce tout puissant" avec Jim Carrey dont il se veut être la suite, ce film n'a aucune accroche digne d'intérêt. En effet, l'histoire est certes originale mais n'a ni queue ni tête. Les événements qui s'enchainent de manière burlesque ne s'apparentent qu'à une série de gags religieux ou de farces enfantines qui ont clairement usurpés le titre de comédie familiale.
Il est clair, cependant, qu'un enfant pourrait trouver ce film intéressant mais le regarderait tel un livre animalier en images de synthèse.
Bref, un désert avec peu d'oasis pour pouvoir continuer son chemin.
En parlant de désert, on peut vous présenter les chameaux qui guident la route spirituelle de Evan. On a tout d'abord Steve Carell, sorte de Benny Hill version Uncle Sam, qui nous gratinent de grimaces navrantes qui laissent littérallement de marbre toute personne qui s'attend à un humour un tantinet intelligent. Ensuite, nous avons John Goodman, excellent acteur au demeurant, qui nous offre une prestation un peu meilleure que son accolyte mais déçoit par la simplicité de son jeu scénique et cynique. Enfin, Morgan Freeman est bon mais hélas bien seul à assurer la qualité du spectacle. Ne parlons évidemment pas des autres acteurs nourissant l'affiche, ça n'en vaut que ce que Tom Shadyac leur a demandé, un vide artistique.
En résumé, un Bruce tout-puissant manquant cruellement de Viagra.
Point positif : Les effets spéciaux sont très bien réalisés, une mention très bien qui donne une source d'eau fraîche au film.
Point négatif : Le film déçoit car il était attendu au tournant et n'évite donc pas les tomates. Un scénario loufoque et sans intérêt ne permet pas au spectateur de retirer une quelconque satisfaction.
Note : *
vendredi 28 août 2009
A Perfect Getaway (de David Twohy) sortie le 26 août 2009
Genre : Thriller, Suspense
Avec Timothy Olyphant, Milla Jovovich, Kiele Sanchez, Chris Hemsworth, Marley Shelton
Synopsis :
Deux jeunes mariés décident de passer leur voyage de noce à Hawaii. Convaincus par un guide de la beauté qu'offre une randonnée pédestre assez longue, les deux tourtereaux vont faire la rencontre d'un autre couple aux allures assez bizarres.
La critique :
David Twohy n'est ni un amateur ni un novice dans la galerie des réalisateurs hollywoodiens, on lui doit notamment "Pitch Black" ou encore "Les chroniques de Riddick". Il n'est pas non plus en reste en tant que scénariste, de grandes productions sont passées entre ses doigts comme "Waterworld" ou "le Fugitif". Alors on pourrait se dire que le pari ne pourrait que peu se fourvoyer, et pourtant, c'est ce qui se passe. En effet, on sent que le réalisateur a voulu s'offrir un moment d'égarement cinématographique car le film est loin d'être parfait.
L'histoire est des plus simplistes et même trop, un couple modèle s'aventurant dans la forêt à qui il arrive évidemment toutes les aventures que vivrait un combattant colombien dans la jungle des FARC, on a déjà vu cela auparavant.
Maintenant, il est vrai que malgré un fond stéréotypé, la forme peut cependant surprendre par une touche assez professionnelle, et là, le film gagne des points. L'intrigue est bien ficelée car en tout et pour tout, le film comporte six personnages environ auxquels le spectateur doit ou pas accorder son crédit. Et votre crédit ne tombera que quand le film vous l'autorisera. Plus simplement, le film vous emmène dans son jeu de cache-cache psychologique avec une certaine aisance.
Le film a coûté la modique somme de 14 millions de dollars dont une grosse partie est certainement partie dans la poche des acteurs car les noms sur l'affiche ne nous sont pas méconnus. On a, tout d'abord, Milla Jovovich qui est une habituée des plateaux de tournage et également quelqu'un qui est capable du meilleur comme du pire et ici c'est du "moyen" qu'elle nous offre. Elle joue une femme comblée, assez torturée par son passé, de manière correcte mais sans zèle.
On a ensuite Timothy Olyphant qui, lui, plaît à merveille dans le rôle de l'homme sombre et mystérieux comme il a pu le démontrer auparavant dans des films comme "The girl next door" ou "Hitman". A l'aise dans son personnage et dans son environnement aussi, l'acteur étant né à Hawaii.
Enfin, on a Steve Zahn qui a joué dans d'innombrables productions mais qui ne laisse pas une bonne impression dans ce film. Il est censé tenir le rôle clé du scénario et donc le film sur ses épaules mais, hélas, il ne transperce jamais l'écran. Une prestation à oublier.
En résumé, l'histoire est réchauffée mais la réalisation rattrape bien la sauce en divertissant de belle manière le spectateur.
Point positif : L'intrigue bien ficelée permet au spectateur de rester dans le doute permanent qui est indispensable à ce genre de film.
Point négatif : Les acteurs sont soit mal dirigés soit en mal d'inspiration.
Note : **
Bande annonce en anglais
jeudi 27 août 2009
Le silence de Lorna (de Jean-Pierre et Luc Dardenne) sortie le 27 Août 2008
Genre : Drame
Avec Arta Dobroshi, Jérémie Rénier, Fabrizio Rongione
Synopsis :
Pour pouvoir ouvrir un snack en Belgique avec son amoureux Sokol, Lorna, jeune femme albanaise doit absolument obtenir la nationalité belge. Elle va pour cela faire appel à Fabio, un homme habitué à ce genre de demande. Il va organiser un faux mariage avec un belge accros à l’héroïne, Claudy, qu’il compte tuer après que Lorna ait reçu ses papiers belges. Mais Fabio lui propose un deuxième mariage avec un russe bien décidé à devenir belge à son tour. Pour cela, le russe est prêt à payer 10 000 €. Lorna gardera-t-elle le silence …
La critique :
En terme de réalisateurs, la réputation des frères Dardenne n’est plus à faire. Nous leur devons les films bien connus comme « Rosetta », « Le Fils » ou encore « L’Enfant ». Ils reçurent de bien belles récompenses pour la plupart de leurs réalisations cinématographiques ; palme d’or du Festival de Cannes en 1999 pour Rosetta, le Prix d'interprétation au Festival de Cannes en 2002 pour Le Fils, palme d'or au Festival de Cannes en 2005 pour L’Enfant, prix du scénario au Festival de Cannes en 2008 pour Le silence de Lorna ainsi que le prix Lux du Parlement européen pour le cinéma en 2008 pour ce même film.
Malgré toutes ses belles récompenses, les films que proposent les frères Dardenne ne sont pas toujours très explicites et compréhensibles d’un premier abord. Il est parfois nécessaire et primordial de prendre un peu de recul par rapport aux films que nous leur devons afin de ne pas conclure trop rapidement. Malheureusement, pour ce dernier opus, portant récompensé par le prix du scénario au Festival de Cannes 2008, des raccourcis trop nombreux rendent l’histoire difficilement compréhensible.
Ce film exprime relativement bien la détresse des personnes désirant acquérir une nouvelle nationalité par tous les moyens possibles ; ici un faux mariage.
Que dire des acteurs eux-mêmes ? L’actrice principale Arta Dobroshi est « inconnue au bataillon », elle n’a tourné qu’un autre film qui est totalement inconnu également. Jérémie Rénier, quant à lui, est loin d’être parfaitement étranger au cinéma francophone. Il a joué dans trois films réalisés par les frères Dardenne : La Promesse, l’Enfant et Le silence de Lorna. Fabrizio Rongione qui a déjà joué dans une dizaine de films notamment dans Rosetta, joue le rôle d’un homme organisant des mariages arrangés dans le but d’obtenir la nationalité belge.
Le jeu des acteurs est décevant, il n’y a pas beaucoup de dialogue mais si ce n’était que ca, cela irait. Mais ici, les quelques phrases échangées entre acteurs faisaient place à des « blancs » plutôt pesants et trop nombreux. Le manque de professionnalisme des acteurs se fait malheureusement ressentir tout au long du film même si certains d’entres-eux possèdent déjà une filmographie d’au moins une dizaine de films.
En résumé, l'histoire vous semblera inaccessible de prime à bord mais avec un peu de recul, elle vous paraitra plus claire.
Point positif : Le scénario nous plonge dans la dure réalité des personnes en situation illégale cherchant à obtenir la nationalité belge.
Point négatif : Si dans la plupart des films, les événements qui ont lieu sont expliqués au préalable, ici ce n’est absolument pas le cas. Il nous faut comprendre les raccourcis du scénario par nous même, ce qui n’est pas toujours des plus agréables lorsque l’on regarde un « bon p’tit film ».
Note : *
Avec Arta Dobroshi, Jérémie Rénier, Fabrizio Rongione
Synopsis :
Pour pouvoir ouvrir un snack en Belgique avec son amoureux Sokol, Lorna, jeune femme albanaise doit absolument obtenir la nationalité belge. Elle va pour cela faire appel à Fabio, un homme habitué à ce genre de demande. Il va organiser un faux mariage avec un belge accros à l’héroïne, Claudy, qu’il compte tuer après que Lorna ait reçu ses papiers belges. Mais Fabio lui propose un deuxième mariage avec un russe bien décidé à devenir belge à son tour. Pour cela, le russe est prêt à payer 10 000 €. Lorna gardera-t-elle le silence …
La critique :
En terme de réalisateurs, la réputation des frères Dardenne n’est plus à faire. Nous leur devons les films bien connus comme « Rosetta », « Le Fils » ou encore « L’Enfant ». Ils reçurent de bien belles récompenses pour la plupart de leurs réalisations cinématographiques ; palme d’or du Festival de Cannes en 1999 pour Rosetta, le Prix d'interprétation au Festival de Cannes en 2002 pour Le Fils, palme d'or au Festival de Cannes en 2005 pour L’Enfant, prix du scénario au Festival de Cannes en 2008 pour Le silence de Lorna ainsi que le prix Lux du Parlement européen pour le cinéma en 2008 pour ce même film.
Malgré toutes ses belles récompenses, les films que proposent les frères Dardenne ne sont pas toujours très explicites et compréhensibles d’un premier abord. Il est parfois nécessaire et primordial de prendre un peu de recul par rapport aux films que nous leur devons afin de ne pas conclure trop rapidement. Malheureusement, pour ce dernier opus, portant récompensé par le prix du scénario au Festival de Cannes 2008, des raccourcis trop nombreux rendent l’histoire difficilement compréhensible.
Ce film exprime relativement bien la détresse des personnes désirant acquérir une nouvelle nationalité par tous les moyens possibles ; ici un faux mariage.
Que dire des acteurs eux-mêmes ? L’actrice principale Arta Dobroshi est « inconnue au bataillon », elle n’a tourné qu’un autre film qui est totalement inconnu également. Jérémie Rénier, quant à lui, est loin d’être parfaitement étranger au cinéma francophone. Il a joué dans trois films réalisés par les frères Dardenne : La Promesse, l’Enfant et Le silence de Lorna. Fabrizio Rongione qui a déjà joué dans une dizaine de films notamment dans Rosetta, joue le rôle d’un homme organisant des mariages arrangés dans le but d’obtenir la nationalité belge.
Le jeu des acteurs est décevant, il n’y a pas beaucoup de dialogue mais si ce n’était que ca, cela irait. Mais ici, les quelques phrases échangées entre acteurs faisaient place à des « blancs » plutôt pesants et trop nombreux. Le manque de professionnalisme des acteurs se fait malheureusement ressentir tout au long du film même si certains d’entres-eux possèdent déjà une filmographie d’au moins une dizaine de films.
En résumé, l'histoire vous semblera inaccessible de prime à bord mais avec un peu de recul, elle vous paraitra plus claire.
Point positif : Le scénario nous plonge dans la dure réalité des personnes en situation illégale cherchant à obtenir la nationalité belge.
Point négatif : Si dans la plupart des films, les événements qui ont lieu sont expliqués au préalable, ici ce n’est absolument pas le cas. Il nous faut comprendre les raccourcis du scénario par nous même, ce qui n’est pas toujours des plus agréables lorsque l’on regarde un « bon p’tit film ».
Note : *
lundi 24 août 2009
Neuilly sa mère ! (de Gabriel Julien-Laferrière) sortie le 12 août 2009 en France
Genre : Comédie
Avec Samy Seghir, Ramzy Bedia, Rachida Brakni, Denis Podalydès, Jérémy Denisty, Josiane Balasko, Booder
Synopsis :
Sami est un jeune ados d'une cité assez tranquille de Chalon-sur-Saone. Vivant seul avec sa mère depuis le décès de son père, il se voit obligé d'aller habité chez sa tante à Neuilly-sur-Seine, ville huppée de la banlieue parisienne.
La critique :
Le réalisateur était inconnu dans le cercle assez restreint du cinéma français et on craignait voir arriver à l'horizon la comédie déjantée et lassante dont certains raffolent ces dernières années. Et bien non!!! En effet, le film est très bien réalisé et nous offre une histoire simple mais originale.
L'histoire traite de la différence entre les cités HLM, qui foisonnent en France, et la banlieue chic parisienne aristocratique. Le petit Salim joue merveilleusement bien ce petit être passé de la vie simple à la vie mondaine. Une histoire qui n'est jamais trop critique dans un sens ou dans l'autre car en gros tout le monde en prend pour son matricule.
Coté acteurs, le film a fait fort car une foule d'acteurs connus et estimés se bouscule sur l'affiche et le générique du film. Les acteurs principaux sont bien dans leurs rôles respectifs mis à part une personne : Jérémy Denisty. Le jeune acteur belge ne perce à aucun instant l'écran et le spectateur sent aisément que son rôle est surjoué. Bref, on l'avait adoré dans "Nos jours heureux" puis apprécié dans "Big City" mais ici, il doit absolument grandir dans sa manière de jouer au risque de ne plus le revoir.
Cependant, ce film possède une perle en devenir en la personne de Chloé Coulloud, qui joue la soeur de Charles alias Jérémy Denisty. L'actrice est criante de vérité dans son personnage rendant la copie d'une pièce de théâtre bien rodée.
A noter, en outre, l'excellente bande sonore.
En résumé, une vision satyrique de la société française actuelle avec une dose non négligeable d'humour et d'auto-dérision donne au héros une légitimité sans égale.
Point positif : L'enchainement de conotations comiques et de scènes burlesques ne laissent aucun moment au spectateur pour regarder sa montre.
Point négatif : La gentillesse du scénario est un peu "bisounours" : tout le monde est beau, tout le monde est gentil à part Sarkozy.
Note : **
jeudi 20 août 2009
Inglourious Basterds (de Quentin Tarantino) sortie le 19 août 2009
Genre : Guerre, Drame
Avec Brad Pitt, Christoph Waltz, Michael Fassbender, Eli Roth, Diane Kruger, Daniel Brühl, Til Schweiger, Mélanie Laurent
Synopsis :
Shashanna Dreyfus (Mélanie Laurent) voit sa famille assassinée sauvagement par le Colonel allemand Hans Landa (Christoph Waltz) surnommé "le chasseur de juif" mais celle-ci parvient à s'échapper pour se refaire une vie sous une nouvelle identité à Paris.
Ailleurs dans la zone occupée, un groupe de soldats juifs dirigé par le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) n'a qu'une seule mission : terroriser les nazis en commettant des actes de barbaries.
La critique :
Qui n'a jamais rêvé de réécrire l'histoire? Qui n'a jamais pensé qu'un jour les juifs auraient pu se venger de ce qu'ils ont subit durant la deuxième guerre mondiale? Qui aurait pu croire qu'un jour les nazis auraient eu peur d'un groupuscule semant la terreur dans les rangs allemands?
Et bien tout cela Quentin Tarantino l'a fait et l'offre sur un plateau d'argent aux spectateurs.
Adepte des films un peu "spéciaux", Tarantino nous offre un ovni qu'il est pourtant facile d'absorber tellement le scénario est original et quasiment plausible. Le réalisateur, à qui on doit notamment "Pulp Fiction" ou encore "Kill Bill", nous fait entrer dans son scénario qu'il a découpé à l'écran en chapitres tel un roman de fiction, ce qui est réussi.
Maintenant, certaines scènes sont gores à souhait mais pourtant n'écoeurent en rien le spectateur. On pourra aussi se demander si ce film est immoral et nous vous répondrons que non car en se posant cette question on s'aperçoit très vite que la barbarie exercée par ce groupe ressemblant aux douze salopards ne se dirige que contre la barbarie de certains personnages adverses, la loi juive dite du "Talion".
Au point de vue technique, la caméra bouge remarquablement et nous offre des gros plans faisant passer toutes les émotions utiles au film.
Parlons maintenant des acteurs, et là, comme souvent dans les films de ce réalisateur, on voit qu'il est capable de bien diriger et de bien choisir ses acteurs. Brad Pitt est l'acteur star de l'affiche et il est vrai qu'il nous offre une bonne prestation remplie d'humour mais aussi d'antipathie, mais il se fait largement voler la vedette par un Christoph Waltz, inconnu au bataillon, qui est époustouflant de professionnalisme et de vérité. Cet acteur qui provient de séries policières allemandes pour femme au foyer ou pensionné méritant, nous gratine d'un panel d'expressions rarement vu chez d'autres acteurs en jonglant avec l'anglais et l'allemand en passant par le français et l'italien de manière déconcertante. Il est indispensable de le revoir à l'écran dans d'autres grands rôles.
Les rôles féminins ne sont pas en restes, Diane Kruger joue merveilleusement bien et je dirais même, comme à son habitude. On a aussi une merveilleuse Mélanie Laurent, qui joue la femme française qu'elle incarne dramatiquement bien et qui nous fait même penser à une certaine Marion Cotillard.
En résumé, ce film possède tout ce qu'il faut pour faire d'une fiction un fait historique et non l'inverse comme on a l'occasion d'en voir à la pelle. Originale est l'adjectif qui caractérise l'histoire de la plus simple des façons.
Point positif : Comme dit précédemment, on est heureux de voir des films tel que celui-ci qui vous choque peut-être mais qui vous donne un vent nouveau dans le cinéma parfois un peu anesthésié de ces dernières années.
Point négatif : Ne vous fiez pas à la bande annonce ni au titre qui vous présente un groupe de "bâtards" venus faire la guerre aux nazis. Le film nous offre, en outre, une autre histoire passée sous silence dans le teaser : la vengeance d'une femme sur la terreur nazi.
Note : ****
mercredi 19 août 2009
Twilight – Chapitre 1 : Fascination (de Catherine Hardwicke) sortie le 7 Janvier 2009
Titre original : Twilight
Genre : Fantastique
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Billy Burke, Peter Facinelli, Nikki Reed, Rachelle LeFevre
Synopsis:
Isabella Swan, 17 ans, suite à l’insatiable envie de voyager de sa mère, se retrouve à devoir déménager chez son père afin de pouvoir suivre une scolarité normale. Mais dans cette nouvelle ville de Forks (Etat de Washington), la notion de «normal» va prendre une toute autre tournure… En effet, étant nouvelle, elle ne connait pas grand monde, mais elle va, au fur et à mesure de ses rencontres, faire la connaissance d’une étrange fratrie ; les Cullen. À partir de ce moment-là, une étrange relation va animer Isabella Swan et Edward Cullen, un membre du clan Cullen. Une relation dans laquelle se mêlent des sentiments de peur, de fascination et d’amour. Mais cela est sans compter le moment où Isabella va découvrir le lourd secret que porte la famille Cullen…
La critique :
Catherine Hardwicke est une réalisatrice qui ne possède qu’un très petit palmarès de films produits, quatre pour être précis dont le plus connu est «Thirteen» où l’on retrouve Nikki Reed. Ses films ne présentant aucune spécificité, signature, sont à la portée de tous ceux qui commencent dans le métier de réalisateur.
Cela est assez contradictoire avec ce film «Twilight – Chapitre 1 : Fascination». Cela est probablement du au fait que l’histoire de ce film n’est pas le fruit de l’imagination de Catherine Hardwicke mais bien de Stephenie Meyer, l’auteur du roman best-seller « Twilight » (plus de 18 millions d’exemplaires vendus) qui n’est autre que la transcription de l’un de ses rêves. Elle est également l’auteur du roman « Les Âmes Vagabondes », plus apprécié des adultes.
Ce film a donc rencontré le succès auquel il pouvait légitimement prétendre. Il atteint des sommets dans le classement au Box-office du meilleur démarrage en se plaçant en deuxième, juste derrière « Harry Potter et la Coupe de Feu ».
Côté acteurs, on a des acteurs qui sont pour certains plus connus que d’autres comme Kristen Stewart qui a notamment joué dans « Panic room », ou encore « Jumper ». Mais nous avons aussi Robert Pattinson qui joua dans le très célèbre « Harry Potter et la Coupe de Feu » ou encore « L’Anneau sacré ». Il y a encore Nikki Reed qui a joué dans « Thirteen » ou encore dans des séries du genre « Newport Beach ». Tous ces n’ont démarré leur carrière que vers 2003 – 2004 ce qui fait que l’on pourrait s’attendre à un film qui manque de réalisme, de jeu d’acteur… Il n’en est rien, ce film est littéralement porté par ces jeunes acteurs. Il ravira les jeunes spectateurs de par son aspect fantastique mais également les plus grands par le professionnalisme dont les acteurs font preuve.
En résumé, l'histoire vous fera voyager dans un univers où les vampires et les humains se défient sans cesse mais où une petite lueur de rapprochement entre ces deux Peuples brille.
Point positif : L'histoire en elle-même est novatrice par rapport aux autres films du même genre. Ici, la liaison qui se crée entre un vampire et un humain est approuvée par la famile du vampire mais caché des humains afin de préserver le secret.
Point négatif : Si il faut en souligner un, on dira que la liaison entre Isabella et Edouard nous fait penser à la relation qui existait entre Roméo et Juliette ; une idylle se crée entre deux Familles qui se craignent.
Note : ***
Genre : Fantastique
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Billy Burke, Peter Facinelli, Nikki Reed, Rachelle LeFevre
Synopsis:
Isabella Swan, 17 ans, suite à l’insatiable envie de voyager de sa mère, se retrouve à devoir déménager chez son père afin de pouvoir suivre une scolarité normale. Mais dans cette nouvelle ville de Forks (Etat de Washington), la notion de «normal» va prendre une toute autre tournure… En effet, étant nouvelle, elle ne connait pas grand monde, mais elle va, au fur et à mesure de ses rencontres, faire la connaissance d’une étrange fratrie ; les Cullen. À partir de ce moment-là, une étrange relation va animer Isabella Swan et Edward Cullen, un membre du clan Cullen. Une relation dans laquelle se mêlent des sentiments de peur, de fascination et d’amour. Mais cela est sans compter le moment où Isabella va découvrir le lourd secret que porte la famille Cullen…
La critique :
Catherine Hardwicke est une réalisatrice qui ne possède qu’un très petit palmarès de films produits, quatre pour être précis dont le plus connu est «Thirteen» où l’on retrouve Nikki Reed. Ses films ne présentant aucune spécificité, signature, sont à la portée de tous ceux qui commencent dans le métier de réalisateur.
Cela est assez contradictoire avec ce film «Twilight – Chapitre 1 : Fascination». Cela est probablement du au fait que l’histoire de ce film n’est pas le fruit de l’imagination de Catherine Hardwicke mais bien de Stephenie Meyer, l’auteur du roman best-seller « Twilight » (plus de 18 millions d’exemplaires vendus) qui n’est autre que la transcription de l’un de ses rêves. Elle est également l’auteur du roman « Les Âmes Vagabondes », plus apprécié des adultes.
Ce film a donc rencontré le succès auquel il pouvait légitimement prétendre. Il atteint des sommets dans le classement au Box-office du meilleur démarrage en se plaçant en deuxième, juste derrière « Harry Potter et la Coupe de Feu ».
Côté acteurs, on a des acteurs qui sont pour certains plus connus que d’autres comme Kristen Stewart qui a notamment joué dans « Panic room », ou encore « Jumper ». Mais nous avons aussi Robert Pattinson qui joua dans le très célèbre « Harry Potter et la Coupe de Feu » ou encore « L’Anneau sacré ». Il y a encore Nikki Reed qui a joué dans « Thirteen » ou encore dans des séries du genre « Newport Beach ». Tous ces n’ont démarré leur carrière que vers 2003 – 2004 ce qui fait que l’on pourrait s’attendre à un film qui manque de réalisme, de jeu d’acteur… Il n’en est rien, ce film est littéralement porté par ces jeunes acteurs. Il ravira les jeunes spectateurs de par son aspect fantastique mais également les plus grands par le professionnalisme dont les acteurs font preuve.
En résumé, l'histoire vous fera voyager dans un univers où les vampires et les humains se défient sans cesse mais où une petite lueur de rapprochement entre ces deux Peuples brille.
Point positif : L'histoire en elle-même est novatrice par rapport aux autres films du même genre. Ici, la liaison qui se crée entre un vampire et un humain est approuvée par la famile du vampire mais caché des humains afin de préserver le secret.
Point négatif : Si il faut en souligner un, on dira que la liaison entre Isabella et Edouard nous fait penser à la relation qui existait entre Roméo et Juliette ; une idylle se crée entre deux Familles qui se craignent.
Note : ***
mardi 18 août 2009
Mission G ( de Hoyt Yeatman) sortie le 14 octobre 2009 en France
Titre en anglais : G-Force
Genre : Animation, Comédie
Avec Will Arnett, Bill Nighy, Kelli Garner, Zach Galifianakis
Synopsis :
Des cochons d'Inde génétiquement modifiés vont tenter de sauver la planète d'un désastre certain provoqué par l'industriel mondialement connu Saber. Cependant, l'armée n'entend pas mettre sa confiance dans des animaux, même bien équipés.
La critique :
Hoyt Yeatman était connu dans le monde du cinéma pour les effets visuels qu'il réalisait de manière magistrale dans des films comme "Con air", "The Rock" ou encore "Armaggedon". Et on peut dire que chez Disney il n'a pas fait autrement, l'aspect graphique est tout simplement très réussi mais c'est tout.
Le scénario est pauvre et a vraiment difficile à captiver le spectateur adulte. Tout les rebondissements sont présentis et on a désespérément une impression de déjà-vu.
Déjà-vu est justement le terme que l'on peut associer à la taupe, présente aux côtés de nos cochons d'Inde, qui rappelle à s'y méprendre le "démolisseur" dans "les indestructibles" de Pixar.
Maintenant, il est vrai que l'adulte moyen est plus enclin à aller voir un film d'animation pour enfant qu'antan car des sociétés comme Pixar ou Dreamworks nous ont habitué à des longs métrages visant un large public tant mineur que majeur. Et il est vrai aussi qu'il est impératif que des films d'animation soient encore ciblés pour la jeunesse, ce qui est le cas ici.
Les acteurs, par contre, peuvent être incontestablement critiqués. Zach Galifianakis déçoit par un manque total de présence scénique, on se rend compte que celui-ci n'a pas été à l'aise de parler à un mur (les effets graphiques n'étant évidemment pas présents lors du tournage). Une prestation donc à ne pas réitérer si il désire garder sa notoriété.
Les autres acteurs, n'en parlons pas, c'est un désert artistique affligeant.
En résumé, rien à dire sur ce film, c'est du vite fait mis à part les effets graphiques qui ont certainement dû englober 90% des 150 millions de dollars nécessaires à la réalisation du film.
Point positif : Les enfants apprécient ce long métrage et c'est pour cela que le film ne peut pas être qualifié de "navet". La cible est atteinte.
Point négatif : A l'époque où l'on trouve du beurre "light" ou du fromage "light" voici le scénario "light", fraichement inventé par Disney.
Note : **
lundi 17 août 2009
The Dark Knight : le chevalier noir (de Christopher Nolan) sortie le 23 juillet 2008
Titre en anglais : The dark knight
Genre : Science Fiction, Action
Avec Christian Bale, Michael Caine, Haeth Ledger, Aaron Eckhart, Gary Oldman, Morgan Freeman
Synopsis :
Batman entreprend, avec l'aide du lieutenant Gordon et du procureur Harvey Dent, de nettoyer Gotham City de ses criminels. Mais voilà qu'entre en jeu un criminel beaucoup plus cruel et futé, le Joker, qui n'a qu'une seule idée en tête : faire de la ville une ville où règne la peur.
La critique :
Beaucoup d'entre nous se souviennent certainement des "Batman" d'antan réalisés par ce cher Tim Burton. Là où l'intrigue et la peur ne passait que peu à travers l'écran mais qui pourtant jouissaient d'une aura certaine dans l'esprit du cinéphile.
Ici, Batman a subit un lifting, ce qui était déjà le cas depuis de nombreuses années, mais il a surtout prit un statut de second rôle derrière le Joker incarné admirablement par Heath Ledger hélas décédé peu de temps avant la sortie du film.
L'histoire de cet opus est l'une des plus fidèle aux comics dont le héros est tiré. En effet, chaque personnage est exactement à sa place et est physiquement fidèle au récit. Et c'est sur ce point que le film fait forte impression car, ici, on comprend vraiment d'où viennent la majorité des personnages et leur histoire psychologiquement accablante.
Coté acteurs, on a une pléiade d'acteurs connus du grand écran. On a tout d'abord un rescapé de l'épisode précédent ("Batman Begins") en la personne de Christian Bale, qui joue le rôle de Batman sans trop de difficultés, il faut d'ailleurs avouer que c'est l'un des rôles les plus évident à jouer car nul besoin de sentiments à faire véhiculer ou de mimiques à faire passer.
Aaron Eckhart, dans le rôle d'Harvey Dent, nous signe une très bonne prestation et l'une des meilleure du film. Avec l'avancement de la bobine, il dévoile pas à pas l'évolution de sa vision de la société dans laquelle il évolue mais aussi de sa relation avec Batman.
Mais on a surtout Heath Ledger en Joker impertinent et inquiétant qui relève la barre déjà haut-placée par Jack Nicholson vingt ans plus tôt. Maquillé horriblement afin de faire réellement peur, le Joker a tout les atouts du meurtrier sans coeur. Il est assuré que ceux qui avaient, dans leur jeunesse, une peur justifiée des clowns se rappelleront de cette enfance lointaine (après le clown du film "ça" de Stephen King).
En résumé, une histoire originale redorée par la présence d'acteurs au sommet de leur forme ravira le spectateur du début à la fin.
Point positif : Sans conteste Heath Ledger qui pour une fois dans un film du genre nous force à regarder plus le méchant que le gentil tellement son personnage est réussi.
Point négatif : Si vous ne connaissez rien à Batman il est quasi inutile de visionner cet épisode qui est la génèse de tout les autres. Le film est donc fort ciblé adeptes.
Note : ***
vendredi 14 août 2009
College Rock Stars (de Todd Graff) sortie le 12 août 2009
Titre en anglais : Bandslam
Genre : Comédie
Avec Gaelan Connell, Vanessa Hudgens, Lisa Kudrow, Alyson Michalka, Ryan Donowho
Synopsis :
Will Burton (Gaelan Connell) vit à son grand désespoir à Cincinnati. Lorsque sa mère lui propose de déménager dans le New Jersey celui-ci accepte avec joie. Arrivé dans son nouveau lycée, il va faire deux connaissances aussi étranges qu'importantes : Sa5m (Vanessa Hudgens), adolescente renfermée et un peu froide ainsi que Charlotte (Alyson Michalka), ancienne majorette et figure emblématique de l'école. Cette dernière va proposer à Will de monter avec quelques amis un groupe de rock capable de rivaliser avec les meilleurs groupes de la région au prestigieux concours Bandslam.
La critique :
Un peu d'air frais souffle durant l'été dans les salles obscures avec ce film au combien drôle et captivant.
Todd Graff n'est pas des plus connus dans l'univers de la réalisation, le seul film sortant du lot étant "Camp" qu'il a réalisé en 2003 mais qui a traversé l'atlantique à la rame plutôt qu'à moteur. Mais ici, il faut avouer qu'en s'inspirant largement de la trilogie "High School Musical", il a réussit le pari de ne pas lasser le spectateur. En effet, en siègeant gentillement devant ce film vous vous attendez à un "teen movie" ressemblant à tant d'autres et dont l'intrigue ne réside que dans les histoires d'amours laborieuses de lycéens américains pleins aux as. Et bien vous ne serez pas déçu car c'est à peu près ce qu'il s'y passe! Mais là où ce film se démarque c'est dans la qualité de ce qui nous est offert tant dans le jeu d'acteurs que dans l'aspect musical qu'il propose.
La qualité des acteurs a de quoi surprendre pour des novices en la matière.
Vanessa Hudgens est l'actrice qui était attendue au tournant pour ce volet en adéquation parfaite avec la trilogie lyrique qu'on lui colle en étiquette et on peut dire que la chanteuse est devenue réellement une actrice intéressante. En nous offrant une prestation plus dramatique qu'auparavant, elle nous donne là la raison de son engagement.
Alyson Michalka est, quant à elle, moins impressionnante que sa camarade dans un rôle dramatique, la larme a du mal à couler. Pour le reste, c'est une artiste indéniable mais qui restera certainement ancrée dans les films d'adolescents ou continuera à multiplier les apparitions dans des séries télévisées, sa plastique l'aidera certainement dans cette tâche.
Parlons aussi de Lisa Kudrow, l'actrice dont tout le monde se souvient dans "Friends", et bien ici, vous la retrouverez dans un rôle similaire mis à part qu'elle est quasiment la seule représentante de la génération quadragénaire, il fallait bien une surveillante dans cette garderie.
And the last but not the least, Gaelan Connell complète le quatuor et impressionne littérallement dans son rôle. Avec son faciès à la Michel Muller ou ses grimaces à la Patrick Timsit, on peut dire qu'il crève l'écran, surtout pour quelqu'un qui n'a quasiment jamais tourné. De scènes en scènes, il tient le film sur ses épaules. Epoustouflant.
En résumé, ce film n'est pas le film de l'année mais a l'incontestable qualité de plonger le spectateur dans près de deux heures de dépaysemment total.
Point positif : Gaelan Connell nous offre une bonne prestation et nous donne l'envie de le voir s'essayer à des rôles plus complexes.
Point négatif : Même si son film est réussi, le réalisateur surfe sur la vague de champagne qu'à tracé le film High School Musical et ne prend même pas le risque de changer d'actrice.
Note : ***
jeudi 13 août 2009
Babylon A.D. (de Mathieu Kassovitz) sortie le 20 Août 2008
Genre : Action
Avec Vin Diesel, Mélanie Thierry, Michelle Yeoh, Lambert Wilson, Gérard Depardieu, Charlotte Rampling
Synopsis :
Suite à de nombreux conflits ayant éclatés au début du XXI siècle, Toorop, un homme solitaire et manquant cruellement de tact, s’est fait connaitre en temps que mercenaire. L’est de l’Europe est dirigé de main de fer par une mafia dont le « parrain » n’est autre que Gorsky (G. Depardieu). Ce dernier va confier une mission très particulière à Toorop, il va lui demander de « livrer » un paquet plutôt étrange, une mystérieuse jeune fille.
La critique :
Mathieu Kassovitz est un réalisateur qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de réalisation cinématographique. Nous lui devons notamment « les rivières pourpres » ou encore « Gothika ». Il possède également une filmographie plutôt imposante comme acteur, monteur, scénariste, producteur ou encore comme assistant de réalisation. Il nous plonge dans la jungle urbaine de l’est de l’Europe. Zone sinistrée par la succession de conflits qui y ont fait rage depuis le début du XXI siècle et sur laquelle la Mafia règne en maître.
L’histoire n’est certes pas trop élaborée mais les acteurs nous rendent ce périple plus captivant. Ils sont largement aidés par les effets spéciaux. Ceux-ci sont spectaculaires et font en sorte de retenir notre souffle jusqu’au dénouement final.
Côté acteurs, nous retrouvons des stars mondialement connues comme Vin Diesel («Fast and furious », « xXx », « Les Chroniques de Riddick »), Lambert Wilson («Palais royal ! », « Matrix Revolutions ») et Gérard Depardieu («Germinal », « L’homme au masque de fer »). Le rôle principal est ici tenu par une jeune actrice du nom de Mélanie Thierry (« Largo Winch », « Quasimodo d’el Paris »). Elle n’est peut-être pas mondialement connue mais ne démérite pas pour autant son talent d’actrice. Elle interprète à merveille une jeune fille n’ayant connu que la vie monacale.
En résumé, l'histoire vous scotchera de par ses effets spéciaux et le jeu des acteurs.
Point positif : L'histoire n’est pas très élaborée mais les scènes d’action s’enchaineront tellement vite que vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer.
Point négatif : Il est assez regrettable de présenter un tel casting pour un scénario aussi « bateau » ; Vin Diesel va, à lui seul, sauver toute la planète. C’est du vu, vu et revu…
Note : **
Avec Vin Diesel, Mélanie Thierry, Michelle Yeoh, Lambert Wilson, Gérard Depardieu, Charlotte Rampling
Synopsis :
Suite à de nombreux conflits ayant éclatés au début du XXI siècle, Toorop, un homme solitaire et manquant cruellement de tact, s’est fait connaitre en temps que mercenaire. L’est de l’Europe est dirigé de main de fer par une mafia dont le « parrain » n’est autre que Gorsky (G. Depardieu). Ce dernier va confier une mission très particulière à Toorop, il va lui demander de « livrer » un paquet plutôt étrange, une mystérieuse jeune fille.
La critique :
Mathieu Kassovitz est un réalisateur qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de réalisation cinématographique. Nous lui devons notamment « les rivières pourpres » ou encore « Gothika ». Il possède également une filmographie plutôt imposante comme acteur, monteur, scénariste, producteur ou encore comme assistant de réalisation. Il nous plonge dans la jungle urbaine de l’est de l’Europe. Zone sinistrée par la succession de conflits qui y ont fait rage depuis le début du XXI siècle et sur laquelle la Mafia règne en maître.
L’histoire n’est certes pas trop élaborée mais les acteurs nous rendent ce périple plus captivant. Ils sont largement aidés par les effets spéciaux. Ceux-ci sont spectaculaires et font en sorte de retenir notre souffle jusqu’au dénouement final.
Côté acteurs, nous retrouvons des stars mondialement connues comme Vin Diesel («Fast and furious », « xXx », « Les Chroniques de Riddick »), Lambert Wilson («Palais royal ! », « Matrix Revolutions ») et Gérard Depardieu («Germinal », « L’homme au masque de fer »). Le rôle principal est ici tenu par une jeune actrice du nom de Mélanie Thierry (« Largo Winch », « Quasimodo d’el Paris »). Elle n’est peut-être pas mondialement connue mais ne démérite pas pour autant son talent d’actrice. Elle interprète à merveille une jeune fille n’ayant connu que la vie monacale.
En résumé, l'histoire vous scotchera de par ses effets spéciaux et le jeu des acteurs.
Point positif : L'histoire n’est pas très élaborée mais les scènes d’action s’enchaineront tellement vite que vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer.
Point négatif : Il est assez regrettable de présenter un tel casting pour un scénario aussi « bateau » ; Vin Diesel va, à lui seul, sauver toute la planète. C’est du vu, vu et revu…
Note : **
mercredi 12 août 2009
Rasta Rockett (de Jon Turtletaub) sortie le 13 avril 1994
Titre en anglais : Cool Runnings
Genre : Comédie
Avec John Candy, Leon Robinson, Doug E. Doug, Malik Yoba, Rawle Lewis.
Synopsis :
Derice Bannock (Leon Robinson) est jamaiquain et rêve de participer aux jeux olympiques comme son père quelques années auparavant. Cependant, suite à une mésaventure, celui-ci se voit barrer la route des qualifications. Il n'a donc comme seule solution de participer au J.O. en présentant une équipe de Bobsleigh, sport quasiment inconnu en Jamaique.
La critique :
Basé sur une histoire vraie mais largement romancée, ce film s'inspire dans le stéréotype de la comédie sympathique grandement usée dans les années 90. Ayant amassé un revenu colossal, environ 150 millions de dollars pour un budget initial de 14 millions de dollars, Rasta Rockett ne déçoit toujours pas quinze ans plus tard. En effet, il est agréable de se remémorer les comédies un peu loufoques du moment en s'arrêtant sur ce long métrage. Une histoire gentillette vous éloigne très vite de la réalité du quotidien et vous offre sur un plateau la définition de "fiction".
Le réalisateur signa ici son deuxième succès après "Ninja Kids" une année auparavant. Cet enchainement de comédies va permettre à Turtletaub de s'aguérir et de nous offrir par la suite des films plaisants comme "Instinct" ou la trilogie "Benjamin Gates".
Ici, il fait dans le simpliste. Sans grandes prétentions, le film possède tout les atouts nécessaires à donner le sourire et la bonne humeur sur le faciès du spectateur.
Les acteurs sont pour le moins méconnus, mis à part John Candy décédé un an après la sortie du film qui était LE monsieur comédie des années 80. John nous offre d'ailleurs un rôle plein et prend dans ses valises tout les acteurs présents dans la distribution.
Leon Robinson, qui est après tout l'acteur principal du film, est repassé dans l'anonymat cinématographique après ce film qui aurait pourtant pu relancer le natif du Bronx.
Les autres ayant faits à peu près le même parcours que Robinson, quelques films de série B à gauche à droite et des séries télévisées.
En résumé, un film sans grandes prétentions et pas des plus tortueux pour vos neurones mais au combien culte pour toute une génération tant la gentillesse et la compassion crèvent l'écran.
Point positif : Un scénario simple truffé de bons gags permet aux spectateurs de se prendre au jeu.
Point négatif : Les acteurs manquent quelques fois de professionnalisme ce qui se ressent souvent assez fort.
Note : **
Extrait du film
lundi 10 août 2009
Un monde meilleur (de Mimi Leder) sortie le 28 février 2001
Genre : Drame
Avec Haley Joel Osment, Helen Hunt, Kevin Spacey, Jay Mohr, James Caviezel
Synopsis :
A Las Vegas, Eugène Simonet (Kevin Spacey) est professeur de civilisation dans une classe de CM2. Il demande aux élèves de réaliser un travail pratique : trouver une idée qui puisse changer le monde, le rendre meilleur. Trevor (Haley Joel Osment), élève ingénieux et imaginatif, fait entrevoir l'idée que chacun devrait accomplir trois bonnes actions envers autrui.
La critique :
Mimi Leder est une réalisatrice qui ne connut pas de grand succès mis à part trois films : "Le Pacificateur", "Deep Impact" et celui-ci. Les deux premiers étant largement à la portée de n'importe quel réalisateur ayant un budget pharaonique, celui-ci est un pur chef d'oeuvre du genre. Il l'a tellement été que la réalisatrice a quasiment arrêté de tourner des longs métrages au profit de séries télévisées.
Un chef d'oeuvre donc car l'histoire est avant tout novatrice. Adaptée du roman de Catherine Ryan Hyde "Pay it Forward", l'histoire est d'une facilité déconcertante, un enfant de 11 ans trouve une idée tout à fait à la portée de chacun mais qui va pourtant révolutionner toute une région. Et c'est là qu'intervient tout l'encadrement psychologique et dramatique mis autour du personnage principal. Sa vie se résume à une mère alcoolique, un père absent, une grand mère à la rue et des amis inexistants ou presque. Tout cela va permettre à la réalisatrice de tisser une toile solide et va permettre de captiver et de donner beaucoup d'émotions aux spectateurs.
Côté acteurs, on a des stars du moment comme Helen Hunt ("Seul au monde"), Kevin Spacey ("American Beauty") mais surtout Haley Osment ("Sixième sens") qui du haut de ses 12 ans lors du tournage captive l'écran de manière impressionnante. Avec sa frimousse d'enfant, il nous offre toute la palette d'émotions d'un acteur rodé, quel rare enfant peut mieux que lui faire passer des sentiments qu'il n'a certainement jamais connu dans sa vie? Tout simplement magistral. A noter que celui-ci n'a plus tourné depuis 2003 (mis à part un film assez méconnu).
Reparlons de Helen Hunt et Kevin Spacey. La première n'est pas flamboyante dans ce film et manque toujours de naturel dans les films qu'elle tourne mais elle laisse cependant une bonne impression aidée, il est vrai, par un scénario la mettant légèrement au troisième plan. Par contre le second est, lui, plus à l'aise dans ses vêtements de professeur torturé par la vie. Kevin Spacey est l'acteur "extra-terrestre" d'Hollywood, rendant des films toujours plus dérangeants psychologiquement les uns que les autres mais souvent satisfaisants. Il donne l'impression dans ce film d'apprendre à jouer en duo avec un enfant prodige et la sauce prend à merveille.
En résumé, l'histoire vous scotchera et vous attendrira envers un enfant incarné par un acteur aux talents incomparables.
Point positif : L'histoire. Elle est criante de facilité et pourtant arrive à ouvrir la boite de sentiments que le spectateur cache au fond de lui.
Point négatif : Si il faut en pointer un, on dira peut-être la manière de filmer, car la caméra n'est pas assez dynamique ce qui nous offre parfois l'impression de suivre une pièce de théatre.
Note : ****
dimanche 9 août 2009
Quelque chose à te dire (de Cécile Telerman) sortie le 27 mai 2009
Genre : Comédie dramatique
Avec Charlotte Rampling, Patrick Chesnais, Mathilde Seigner, Pascal Elbé, Olivier Marchal
Synopsis :
Les Celliers sont une famille pour le moins mouvementée et délurée. Chaque membres possèdent une vie assez particulière : Le père est un ancien grand patron à la retraite bougon, la mère n'a pour seule occupation de descendre lmentablement ses enfants et son mari, le fils est patron infructeux de sociétés en faillites et les deux filles se partagent des passions pour le moins loufoques, l'une est infirmière qui tire les cartes pour prédire l'avenir et l'autre est artiste en peine de reconnaissance. Bref, tout ce petit monde essaie de cohabiter. Mais un homme va venir bouleverser cela.
La critique :
Ce film raconte une histoire, celle de la vie dans ce qu'elle a de mieux et de mauvais, mais la morale n'est nulle censée déranger le spectateur car l'accent prononcé mis sur l'aspect loufoque et inconcevable des situations dans lesquelles les personnages se retrouvent, nous fait vite oublier le côté dramatique du scénario.
La réalisatrice a décidé de mettre en avant la personnalité de chacun et sa vision face à la vie et la mort, ce qu'elle réussit avec brio. Mais elle pêche peut-être un peu dans la facilité des enchainements qui donnent des indications aux spectateurs quant à la possibilité (voire l'obligation) de destins croisés, le monde est petit surtout à Paris.
Le film se veut également une satire du monde dans lequel nous évoluons. En effet, le film tape à coups de règles sur les doigts des artistes comtemporains, des conservateurs, des riches,... Et se moque allègrement de l'amour parfait.
Jouées de manière théatrale, les scènes de ce film s'enchainent magistralement pour le plus grand bonheur des spectateurs. Pas de doute sur les acteurs, ils tiennent tous leurs rôles à merveille.
On a tout d'abord une Charlotte Rampling qui dérange légèrement au début du film tant son personnage est surjoué mais on se rend compte assez vite que les besoins de l'histoire faisait d'elle l'actrice idéale pour incarner le rôle d'une femme excessive et désabusée.
A côté d'elle, un Patrick Chesnais, excellent de professionalisme, tient un rôle qui parfois nous rappelle sa vie dans laquelle il a tristement perdu son fils dans un accident de la route, thème abordé de manière récurrente dans le film.
Ensuite vient Mathilde Seigner qui ne m'a jamais vraiment convaincu... jusqu'à aujourd'hui. Elle apporte le rôle d'effrontée indispensable pour tenir la dragée haute à un Olivier Marchal dans le meilleur de sa forme (et dans son rôle car celui-ci était policier avant devenir acteur), imposant et touchant à la fois; un grand homme.
Enfin Pascal Elbé est fidèle à lui-même et signe une bonne prestation qu'on pourrait presque qualifier de timide face aux autres acteurs présents sur l'affiche.
En résumé, un film à voir absolument un jour où vous décideriez de passer un bon moment et de voir des prestations de hauts vols. Une comédie dramatique aux accents psychologiques.
Point positif : Rares sont les films où les acteurs se tiennent sur une même corde horizontale et qui plus est, placée à vingt mètres du sol.
Point négatif : Le scénario est, dans les rencontres et les liens qui se créent entre les personnages, très facile. Un peu comme dans une série télévisée où tout doit se découdre en moins de cinquante minutes.
Note : ***
vendredi 7 août 2009
X-Men Origins : Wolverine (de Gavin Hood) date de sortie le 29 avril 2009
Action
Avec Hugh Jackman, Danny Huston, Liev Schreiber, Lynn Collins, Will.I.Am
Synopsis:
L’histoire nous plonge dans le passé du plus marginal des X-Men, Logan alias Wolverine. Un passé somme toute tumultueux qui permet de comprendre le pourquoi du caractère de Logan. Il est question d’une lutte fraternelle sans fin précipitée par le docteur Stryker. Celui-ci va se lancer dans un projet Darwinien ; il va, à l’aide de mutants naïvement abusés dont Logan, pourchasser tous les mutants afin d’en extraire des échantillons d’ADN dans le but de les combiner et ainsi créer le soldat « parfait ».
Critique :
Gavin Hood se lance dans un univers de bande dessinée où il n’est pas des plus à l’aise. Nous ne lui connaissons pas de réalisations ayant connues un succès retentissant mais nous lui devons tout de même des films comme « Mon nom est Tsotsi » ou encore « In the Desert and Wilderness ».
Ce dernier opus de la saga X-Men se place chronologiquement, comme les épisodes IV, V et VI de la saga Star Wars, avant les trois volets sortis précédemment (X-Men, X-Men 2 et X-Men 3 : l’affrontement final). En effet, le scénario explique le pourquoi du caractère de Wolverine et pourquoi il est devenu ce qu’il est. Il ne faut toutefois pas s’attendre à de grandes surprises de ce côté-là tant les explications fournies par le professeur Charles Xavier à ce sujet dans le premier volet de la saga sont suffisamment explicites.
Si l’histoire elle-même est sans rebondissements, il n’en est pas de même pour les effets spéciaux. Il faut bien dire qu’ils sont fort présents mais sans outrance. Nous sommes portés, en temps que spectateur, au travers des scènes d’action qui n’ont rien à envier aux autres films du genre.
Les acteurs sont plus que convainquant ; Hugh Jackman, que l’on ne présente plus, tient une fois de plus parfaitement son rôle de brute sans scrupules légèrement teintée de sentiments notamment envers sa fiancée. Bien que ce soit le seul des quatre volets où il est possible de voir Wolverine empli de quiétude et même parfois sourire, il n’en reste pas moins un animal …
Danny Huston, qui n’en est pas à son coup d’essai, nous offre une intéressante prestation de “savant fou”. Il nous expose avec brio son obsession qui le hante depuis plusieurs années : la création du « parfait » soldat.
Liev Schreiber se retrouve à interpréter pour la première fois le rôle d’un animal traquant ses semblables et dépourvu de pitié, ce qu’il fait de manière totalement satisfaisante.
En résumé : il s’agit d’un film rempli de rebondissements et d’action qui ne lassera pas le spectateur bien que les événements se déroulant dans ce volet soient déjà connus et expliqués dans le premier opus.
Point positif : A l’image des épisodes IV, V et VI de la saga Star Wars, ce dernier volet explique le passé de Logan. Tout ce qui lui est arrivé et l’a rendu aussi bestial…
Point négatif : Même si le scénario offre des scènes époustouflantes d’action, il n’est néanmoins pas inconnu du public et n’offre que très peu de rebondissements.
Note : **
Avec Hugh Jackman, Danny Huston, Liev Schreiber, Lynn Collins, Will.I.Am
Synopsis:
L’histoire nous plonge dans le passé du plus marginal des X-Men, Logan alias Wolverine. Un passé somme toute tumultueux qui permet de comprendre le pourquoi du caractère de Logan. Il est question d’une lutte fraternelle sans fin précipitée par le docteur Stryker. Celui-ci va se lancer dans un projet Darwinien ; il va, à l’aide de mutants naïvement abusés dont Logan, pourchasser tous les mutants afin d’en extraire des échantillons d’ADN dans le but de les combiner et ainsi créer le soldat « parfait ».
Critique :
Gavin Hood se lance dans un univers de bande dessinée où il n’est pas des plus à l’aise. Nous ne lui connaissons pas de réalisations ayant connues un succès retentissant mais nous lui devons tout de même des films comme « Mon nom est Tsotsi » ou encore « In the Desert and Wilderness ».
Ce dernier opus de la saga X-Men se place chronologiquement, comme les épisodes IV, V et VI de la saga Star Wars, avant les trois volets sortis précédemment (X-Men, X-Men 2 et X-Men 3 : l’affrontement final). En effet, le scénario explique le pourquoi du caractère de Wolverine et pourquoi il est devenu ce qu’il est. Il ne faut toutefois pas s’attendre à de grandes surprises de ce côté-là tant les explications fournies par le professeur Charles Xavier à ce sujet dans le premier volet de la saga sont suffisamment explicites.
Si l’histoire elle-même est sans rebondissements, il n’en est pas de même pour les effets spéciaux. Il faut bien dire qu’ils sont fort présents mais sans outrance. Nous sommes portés, en temps que spectateur, au travers des scènes d’action qui n’ont rien à envier aux autres films du genre.
Les acteurs sont plus que convainquant ; Hugh Jackman, que l’on ne présente plus, tient une fois de plus parfaitement son rôle de brute sans scrupules légèrement teintée de sentiments notamment envers sa fiancée. Bien que ce soit le seul des quatre volets où il est possible de voir Wolverine empli de quiétude et même parfois sourire, il n’en reste pas moins un animal …
Danny Huston, qui n’en est pas à son coup d’essai, nous offre une intéressante prestation de “savant fou”. Il nous expose avec brio son obsession qui le hante depuis plusieurs années : la création du « parfait » soldat.
Liev Schreiber se retrouve à interpréter pour la première fois le rôle d’un animal traquant ses semblables et dépourvu de pitié, ce qu’il fait de manière totalement satisfaisante.
En résumé : il s’agit d’un film rempli de rebondissements et d’action qui ne lassera pas le spectateur bien que les événements se déroulant dans ce volet soient déjà connus et expliqués dans le premier opus.
Point positif : A l’image des épisodes IV, V et VI de la saga Star Wars, ce dernier volet explique le passé de Logan. Tout ce qui lui est arrivé et l’a rendu aussi bestial…
Point négatif : Même si le scénario offre des scènes époustouflantes d’action, il n’est néanmoins pas inconnu du public et n’offre que très peu de rebondissements.
Note : **
jeudi 6 août 2009
G.I. Joe : Le réveil du Cobra (de Stephen Sommers) sortie le 05 août 2009
Titre en anglais : G.I. Joe : Rise of Cobra
Genre : Action
Avec Brendan Fraser, Channing Tatum, Sienna Miller, Joseph-Gordon-Levitt, Dennis Quaid
Synopsis :
La société d'armement M.A.R.S. a conçu une toute nouvelle arme de destruction massive au profit de l'OTAN. Mais derrière celle-ci se cache le groupe terroriste C.O.B.R.A. qui va se mesurer aux G.I. Joe, groupe d'élite mondial.
La critique :
Nul doute que les jouets qui ont bercé l'enfance des jeunes adultes d'aujourd'hui ne sont que les dignes ancêtres des fidèles reproductions apparentes dans le film.
En effet, ce film est destiné aux plus jeunes d'entre nous (mis à part certaines scènes) de part le souvenir des guerres de soldats en plastique et de part l'absence complète d'écoulements sanguins.
Ici, l'histoire d'amour censée alléger les combats intenses n'est réduite qu'à un simple baisé volé ou de tristes souvenirs sentimentaux, on a donc de l'action de l'action et... de l'action.
Le réalisateur Stephen Sommers a pris pour ce film quelques inspirations chez ses collègues, il a notamment puisé dans la mine Star Wars de Georges Lucas en nous dénichant un maître Cobra ressemblant à s'y méprendre à Darth Vador, en nous gratifiant de combats sous-marins fidèles aux combats intergalactiques entre l'Empire et la Confédération et en nous offrant la fidèle reproduction de la ville sous-marine de la sus-mentionnée saga.
Maintenant, il reste bien entendu les combats à mains nues mais pas de surprises de ce côté là non plus on y retrouve tout l'univers Mortal Kombat, il ne manque que les jauges de vie sous les personnages.
En outre, beaucoup d'effets spéciaux sont envoyés au spectateur, pas une seule partie du film n'en comporte pas.
Bref, pas de surprises mais il est vrai que c'est très délicat dans ce genre de film de modifier l'histoire originale qui est déjà assez tortueuse comme ça.
Côté acteurs, Stephen a été rechercher ses poulains de la Momie : Brendan Fraser et Arnold Vosloo. Ceux-ci ne font que passer dans le paysage mais sont présents tout de même, un remerciement financier?
Sienna Miller tient bien son rôle mais ne plait pas vraiment dans ce personnage. Certes pulpeuse à souhait, elle ne dégage pas la cruauté qu'on lui demande d'exercer.
Dennis Quaid est bon comme il en a l'habitude et tient l'église au milieu du village rappelant le caractère humain des personnages. Les autres personnages gravitant autour du groupe, il est inutile de dire que leurs performances individuelles n'ont que peu d'importance tant l'idée du film est le groupe tout entier.
Cependant, Channing Tatum semble à côté de son sujet, peut-être tourne-t-il un peu trop? (5 films pour l'année 2009).
En résumé, le film ne déçoit ni ne surprend le spectateur avide de divertissement bon enfant. L'axe du mal contre l'axe du bien.
Point positif : On appréciera la fidèlité de l'histoire à l'originale ce qui permet aisément aux amateurs de ne pas être déçus outre mesure.
Point négatif : Trop de scènes plagiées prouvent un peu la mélasse dans laquelle s'est retrouvé le réalisateur à certains moments.
Note : **
mercredi 5 août 2009
Soyez sympas, rembobinez (de Michel Gondry) sortie le 05 mars 2008
Titre en anglais : Be kind rewind
Genre : Comédie
Avec Jack Black, Mos Def, Danny Glover, Mia Farrow, Melonie Diaz
Synopsis :
A Passaic, petite ville du New Jersey, Monsieur Fletcher (Danny Glover) tente de joindre les deux bouts avec son petit commerce de location de cassettes VHS. Condamné à devenir plus compétitif afin d'éviter la faillite, celui-ci part suivre des cours d'économie et confie son magasin à Mike (Mos Def). Mais après un incident survenu par la faute de Jerry (Jack Black), son meilleur ami, toutes les cassettes se retrouvent effacées. Les deux accolytes décident dès lors de rejouer eux-mêmes les films.
La critique :
Michel Gondry est un très grand réalisateur mais certainement pas pour ce genre de film. On connaissait son aisance face aux clips musicaux qu'il avait réalisé pour Massive Attack, Björk, Chemical Brothers et bien d'autres, mais ici la sauce ne prend pas car ce grand monsieur s'est attaqué au burlesque affligeant. Même si l'idée du film est originale, deux jeunes amis qui décident de "suéder" (terme du film) des films comme SOS Fantomes ou Rush Hour, la manière n'est pas des mieux choisie.
Tout d'abord, la pauvreté du jeu d'acteur de Mos Def rend la bobine incroyablement longue, mais surtout on a Jack Black, le superprésent Jack, qui à chaque apparition me déçoit largement tant il a le talent de se hisser dans des rôles de dramaturges plutôt que de pitres (King Kong aurait pu l'y lancer). Et enfin on a Danny Glover qui est bon mais plus absent qu'autre chose.
L'histoire, quant à elle, est des plus simplistes ce qui n'est pas toujours une tare, mais par contre elle n'a ni queue ni tête et rend donc ce film complètement irréaliste.
Bon, il est vrai que le but du film n'est pas de se casser les méninges et que la simplicité du scénario fait penser aux nombreux "Teen Movies" américains dont la jeunesse est particulièrement friante ces dernières années.
Le verbe "Suèder" est la grande (la seule?) originalité du film. En effet, les deux amis font croire aux clients que leurs films viennent de Suède où ils ont été copiés. Cette vision un peu ironique du piratage industriel est très intéressante car non seulement le but des deux comparses est, comme la plupart des gens piratant des films, d'économiser le peu d'argent qu'ils possèdent mais aussi, par le succès inattendu qu'engendre leurs remakes, concurrencer les grosses sociétés bénéficiaires (ici le magasin de location phare de la ville).
En résumé, une bonne idée entachée de facilité et parfois de médiocrité.
Point positif : La gentillesse du scénario offre aux spectateurs un sentiment d'évasion face aux effets spéciaux et aux litres d'hémoglobine que nous offrent les films du moment.
Point négatif : Trop facile surtout avec le potentiel des acteurs présents dans le générique. On nage avec des bouées.
Note : *
mardi 4 août 2009
The Taking of Pelham 123 (de Tony Scott) sortie le 29 juillet 2009
Genre : Action, Policier
Avec Denzel Washington, John Travolta, Luis Guzman, John Turturro, James Gandolfini
Synopsis :
Ryder (John Travolta) prend en otage une rame de métro new-yorkais avec l'aide de trois complices. Criminel capricieux et intelligent, il exige une rançon de dix millions de dollars ainsi que n'avoir qu'un seul interlocuteur Walter Garber (Denzel Washington), simple gestionnaire de réseau.
La critique :
Le réalisateur britannique a de nouveau frappé dans le policier explosif avec son poulain et acteur fétiche, Denzel Washington. Il nous offre un spectacle assez grandiose accompagné d'effets pyrotechniques allucinants.
L'histoire peut sembler cependant assez banale car le terrorisme est une chose très vendeuse dans le cinéma mondial et donc les films traitant du sujet foisonnent.
Le métro comme scène de terreur, le spectateur connait cela aussi depuis un certain "Money Train" de Joseph Ruben.
Le décor est donc planté, on s'attend vite à un bon film d'action sans trop de surprises.
Que faire alors pour sortir ce film de l'agglomérat de films du genre? Engager de bons acteurs ou, du moins, des acteurs qui amèneront du monde dans les salles de cinéma. Et là, le pari est gagné.
John Travolta est un acteur capable de tout et ici il ne déçoit pas dans un rôle de méchant qu'il avait déjà exercé dans "Opération Espadon". L'homme qu'il incarne est un être torturé par la société new-yorkaise et la douleur qu'il fait passer se ressent facilement. Petit bémol, John Travolta nous apporte (une fois de plus) son côté grand religieux, Ryder étant très catholique, et on peut dire que ça n'est plus une surprise mais davantage une tare à accepter lorsque l'on voir ses films.
Denzel Washington, comme dit précédemment, est un acteur fidèle à Tony Scott surtout depuis l'excellent "Man on Fire". Cet acteur est très très bon et porte le film sur ses épaules. Incarnant un personnage cassé également par la société et reflètant l'américain moyen, il évite l'étiquette du héros au grand coeur en nous offrant une pallette de qualités mais également de défauts, il fait transparaitre un personnage sincère mais pas blanc de tout soupçons.
En résumé, une histoire un peu réchauffée nous fait passer un bon moment en compagnie d'acteurs clés ayant déjà fait leurs preuves.
Point positif : En mettant en fond d'histoire une course contre-la-montre, Tony Scott permet au spectateur de trouver la dose d'adrénaline nécessaire à tenir 1h40 dans son siège.
point négatif : L'utilisation d'internet comme moyen de diffusion "live" de la prise d'otage est une très bonne idée mais la façon dont le réalisateur le fait est une déception. L'une des victimes de la rame possède en effet un ordinateur relié à internet qui filme via webcam toute la scène, un écran 12 pouces allumé dans un métro sombre devrait peut-être attirer l'attention. Raccourci facile?
Note : **
lundi 3 août 2009
Slumdog Millionaire (de Danny Boyle) sortie le 14 janvier 2009
Genre : Drame
Avec Dev Patel, Freida Pinto, Anil Kapoor, Irfan Khan, Madhur Mittal, Rubina Ali
Synopsis :
Jamal (Dev Patel), jeune indien issu des bidonvilles de Bombay, tente de décrocher le jackpot dans l'émission "Qui veut gagner des millions ?". Celui-ci répondant correctement à toutes les questions, il va être accusé de tricherie et torturé dans les geôles de la police locale. De questions en questions, Jamal va alors expliquer son parcours.
La critique :
Que de renouveau dans ce long métrage de Danny Boyle et cela a de quoi couper le souffle.
Visiblement touché par la précarité des bidonvilles, le réalisateur a lancé sur la scène mondiale un film qui est une critique assez soutenue de la société indienne et du monde dans son ensemble.
A travers les questions d'un jeu télévisé, l'histoire d'un jeune démuni est racontée. Chaque moment de sa vie correspond à une réponse, une vie remplie de misère, d'abus et de violence.
Le doute qui s'installe sur la sincérité d'un homme simple est une métaphore du rejet et du dédain des plus riches sur les plus pauvres.
Pourtant, on ne parle que très peu d'argent dans ce film car le vrai fil rouge et la vraie motivation du personnage c'est l'amour. Un amour enfantin entre deux êtres provenant d'un même monde mais séparés par les aléas de la vie. Des destins croisés qui raviront les amateurs du genre.
Côté acteurs, pas de stars hollywoodiennes ou européennes, que des acteurs ayant percés Bollywood et d'autres jouant leurs propres rôles comme les deux enfants vivant dans les bidonvilles. Certainement bien dirigés, les acteurs nous offrent un drame réel que l'on effleure du regard.
En résumé, cette histoire dramatique aux accents véridiques vous plongera dans tout ce que ce monde a de plus triste, la misère sociale, et tout ce que ce monde a de plus beau, l'amour.
Point positif : En s'inspirant du cinéma indien, Danny Boyle insouffle de l'originalité dans les salles obscures de l'occident.
Point négatif : Freida Pinto est un peu décevante dans ce film pour une personne qui est censée transpirer l'amour, elle ne dégage que de la froideur (utile cependant dans certains passages).
Note : ***
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